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Dissertation Carl Gustav Jung

Par   •  18 Novembre 2018  •  2 672 Mots (11 Pages)  •  497 Vues

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Dans son versant négatif, l’introverti peut se couper des autres et dans sa vision très négative, il devient un asocial et un misanthrope.

L’extraversion

La nature extravertie est mobile et adaptable. Elle se montre enjouée, disponible et curieuse à toutes les sollicitations externes. Le système de valeurs servant de référence et l’outil de mesure fixant les codes et les normes proviennent du monde extérieur. L’extraverti vit et demeure au sein du groupe, où il se sent existé par les différents rôles qu’il y joue. Sa valorisation vient du collectif, ses critères et ses bases étant ceux de la communauté ou de la société. La priorité est l’objet, l’attitude du sujet lui étant soumis. L’extraverti arrive difficilement à entendre et à tenir compte de ses signaux internes tant il se trouve intéressé par ceux émis par les autres. Il présente des talents évidents de communication et de contact avec l’extérieur. Cependant, l’accès et l’écoute à sa demande personnelle lui semblent totalement étrangers. Très sensible à son environnement, l’extraverti possède des capacités d’adaptation et d’intégrations utiles au conditionnement de la société en lui assurant la reconnaissance dont il a besoin.

Dans son versant négatif, l’extraverti perd ses désirs et motivations distinctes au profit de celles des autres. Dans sa version très négative, l’extraverti est influençable et manipulable.

Il ne s’agit pas dans cette classification de catégoriser les individus en deux groupes figés, dans lesquels ils seraient prisonniers sans aucune évolution à l’intérieur du critère auquel ils appartiennent, avec surtout l’impossible de progresser vers la polarité contraire afin qu’elle devienne complémentaire. Ces deux termes représentent une tendance, une certaine disposition à être au regard de la vie. Ce classement ne doit pas être systématique. Sn intérêt se situe dans le fait d’un point de repère au service de différentes orientations.

Quatre fonctions d’orientations

S’il est important de concevoir que tous les introvertis ne fonctionnent pas tous sur le même modèle, il en va de même pour les extravertis. Jung se rendit compte que cette répartition trop large ne différenciait pas suffisamment les individus de ces deux catégories. Il lui apparut indispensable de classer également ces deux attitudes en les subdivisant en quatre fonctions psychologiques fondamentales, processus, qui permet à la personnalité de s’orienter et de s’adapter dans le monde extérieur et intérieur. Dans son livre Types psychologiques Jung écrit :

J’entends par fonction psychologique une certaine forme d’activité psychique qui, malgré le changement de circonstance, reste dans son principe semblable à elle-même. Au point de vue énergétique, c’est une forme par laquelle se manifeste la libido (l’énergie psychique) ; plongée dans la variance du contingent, elle reste dans son essence semblable à elle-même, comparable en cela à une force psychique qui revêt chaque fois une forme déterminée de l’énergie potentielle

Chaque individu possède les quatre fonctions (pensée, sentiment, sensation, intuition) qui s’ordonnent et se valorisent différemment dans la psyché. Par le filtre premier de ces quatre fonctions, tout en sachant que les trois autres sont présentes et agissent de manière plus ou moins importante positivement ou négativement, l’individu appréhende une situation, quelque chose ou quelqu’un.

- La sensation met en évidence qu’il existe une situation, quelque chose ou quelqu’un

- La pensée explique et donne un sens à ce que c’est

- Le sentiment indique si l’on aime ou non cette situation, ce quelque chose ou ce quelqu’un

- L’intuition (fonction plus subtile et plus difficile à cerner), laisse percevoir par pressentiment, par la petite voix intérieure cette situation, ce quelque chose ou ce quelqu’un

Ces fonctions n’ont pas été schématisées de manière arbitraire, ni même ne proviennent de l’imagination de Jung : elles proviennent d’une longue observation de lui-même et de ses semblables. Face à des problèmes identiques, chacun agit et réagit distinctement avec son propre système de fonctionnement.

Le résultat de ces investigations le conduit à ces quatre aspects menant à l’unité humaine globale. La symbolique du chiffre 4 est très forte chez Jung. Comme le montrent les schémas suivants, les fonctions s’opposent et se complètent deux à deux. Ces fonctions symbolisent un axe, un pivot sur lequel s’articule un autre axe, qui révèle une fonction auxiliaire et une autre appelée tertiaire.

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La fonction principale

Pour chacun d’entre nous, il existe une attitude innée dite dominante ou supérieure ou bien encore principale. Elle est acquise et définitive vers trois ou quatre ans et représente le pivot d’articulation de la personnalité. Malgré son apparente évidence, cette fonction ne se laisse pas repérer comme les trois autres, elle dépend du niveau de différenciation de l’individu. Cependant, beaucoup plus accessible à la conscience, elle se présente comme un outil majeur du processus d’individuation et porte une énergie particulière qu’elle peut dispenser au service de son évolution et des trois autres fonctions. L’individu ressent une affinité et une facilité dans l’utilisation de cette fonction qui sera manifestée d’une manière extravertie ou introvertie.

La fonction inférieure

Celle qui fait face à la fonction principale est appelée inférieure. Il est indispensable d’apprendre à collaborer et à intégrer les valeurs annoncées par l’attitude contraire. Cette fonction est une fonction rebelle qui se dévoile de façon plus ou moins archaïque car elle se trouve peu ou pas différenciée, refoulée et inadaptée au monde extérieur. En s’opposant toujours face à la fonction dominante, elle se positionne toujours d’une manière involontaire.

Exemple : quand la fonction dominante est pensée introvertie, la fonction inférieure est alors sentiment extraverti.

La fonction inférieure est en contact permanent avec le concept de l’ombre, et une véritable difficulté surgit également de cette fonction : l’expression de l’animus négatif de la femme et de

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