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Analyse de situation professionelle

Par   •  28 Juin 2018  •  1 422 Mots (6 Pages)  •  457 Vues

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moyens.

De plus, Mme W souffrait d’un syndrome maniaco-dépressif, et d’une démence à corps de Lewy. Cette démence est une maladie neurologique qui se rapproche de maladie d’Alzheimer ou de la maladie de Parkinson. Elle se caractérise par une évolution habituellement plus rapide et la détérioration marquée des facultés mentales. Je m’étais donc renseignée afin de pouvoir expliquer ce qui avait pu amener à cet épisode, et je compris que cette pathologie, provoquait certaines périodes de délires, alimentés par des interprétations, et parfois, des hallucinations.

J’ai ensuite fait des recherches, afin de savoir si la résidente était en droit, de posséder de l’argent dans sa chambre, si elle était atteinte de démence, et donc, qu’elle ne pouvait pas le gérer. Et selon la charte des droits des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées, « Lorsqu’une personne atteinte de démence est hors d’état de gérer ses biens, on peut avoir recours à un administrateur provisoire. Le législateur a en effet prévu un vaste champ, d’application en disposant que toute personne majeure qui, en raison de son état de santé, est totalement ou en partie (tant en cas de problèmes physiques que psychiques) hors d’état de gérer ses biens, fût-ce temporairement, peut être pourvue d’un administrateur provisoire. ».

Je me suis, par la suite, interrogée sur la posture soignante face à ce type de situations, et j’ai fait des recherches, qui m’ont permis de trouver des réponses. La conduite à tenir est donc de :

. — Éviter de discuter avec la personne et de tenter de la convaincre que ses idées sont non fondées.

— Ne montrer ni accord ni désaccord avec son délire. Lui dire seulement que nous comprenons que

cet état de chose soit réel pour elle, mais qu’il ne l’est pas pour nous.

— Toujours lui expliquer les soins à exécuter.

— Ne jamais tromper sa confiance. Une promesse doit toujours être tenue.

— Quand la personne décrit le contenu de son délire, l’écouter d’abord puis lui demander doucement

de nous parler d’autre chose ou créer une diversion en lui proposant une activité.

— Utiliser une stratégie comportementale pour estomper l’expression du délire : accorder beaucoup

d’attention à la personne lorsqu’elle n’exprime pas d’idées délirantes et cesser de porter attention

lorsqu’elle les exprime.

— Observer si les conversations à contenu délirant sont plus marquées à certains moments.

IV. Analyse

J’avais donc trouvé des réponses à mes questions. Cependant, je ne voulais pas qu’un tel événement se reproduise. Ces situations avaient l’air de beaucoup toucher Mme W, sur le plan psychologique. Je la trouvais, habituellement, déprimée, et anxieuse, mais ce jour-là, elle était vraiment angoissée. Je pris donc la décision d’écrire ce qui m’était arrivé, sur mon carnet, que je gardais dans ma poche. Ainsi, à la relève habituelle qui se tenait de 13h45 , à 14h30 avec toute l’équipe soignante, je décidais d’en parler à tout le monde, afin de trouver une solution, car cet argent, dans la commode de la résidente, semblait la préoccuper. De plus, il avait été écrit, sur les transmissions, qu’elle proposait parfois son argent, au personnel. L’infirmière m’a écouté attentivement, et a décidé d’en parler à la famille. Après avoir appelé la famille, nous avons tous été d’accord pour enlever cet argent de la chambre de Mme W, et le mettre dans le coffre de l’établissement, en sécurité.

IV. Transfert

En conclusion, je peux admettre, qu’avoir été confronté à ce genre de situation, m’a permis de prendre conscience de l’importance de plusieurs choses. Tout d’abord, cela m’a permit de comprendre , que les dossiers des résidents, étaient primordiaux et indispensables, afin de connaître l’histoire de la personne, et donc, de comprendre ses inquiétudes, ou ses questionnements. De plus, j’ai appris à faire le lien, entre la pathologie de la résidente, et cette situation. J’ai aussi pris conscience de l’importance des transmissions, en relève.En effet, les transmissions représentent une source indispensable, pour le soignant, afin de comprendre , non seulement les réactions du résident, mais aussi de ses collègues. De plus, grâce à mes recherches, j’ai pu analyser la conduite que j’aurais pu avoir avec madame W, et que je ferais certainement, si cela se reproduisait.Et enfin, cette analyse m’a également permis de connaître la posture à prendre, face à ce genre de situation.

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