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APP : Tentative de suicide médicamenteuse

Par   •  3 Octobre 2018  •  1 816 Mots (8 Pages)  •  448 Vues

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patiente ?

Dans le cadre des soins, la patiente ne m’a jamais fait remarquer que le fait d’être étudiante pouvait la gêner, au contraire, celle-ci s’est par la suite confiée à moi comme si j’étais un professionnel de santé diplômé.

Est-ce que mon âge, et le fait que je sois étudiante a aidé la patiente à se confier ?

Je me suis également questionner quant à la distance thérapeutique entre cette patiente et moi-même.

Est-ce que j’ai dépassé les limites relationnelles, ou est-ce que j’ai su garder mes distances face à cette situation ?

Le fait que j’aborde des sujets sur sa famille et ses activités a-t-il détendu et encourager la patiente à ouvrir le dialogue avec moi ?

Ces premiers échanges m’ont également permis de me sentir en confiance.

4. Quels sont les éléments dont j’ai eu besoin pour comprendre la situation ?

Dans cette situation, le soin relationnel s’est juxtaposé aux soins techniques.

Il m’a paru important de prendre en compte l’aspect psychologique de la jeune fille dans le but de le rassurer, d’établir une relation chaleureuse par une écoute attentive, et empathique.

Le soin relationnel est définit par des interventions verbales visant à établir une communication, en vue d’apporter une aide et un soutien psychologique à une personne ou à un groupe, lors d’entretien avec le patient, ou lors d’actes infirmiers par le dialogue, l’écoute, et les techniques qui favorisent la communication. Il est primordial dans la relation soignant-soigné, il permet d’ouvrir à la relation, permet au sujet souffrant d’être entendu et de pouvoir se sentir sécurisé par la réponse soignante.

L’attitude soignante doit être adaptée aux situations, aux circonstances et aux personnes soignées. Celle-ci demande du tact, une formation et des capacités relationnelles.

Ainsi, après ce premier moment d’échange, la patiente n’a pas montré de signe de réticence aux soins. Au contraire, elle m’a dit apprécié échanger avec moi parce qu’elle n’avait pas l’impression d’être jugé et c’est également pour cette raison qu’elle s’était sentie à l’aise pour se confier, la patiente s’est sentie en sécurité, et en confiance.

La dimension du prendre soin est une difficulté car les soignants doivent trouver une distance dans l’accompagnement tout en gardant une proximité auprès du patient. Il est important de se poser cette question de distance et celle de la proximité auprès du patient.

Je compris dès mon premier contact avec cette jeune fille que la difficulté ne viendrait pas des actes techniques que je devais effectuer une fois son consentement obtenu, mais établir un dialogue et employer les mots justes pour la rassurer et pour qu’elle cesse de pleurer. Le dialogue et les explications que j’ai fournies sur l’intérêt des soins lui ont fait comprendre qu’elle pouvait me faire confiance. Ces premiers échanges l’ont aidé à s’ouvrir à moi et j’ai pu aborder les soins suivants sans grande difficulté.

Pour finir, ce qui m’a le plus aidé dans cette situation pour rentrer en contact avec cette patiente a été les cours de l’unité d’enseignement 4.2 sur les « soins relationnels »

J’ai pu instauré une relation de confiance en centrant la situation dans son contexte, en me présentant, en expliquant explicitement l’objectif de ma présence et du soin.

J’ai également pu mettre en œuvre les différentes méthodes de communication que l’on a étudié, comme par exemple la reformulation, le questionnement à type de questions ouvertes ou fermées, l’identification, qui reste toute fois problématique au vue de la distance thérapeutique, les moments de silence, etc.

Enfin, en voyant que la patiente réagissait positivement à mes explications, l’appréhension que je ressentais avant de débuter mes premiers soins c’est rapidement dissipée.

5. Quels sont mes hypothèses explicatives ?

Le fait qu’elle engage la discussion en 1ère m’a beaucoup aidé, car je ne sais pas comment je m’y serai prise pour engager la discussion autour de son geste d’autolyse.

Je me suis sentie à l’aise dans la communication verbale. J’ai constaté que j’arrivais assez facilement à instaurer une relation d’aide basée sur l’écoute et la communication ce qui permettait d’établir un climat de confiance avec le patient.

Je pense aussi que l’âge de la patiente m’a aidé à me détendre, et à instaurer cette relation d’aide, il a aussi eu un impact sur la patiente d’après moi.

Enfin, le fait d’avoir pris le temps de parler avec la patiente, sans la couper, a permit à la patiente de se sentir en confiance, ainsi le fait que je me sois présentée à elle.

6. Réajustement et transfert

J’ai compris au travers de cette situation l’importance de la négociation et du dialogue qui m’ont permis de rentrer en relation avec la patiente. Elle se confiait à moi sans difficulté, ce qui m’a rassuré sur mes qualités, et mes compétences relationnelles.

Par ailleurs, j’ai pu me rendre compte de l’importance de la prise en charge globale du patient. En effet, il m’a paru évident que face à une telle situation, je ne devais pas me contenter de prodiguer des soins techniques, mais aussi veiller au bien-être psychologique de la jeune fille.

Ce thème m’a permis de m’interroger autour de diverses problématiques :

Quelle est la réelle part des soins relationnels dans les services de soins des urgences, où le temps d’hospitalisation des patients est très restreint?

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