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Analyse de pratique réalisation d'un résidu post mictionnel

Par   •  21 Février 2018  •  1 540 Mots (7 Pages)  •  647 Vues

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J’explique mon geste à la patiente et lui demande de bien vouloir respirer calmement pour se détendre. J’écarte les lèvres de la main non dominante, prends le temps de localiser le méat urinaire qui me semble peu visible, puis introduit doucement la sonde tout en observant des signes éventuels de douleur chez le patiente. Aucun écoulement d’urine n’apparaît signe d’une fausse route dans le vagin. Très gênée, je lui fais part de ma difficulté. Celle-ci m’indique alors qu’il en fût de même lors de précédentes hospitalisations ce qui me rassure. Je retire aussitôt la sonde puis change de matériel m’obligeant à sortir de la chambre. Je reprends en suivant le sondage de Mme M., le jet continu d’urine dans le bassin m’indique cette fois-ci la bonne localisation de la sonde. Une fois la vidange interrompue, je retire la sonde et nettoie le méat et les lèvres vaginales avec les compresses inhibées restantes. Je mesure le volume obtenu dans le bassin à l’aide d’une seringue de 50ml, avant de veiller à jeter l’ensemble du matériel utilisé en respectant le tri des déchets de soins. La patiente s’étant réinstallée seule au fauteuil, je quitte les lieux en lui informant qu’un second RPM serait réalisé avant une potentielle sortie ce jour tout en me désinfectant les mains. Je note sur le dossier de soins informatisé : la date & heure du sondage, le volume d’urines émises : 200ml, le volume résiduel : 60ml ainsi que les problèmes rencontrés. Le RPM répond aux objectifs à atteindre.

- Pistes de réflexion :

S’agissant d’un acte invasif, les règles d’asepsie doivent être rigoureuses. Aussi, il m’est apparu préférable d’utiliser à l’avenir un dispositif de recueil d’urine propre et désinfecté lors du sondage (et non un bassin ayant déjà servi au recueil d’urine). Mieux encore, une poche à urine stérile aurait pu être connectée à la sonde évacuatrice ou un champ stérile mis en place en godet. Une seconde sonde dans le plateau m’aurait permis d’éviter de laisser seule la patiente.

Concernant la gestion de la douleur, il aurait été judicieux de laisser tomber quelques gouttes de solution lubrifiante anesthésiante sur l’orifice du méat urinaire, ce dernier étant particulièrement sensible[4].

Face au risque de fausse route, j’aurais pu proposer à la patiente de tousser afin de mieux visualiser l’urètre.

Enfin, la mesure vésicale par échographie portable pourrait avoir une place privilégiée pour éviter à la fois les risques de complications (irritation, traumatisme méatique ou infection urinaire) et l’inconfort liés à cet acte invasif, tout en réduisant le risque d’infections nosocomiales.

ANALYSE DE PRATIQUE SYNTHETISEE DANS LE PORTFOLIO

Lieu :

Service de Chirurgie Urologie – CCV - ORL

Cadre : Soins de courte durée.

Activitées réalisées :

Réalisation d’un résidu post mictionnel par microsondage vésical chez une femme

Observations, Etonnements :

- Le sondage est une procédure invasive successible de provoquer une gêne, un inconfort physique et psychologique et d’avoir un impact sur l’image de soi.

- Ce geste doit se faire en respectant 2 impératifs : la précision dans le geste et la rigueur dans l’asepsie

- Souvent « banalisé » dans les services d’urologie, il ne s’agit pas d’un acte anodin, les complications secondaires existent : irritation, traumatisme méatique ou infection urinaire. Des impossibilité de cathétérisation en lien avec des anomalies anatomiques peuvent survenir (sténose, méat ectopique, enfoui, obstacle prostatique).

Difficulté et points à approfondir :

- La localisation du méat urinaire chez la femme reste pour moi délicate, le manque d’expérience se faisant parfois ressentir. Je conserve une légère appréhension qu’en au risque de fausse route.

- L’organisation générale du soin reste à améliorer afin de gagner en fluidité et en rapidité d’exécution de l’acte, tout en ne perdant pas de vue l’importance de communiquer avec la patiente.

- Il me reste à adapter ce soin à la morphologie de l’appareil urinaire masculin.

Réalisation autonome de l’acte :

A ce jour, je suis capable d’effectuer seule un RPM par micro-sondage chez une femme, néanmoins la localisation du méat urinaire reste parfois problématique.

Je suis parvenue à mobiliser les connaissances acquises lors des UE 2.10 & 2.8 (cours sur le sondage vésical).

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