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L’entreprise Assurances Sécuriplus

Par   •  14 Mars 2018  •  2 955 Mots (12 Pages)  •  616 Vues

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Henri Fayol, avec son administration classique, avait comme objectifs de comprendre les structures adoptées par les grandes organisations, d’améliorer le rôle du gestionnaire, de rationaliser les activités des organisations, d’établir des principes pour permettre l’élaboration de structures assurant une efficacité maximale et de repérer les principales fonctions du processus d’administration. À la suite de ses objectifs, Fayol a établi 14 principes administratifs :

- La division du travail : ce principe est très bien expliqué et mis en place par Assurances Sécuriplus. Tel qu’illustré à la figure 1, nous pouvons constater que cette compagnie possède plusieurs divisions, séparées par d’autres sous-divisions. Ce qu’il faut comprendre, c’est que chaque employé appartient à une division et se spécialise dans ses tâches et connait très bien ses responsabilités.

- L’autorité et la responsabilité : dans le texte, M. Blanchette est autoritaire, mais ne prend pas ses responsabilités de ses dires, comme mentionné : « S’ils prenaient leurs responsabilités à cœur, les choses iraient beaucoup mieux dans le service »[11]. Nous pouvons constater que M. Blanchette émet plusieurs avertissements et menaces à ses employés, mais aucune sanction n’est donnée. Comme le mentionne Fayol, il n’est point d’autorité sans responsabilité, c’est à dire sans une sanction[12]. M. Blanchette ne respecte pas ce principe de Taylor.

- La discipline : ce principe est très bien établi. Lorsque nous regardons la figure 2, nous pouvons constater que les membres doivent se plier aux conventions de la compagnie. Les employés sont assidus; prenons comme exemple que les heures sont établies pour l’arrivée et la distribution du courrier et le paiement.

- L’unité de commandement : tout comme Fayol l’explique, chaque personne ne doit dépendre que d’un chef[13]. Lorsque nous analysons la figure 1, il est clair que ce principe est respecté par Assurances Sécuriplus. Chaque division a un directeur. Chaque employé a un chef, ce qui facilite la communication.

- L’unité de direction : comme le principe de commandement, ci haut mentionné, est respecté, nous pouvons constater que tous les employés travaillent dans un même but et relèvent d’un seul patron pour une seule division.

- La subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général : ce principe ne semble pas élaboré par M. Blanchette, mais il serait important que les buts de l’entreprise priment les intérêts individuels. Mais avec les discussions que M. Blanchette a avec ses employés, tout semble croire que l’entreprise mise sur elle même.

- La rémunération : chez Assurances Sécuriplus, les problèmes reliés aux objectifs et à la productivité ne semblent pas mettre en cause la rémunération, mais il serait intéressant de voir chez les compétiteurs si les salaires sont identiques à Assurances Sécuriplus.

- Le degré de centralisation : ce principe n’est pas respecté par le directeur. Il n’y a aucune décentralisation au niveau du service de M. Blanchette, il veut tout contrôler et ne laisse aucune place à l’ouvrier.

- La hiérarchie : ce principe est bien installé dans la compagnie (figure 1). Tous les employés savent où ils se trouvent dans l’organisation. Le niveau de hiérarchie est bien établi, donc la transmission de communication et de l’information est bien transmise par l’unité de commandement.

- L’ordre : ce principe ne semble pas installé dans la division de M. Blanchette. Ce dernier essai de mettre de l’ordre dans son département, mais pour pouvoir le faire, il faut connaitre les besoins et les ressources sociales de la compagnie.

- L’équité : ce principe est appliqué, lorsque M. Blanchette mentionne : « j’ai envoyé tous les commis aux réclamations suivent des cours, ils ont tous eu 10 heures de formation intensive »[14]. Il est clair que tous les employés ont été traités de façon équitable par la compagnie.

- La stabilité du personnel : ce principe est respecté, lorsque M. Blanchette mentionne à un de ses employés : « Marie Line, tu as autant d’expérience que tout le monde ici »[15]. Cette phrase nous laisse sous-entendre que tous les autres employés possèdent au moins trois ans d’expérience, donc une stabilité est établie dans ce département.

- L’initiative : ce principe n’est pas respecté par Assurances Sécuriplus. Il n’y a pas place à l’initiative. Prenons l’exemple de l’employé Le Scelleur : M. Blanchette explique que Le Scelleur est venu le voir pour l’informer que les commis aux réclamations devraient être consultés afin de pouvoir expliquer les erreurs et suggérer des façons d’améliorer les choses. Fayol mentionne que la liberté de proposer fait aussi partie intégrante de l’initiative[16]. M. Blanchette a refusé d’entendre Le Scelleur. Si M. Blanchette avait gardé l’oreille ouverte, il est fort probable que la moyenne des réclamations traitées par les commis augmenterait pour atteindre la moyenne des autres compagnies d’assurances et la qualité du travail augmenterait. Il ne faut pas oublier que les employés sont sur la première ligne et constatent les points forts et les points faibles.

- L’union du personnel : ce principe n’est pas respecté. M. Blanchette a envoyé à plusieurs reprises des avis écrits à ses employés : « J’ai perdu le compte du nombre de mémos que j’ai envoyé à tous mes commis pour leur souligner qu’ils ne font pas du bon travail »[17]. M. Blanchette mentionne qu’il ne se passe pas une semaine sans qu’il n’ait à écrire à l’un ou à l’autre des commis. Fayol mentionne qu’il faut privilégier les communications verbales plutôt qu’écrites, car elles sont plus saines[18].

Pour conclure sur cette question, on ne peut pas dire que la gestion de M. Blanchette correspond à tous les principes d’administration établis par Fayol, même qu’il va à l’encontre de quelques uns.

Question 3 :

Sur la base des postulats du mouvement des relations humaines et du modèle participatif, quelles critiques pouvez-vous adresser à l’entreprise Assurances Sécuriplus? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les postulats du mouvement des relations humaines et du modèle participatif.

Lorsque l’on parle des relations humaines, il est important de mentionner qu’il existe deux grandes préoccupations : il faut parler d’humanisation versus les conditions ouvrières

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