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Par   •  23 Octobre 2018  •  1 033 Mots (5 Pages)  •  374 Vues

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Pleins de questions qui s’imposent à moi ce matin-là.

Pour ma part mon choix sur la situation été fait. Je me protégerais qu’en cas d’exposition au sang pour ne pas installer un possible malaise avec mon patient.

J’ai réagi en me disant et si c’était moi à sa place. Est-ce que j’aimerai qu’on mette des gants pour me toucher simplement le bras ? Non je n’aimerai pas cela. Peut-être me sentirais-je humiliée ou vu comme une brebis galeuse.

Je ne pouvais pas non plus me mettre entièrement à la place de Monsieur X car les émotions sont propres à chacun et en aucun je ne pouvais juger à sa place son ressenti.

Je me suis aussi dit, que dans le cas de mon patient mon risque était donc une exposition au sang. Cependant nous savons que pour toute situation exposant un soignant à un liquide biologique le port de gant est obligatoire, que le patient soit infecté par une maladie ou non.

Difficultés, points à approfondir, réajustements envisagés :

La principale chose qui m’a troublé a été la réaction de l’infirmière avant mon entrée en chambre. Puis, suite à ses explications, j’ai compris son raisonnement qui au début m’avait tout de même agacé.

Je pense qu’on aurait dû avoir une plus longue conversation avant mon entrée en chambre pour avoir tous les tenants et les aboutissants de sa pensée. J’aurais alors pu lui proposer soit de venir dans la chambre avec moi, si cela pouvait la rassurer et ainsi vérifier ma pratique professionnelle, soit de lui expliquer en détail ce que j’allais faire toujours dans le but de la rassurer.

Analyse : recherche de connaissances appropriées, propositions d’hypothèses :

Tout d’abord je vais expliciter le cadre législatif auquel j’ai dû me référer dans cette situation.

L’article R.4311-3 du Code de la Santé Publique qui est la définition du rôle propre en corrélation avec l’article R.4311-5 du Code de la Santé Publique qui lui précise les actes infirmier relevant du rôle propre m’ont permis de structurer ma pratique professionnelle afin de rester dans mon champ d’action possible (par exemple pour la prise de la glycémie).

Ensuite je me suis référée aux recommandations du CCLIN pour le respect des règles d’hygiène que nous avions étudié en première année de formation infirmière en unité d’enseignement 2.10 S1.

Ensuite la veille de l’arrivée de Monsieur X, j’avais lu son dossier afin de pouvoir effectué l’appel de la veille. Sa maladie étant mentionnée, j’ai automatiquement commencé des recherches sur les risques de contamination et la pathologie en elle-même.

Cette situation m’a permis de mieux analyser mes gestes lors d’un soin qui m’expose à un liquide biologique. Cela était devenu des automatismes et c’est dans ces moments que le risque d’erreur est le plus élevé.

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