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APP NEUROLOGIE HÔPITAL DE JOUR

Par   •  12 Septembre 2018  •  1 688 Mots (7 Pages)  •  389 Vues

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Les tensions et conflits que peuvent connaître une équipe de travail, doivent, comme l’explique Karine Sanson, être exprimés et régulés dans le but d’une prise en charge du patient holistique. En effet, le patient ressent, entend les conflits et comprend donc qu’il existe des tensions interdisciplinaires. Le patient peut alors prendre parti, consciemment ou inconsciemment, et faire moins confiance à certains membres de l’équipe qu’à d’autres. Il peut également ressentir du stress, de la frustration, de l’agacement ou être mal à l’aise lorsqu’il entend des professionnels parler sur un ton agressif. Dans ce genre de situation, ce ne sont généralement pas des sentiments positifs qui sont ressentis. La prise en charge du patient connaît donc des obstacles et est moins optimale…

Il faut savoir que, dans ce service, il n’y a pas de transmissions formelles, sur un temps donné, ni de réunions prévues pour exposer les difficultés rencontrées. Les seuls moments où l’équipe pourrait se retrouver pour discuter du travail sont la pause déjeuner et le temps de programmation de la journée du lendemain. Or, dans ces moments, l’équipe n’est jamais au complet, les infirmières oublient parfois de prévenir les aides-soignantes pour organiser la journée du lendemain… De ce fait, il est compliqué de pouvoir exposer et trouver des solutions aux problèmes rencontrés.

Peut-être serait-il possible de faire une réunion par semaine avec tous les acteurs, à savoir infirmières, aides-soignantes et cadre de santé ? Cette idée de réajustement a pour finalité d’exprimer les difficultés rencontrées et de trouver des solutions. Le rôle du cadre de santé est ici d’organiser la réunion et de gérer les temps de parole … Lors de ces réunions, l’idée de faire fonctionner d’avantage le binôme infirmier/aide-soignant peut être émise dans le but d’une meilleure collaboration. Chaque infirmière pourrait par exemple se faire aider d’une aide-soignante lors des surveillances de paramètres vitaux en connaissant les capacités de celle-ci. Ce travail en binôme permettrait de favoriser la communication et valoriser les actes.

Afin de favoriser la communication, le « langage girafe » mériterait d’être mis en œuvre. Il s’agit d’une communication non violente, un langage opposé à celui du « chacal ». Changer le comportement des personnes n’est pas l’objectif. Le but est de faire des observations sans jugements, de communiquer, exprimer ses émotions et ses sentiments. Ces réajustements sont possibles et réalisables si les membres de l’équipe sont volontaires et reconnaissent qu’un changement est nécessaire pour une meilleure prise en charge des patients.

4- CONCLUSION

Le fait d'avoir vécu cette situation me permet de confirmer certaines valeurs que je porte. Les valeurs d’entraide, de solidarité et de respect sont, à mes yeux, indispensables pour vivre et évoluer dans n’importe quel milieu.

Être infirmier, c’est être au contact du patient, il est donc d’autant plus important de favoriser et d'entretenir ces qualités et valeurs afin que la prise en charge soit de qualité. Le fait d’avoir été interpellé par ces pratiques professionnelles me confirme que j’adopterai un comportement différent de ce que j’ai pu voir, au sein d’une équipe. Du fait du statut d’étudiante infirmière, je trouve difficile voire impossible d’essayer d’apporter à une équipe des chemins de réflexion quant à l’organisation et l’entente.

Néanmoins, en tant que professionnelle, en me projetant dans ce métier, j’appliquerai des principes tels que l’écoute et des actions comme le dialogue entre la personne avec qui j’ai un désaccord et moi-même. Cette discussion doit se faire calmement, en l’absence de d’autres individus, dans un cadre adéquat. Trouver des solutions ensemble pour adhérer à une meilleure entente est le but de la conversation. Si cela ne marche pas il faut savoir rester professionnel, ce qui repose sur des principes et des valeurs que j’ai acquises à ce jour par l’éducation et par mon parcours professionnel et scolaire. Comme l’a dit Bernard Werber "Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez... Il y a 10 possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même".

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