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La résolution de problème

Par   •  20 Septembre 2018  •  1 118 Mots (5 Pages)  •  402 Vues

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- Une première explication de la différence de difficultés entre les problèmes isomorphes est que l’espace problème va changer : certains habillages de problèmes vont pousser les participants à s’imposer des contraintes qui ne sont pas dans l’énoncé.

- Deuxième explication, selon les habillages la charge en MDT va être différente. En effet lorsqu’on raisonne cela se passe dans la MDT. Elle a une capacité limitée. Or certains habillages vont remplir la MDT d’un certain nombre de connaissances car c’est notre fonctionnement mental : dans certaines situations quotidiennes des connaissances nous viennent automatiquement en MDT (pas besoin de réfléchir lorsqu’o fait fasse un interrupteur par ex).

Dans le problème de la tour de Hanoï on n’a pas bcp de connaissances en MLT à ce sujet qui nous viennent en MDT. Pour le problème de l’ascenseur au contraire on va avoir des acquis en rapport avec le fonctionnement d’un ascenseur qui vont nous venir en MDT automatiquement. Ces connaissance vont nous être inutiles mais vont surcharger la MDT. Le problème de l’ascenseur est plus difficile parce que nous sommes différents face à ce problème. Nous avons moins d’espace libre pour raisonner.

Pour le problème des monstres, on a trop peu de connaissances sur les monstres et leur monde etc. Il y a un coût important à maintenir en MDT les règes de bases et les modalités, cela surcharge d’entrée de jeu la MDT. On en vient à la notion de surcharge cognitive : des situations peuvent être plus ou moins facile selon le fait que des connaissances utiles ou non surchargent la MDT

Problème en insight : qui se résout en tout ou rien.

Exemple de l’échiquier écorné. Insight : tout à coup la lumière s’éteint, on conceptualise d’emblée ce qu’il faut faire. Bcp de problèmes ne ont pas de ce type-là. Ds le pb de l’échiquier ce qui est compliqué c’est d’avoir une idée de la notion de parenté (un domino c’est une case noire et une case blanche). Le chercheurs ont construit plusieurs versions de l’échiquier pour montrer que ce qui est important c’est abandonner cette notion de parité. Le pb devient plus facile si on met des mots à la place des couleurs : pain / beurre. Les participants conceptualisent plus facilement que un domino va couvrir pain + beurre. Le concept clé vient tout à coup, le pb devient alors évident.

Il y a très peu de transfert entre les pb : résoudre un premier pb identique mais à l‘habillage plus évident n’entraine pas une meilleure réussite. Il existe une version plus simple du problème de l’échiquier appelé pb du bal : « Un bal est donné, dans lequel sont présent 40 personnes, dont 20 femmes et 20 hommes. 20 couple mixtes se forment et commencent à danser. Au bout d’un moment 2 femmes quittent le bal. Il reste 38 personnes. Est-il possible de former 19 couples mixtes pour poursuivre le bal ? » La réponse est évidente, tout le monde trouve la solution. Mais résoudre ce problème avant celui de l’échiquier n’améliore pas la résolution de celui-ci. Il faut qu’il y ait un insight : conceptualisation de la notion de parité. On peut l’augmente en rendant plus saillante la parité dans le pb lui-même, mais faire des pb similaires avant n’augmente pas cette conceptualisation.

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