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Rapport stage foire comptoirs de magellan

Par   •  11 Avril 2018  •  2 786 Mots (12 Pages)  •  584 Vues

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auprès de grossiste français et étrangers.

Principaux concurrents : Il n’y a pas de réel concurrent aux à cette entreprise puisque c’est une boutique qui contient une très grandes diversité de produits, une vraie caverne d’Ali Baba. Effectivement, on ne peut pas dire que ces boutiques soient des magasins spécialisés car il n’y a pas un type de produits qui représente la majorité des ventes. Cependant, d’après Jean-Michel Larrazet, Nature et Découverte est le magasin qui se rapproche le plus des siens. Le principal défaut de l’entreprise est le fait qu’il y ai « trop » de produits dans le magasin, ce qui donne une sensation de bazar et qui peut décourager certains clients.

Partie 2 : La Foire Internationale de Bordeaux

Comme chaque année, la foire internationale de Bordeaux se déroule sur dix jours de façon à ce que les derniers jours soient le week-end de l’ascension. Près de 50 000 visiteurs se promènent dans la foire chaque jour ce qui fait de cette dernière un lieu de vente stratégique et lucratif pour les entreprises, permettant tout d’abord de leur apporter une certaine notoriété, en prenant des contacts ou des rendez-vous, et d’autre part, de voir augmenter leur chiffre d’affaires sur cette période. Les Comptoirs de Magellan disposaient cette année encore de deux stands, tous les deux dans le hall 3 dédié à l’Inde, thème de la foire cette année. Le premier était le stand Asie, en adéquation avec le thème de l’année, et présentait des produits de sorte à mettre en avant la culture asiatique (livres, statues, statuettes, dvd, vêtements, spiritueux). J’été personnellement, avec 4 autres stagiaires, affecté sur ce stand. Le second, dit le « forum des voyageurs » était juste en face, une allée le séparait du premier. Celui-ci proposait de nombreux guides de voyage, des cartes, etc… Cela a permis aux clients une identification facile du stand et de ce qu’ils y trouveront dessus.

Nous avons mis en place le stand dès le jeudi 7 mai, afin de pouvoir découvrir l’étendue de la gamme de produits que nous allions vendre et préparer tout le stand. C’était un travail assez laborieux mais pas déplaisant car nous avons profité d’une bonne ambiance avec l’ensemble des employés et des stagiaires. De nombreuses livraisons de la part de fournisseurs ont été faites directement à la foire, notamment des statues et les spiritueux. La question du merchandising a ensuite été longue et difficile à résoudre, l’entreprise ayant amené trop de produits par rapport à la place disponible. En effet, nous avons dû trouver la meilleure façon d’aménager le stand, en veillant d’une part à l’esthétisme du stand et d’autre part à la cohésion entre les différents produits présents sur les « podiums »(appellation donnée aux tables). Le stand étant ouvert au public, il fallait aussi faire attention à ne pas obstruer le passage des clients.

Notre rôle principal, en même temps que celui de vendeur, a été le zoning. Nous devions nous déplacer à travers le stand afin de donner des conseils aux clients hésitants, d’apporter des informations sur les prix. Nos stands étant ouverts, il a aussi fallu beaucoup surveiller les clients, car il y a des personnes mal attentionnées qui pouvaient dérober de nombreux produits, notamment en heure de pointe. Il s’agissait donc plus de surveillance que de conseils. Personnellement, j’étais affecté avec un autre stagiaire au « rayon spiritueux » je vendais des bouteilles d’alcool venues d’Asie pour la plupart. Le stand proposait du rhum de l’océan indien (Thaïlande, Inde, Ile Maurice, Réunion), des Whiskys japonais, indiens et Taïwanais, ainsi que des rhums arrangés (produits en France) et des alcools typiquement asiatiques : saké, umeshu. Il s’agissait donc pour cette partie de réelle vente car c’est la seule partie du stand où les clients ne pouvaient pas se servir seuls. De plus, je devais faire déguster les différents spiritueux pour convaincre les clients d’acheter le produit, mais aussi lui expliquer de nombreuses choses sur ce produit (goût, origine, mode de fabrication, classement lors de concours, notoriété de la marque), que j’avais dû apprendre préalablement. Ainsi, j’ai pu fortement développer mes compétences relationnelles car les ventes prenait en moyenne 15 minutes par bouteille. Au bout de 3 jours je commençais réellement à être à l’aise avec les spiritueux et l’ensemble des produits, je connaissais beaucoup de prix, beaucoup de manipulations de la caisse, et je savais où se trouvait chaque produit sur notre stand. En effet, j’ai pu m’apercevoir que ma connaissance des produits mettait le client en confiance pour l’achat. Je remarquais au fur à mesure que certains arguments marchaient mieux que d’autres, et je les utilisais à nouveau. Parfois, certaines questions des clients m’amenaient à appeler mon responsable, qui lui terminait la vente sans trop de soucis en général. Plus nous connaissions les produits et plus il nous était facile de conseiller les clients et ainsi des vendre plus de produits et donc de faire plus de chiffre d’affaires. La difficulté majeure reste cependant les renseignements sur l’ensemble des produits qui étaient difficiles à donner aux clients.

Au niveau des objectifs, nous avions un objectif collectif de chiffre d’affaire à réaliser chaque jour. Celui-ci varié en fonction des observations de M. Larrazet sur les recettes des années précédentes. Nous avons dépassé l’objectif collectif tous les jours de la foire, le dépassant parfois même de près de 30% (le jeudi de l’ascension notamment). M. Larrazet nous a attribué des objectifs individuels à partir du mardi, nous avions donc 6 jours pour les réaliser. Mon objectif personnel était de vendre 36 bouteilles de spiritueux, et j’en ai vendu environ 45. Tout le monde a réussi à atteindre son objectif personnel, avec de la peine pour certains mais facilement pour d’autres, cela dépendait des produits qu’il fallait vendre.

Afin de développer nos compétences de leadership et de management, chaque jour un stagiaire était désigné responsable du stand ce qui lui donnait de nombreuses responsabilités. Le responsable de stand devait arriver une demi-heure avant l’ouverture de la foire afin d’installer les choses que nous rangions tous les soirs, notamment l’alcool. Il était aussi charger d’attribuer aux autres éléments du stand les horaires de pause-déjeuner, en faisant attention à ce que ces pauses ne se chevauchent pas pour ne pas se retrouver en sous-effectif sur le stand. Le responsable avait aussi pour mission d’élaborer des changements sur le stand, qu’elles soient de merchandising ou de promotions,

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