Analyse et production du message cas

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linguistique, d'un énoncé coupé de sa situation d'énonciation : il n'est pas nécessaire de connaître

cette situation pour comprendre la totalité du message. L'émetteur privilégie alors une troisième

personne apparemment neutre et emploi le présent de vérité générale.

La prise en compte de la cible

Les moyens d'impliquer la cible dans le message

Attirer l'attention du récepteur est l'un des enjeux majeurs de tout message, en particulier du

message publicitaire. Il existe un certain nombre de procédés textuels qui peuvent impliquer le

destinataire de l'annonce :

– La première personne du pluriel

– La deuxième personne

– Les impératifs à la deuxième personne

– Les apostrophes

– Les questions rhétoriques

Les registres de langue

Tenir compte du destinataire, c'est aussi adapter son message en fonction de celui-ci, c'est prendre

en considération ses spécificités pour adopter le langage qui lui convienne le mieux. On ne s'adresse

pas de la même façon à une personne à l'écrit et à l'oral. A l'écrit, vous pouvez jouer sur trois

niveaux de langue :

– Le registre familier

– Le registre courant

– Le registre soutenu

La stylistique

A. Les figures de styles.

Allégorie : représentation figurée d'idées abstraites sous la forme d'un tableau ou d'une histoire. L'allégorie permet donc de rendre concrètes des données abstraites.

Anacoluthe : rupture de la construction syntaxique, qui est parfois une incorrection, mais qui relève

généralement d'une recherche stylistique.

Anaphore : répétition insistante du ou des mêmes textes en début de vers

Antiphrase : figure qui consiste à faire comprendre le contraire de ce que l'on dit : on la trouve le

plus souvent dans le registre ironique.

Antithèse : figure qui consiste à rapprocher deux éléments aux significations opposées.

Asyndète : figure de construction qui se caractérise par la suppression de tout lien logique et de

toute coordination. Elle se traduit, sur le plan syntaxique, par la juxtaposition.

Chiasme : figure de construction qui place dans l'ordre inverse les termes de deux groupes

syntaxiques identiques.

Comparaison : figure qui consiste à rapprocher deux éléments ayant un point commun, à l'aide d'un

outil de comparaison. On distinguera le comparant, le comparé et le fondement de la comparaison.

Ellipse : figure de construction qui consiste à supprimer un ou plusieurs mots nécessaires à la

construction de la phrase, mais sans lesquels le sens global reste compréhensible.

Énumération : type de répétition où sont reprises des unités proches par le sens.

Euphémisme : figure d'atténuation qui nomme des réalités désagréables de manière neutre ou

agréable.

Gradation : ordre dans la succession de termes, en particulier dans une énumération, qui fait passer

du plus faible au plus fort (gradation ascendante), ou l'inverse (gradation descendante).

Homéotéleute : figure de diction dans laquelle on utilise des mots de même sonorité finale dans des

fins de phrases ou des membres de phrase. C'est en prose l'équivalent de la rime.

Hyperbole : figure d'exagération par laquelle on grossit un trait grâce à des termes augmentatifs.

Hypotypose : type de description particulièrement vive, animé, réaliste et frappante, qui permet de

se représenter la scène avec la même force que si elle était sous ses yeux.

Litote : expression par laquelle on dit le moins pour faire comprendre le plus.

Métaphore : sorte de comparaison abrégée qui repose sur une relation de ressemblance, que celle ci

soit objective ou subjective.

Métaphore filée : développement d'une métaphore initiale tout au long d'un texte. La métaphore

filée se distingue donc de la métaphore simple par sa longueur.

Métonymie : figure d'analogie qui permet de remplacer un élément par un autre élément ayant un

rapport logique avec lui.

Oxymore : cas particulier de l'antithèse, liant syntaxiquement des termes opposés dans un même groupe de mots, comme un nom et un adjectif aux significations contradictoires.

Paradoxe : affirmation qui va à l'encontre de la doxa, c'est à dire des opinions admises par la

majorité des gens, et qui ne sont pas nécessairement fondées.

Parallélisme : figure de construction

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