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Gestion efficace de la classe

Par   •  26 Décembre 2017  •  1 894 Mots (8 Pages)  •  759 Vues

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Au Québec, où on remarque le manque de professeurs, des chercheurs analysent les causes du décrochage des enseignants. On peut constater que les enseignants se plaignent des problèmes au travail au début de leur carrière. Ils mentionnent la lourdeur de la tâche, les classes difficiles à gérer et la précarisation d’emploi. L’affectation des fonctions parmi les débutants alourdit leurs conditions de travail, car ce sont eux qui reçoivent ces besognes compliquées. D’abord, selon mon expérience de travail à l’école, je peux affirmer que les enseignants qui travaillent depuis des années à l’école ne veulent pas s’occuper des choses compliquées et mettent le fardeau de la responsabilité sur les débutants. Quand j’ai commencé à exercer mon métier, cela n’était pas facile du tout, car je n’étais pas prête à enseigner aux enfants handicapés avec des difficultés d’apprentissage. Il faut que la direction de l’école et les collègues soutiennent les débutants dans leur engagement. Ils peuvent leur donner des conseils en se basant sur leur expérience ou les encourager à être patients dans certains moments difficiles. On sait que l’expérience vient avec le temps. De plus, les débutants pensent qu’ils ont reçu une formation insuffisante et n’ose pas de demander un conseil chez les professeurs plus expérimentés et autoritaires. Moi aussi, quand j’ai commencé à exercer mon métier, je faisais beaucoup de la discipline. Cela m’épuisait beaucoup et j’ai pensé quitter la profession. Alors, je trouve que c’est une bonne idée d’offrir aux futurs enseignants des cours à l’université de la gestion de la classe. Grâce à la Questionnaires en gestion de classe (QGC) (Nault et Léveillé, 1997) remplie par les professeurs, on voit que même les enseignants expérimentés éprouvent des difficultés en gestion de classe.

Non seulement les professeurs décrochent , mais aussi les adolescents. Au Québec, 30 pour cent des jeunes n’ont pas terminé leurs études secondaires. J’ai entendu parlé que le ministère de l’Éducation a investi une énorme somme d’argent pour la réussite des élèves, mais le décrochage scolaire reste encore élevé, surtout chez les garçons. C’est sûr, il existe plusieurs causes de ce problème. Les majeures sont la pauvreté et le nombre d’enfants dans les classes. Alors, les ados manquent souvent de volonté d’apprendre ou de faire des efforts pour réussir. Certains élèves manquent de persévérance parce qu'ils n'ont pas de projets dans la vie. Pour construire une identité, les adolescents ont souvent besoin d’appui. Mais, malheureusement, des parents ne s’intéressent pas à la vie scolaire de leurs enfants et sont souvent déconnectés de l’école. Comme notre société a changé beaucoup, il faut mobiliser tout le monde pour aider un enfant à réussir. Ensuite, je pense que les parents doivent jouer un rôle primordial dans la vie de leurs enfants. En leur donnant un bon exemple, on peut réduire les cas du décrochage. De plus, l’identification précoce des troubles d’apprentissage permettra aux élèves d’avoir le goût pour leurs futures études, l’envie de réussir et d’atteindre le sommet. Comme le décrochage touche les garçons plus que les filles, il faut que les établissements scolaires s’adaptent mieux aux besoins des adolescents en favorisant les programmes sport-études.

Conclusion

En conclusion, les similitudes et les différences que j’ai observées entre ma représentation initiale de l’enseignement au Québec et les notions vues dans l’onglet « J’analyse » sont presque identiques. On voit que la profession d’enseignant a besoin d’une valorisation ainsi qu’un bon financement de la part du Gouvernement. Malheureusement, certains problèmes comme le manque du respect de la part des élèves envers des enseignants et le manque des intervenants spécialisés restent encore actuels dans plusieurs établissements scolaires.

Références bibliographiques

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8. DESRISIERS & SIMARD, Diversité et mouvance familiales durant la petite enfance, 2010

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