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Cours de psychiatrie et psychologie criminelle

Par   •  23 Octobre 2018  •  22 079 Mots (89 Pages)  •  666 Vues

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Le psy doit garder en tête le principe de non punition mais de soin pour le fou criminel. Soin avec rigueur car c’est une meilleur solution que l’enfermement (qui rendra le fou pire qu’à son entrée). On demande ainsi aux psy de se prononcer sur la dangerosité alors que ce n’est pas leur principale activité.

Inflation des soins sous contrainte notamment injonctions devenant de plus en plus longues.

Le psychiatre et la justice pénale

Choper le diapo !!

La loi Taubira a entériné le fait que la notion de trouble mental devait entrainer une atténuation de la peine : art 122-1

Al 1 : l’auteur est non coupable car l’acte ne lui est pas imputable (élément moral). Chez le dément il n’y a pas d’élément moral car le discernement est aboli.

Al 2 : existence de malades mentaux qui ne sont pas aliénés, ils commettent des actes mais ils ne sont pas répréhensibles car le trouble altère (seulement) le discernement et/ou entravant le contrôle des actes. Mais la J° tient compte de cette circonstance lors du prononcé de la peine.

→ Fortes critiques donc la loi Taubira a tenté d’éclaircir ce point en posant des règles un peu plus précises :

*peine privative de liberté réduite d’un tiers

*réclusion criminelle détention à perpétuité ramenée à 30 ans

*mais la J° peut décider de ne pas appliquer cette diminution (liberté d’actions des magistrats) et ordonner l’application d’un soin en fonction de l’état de l’individu avec la peine (soins en détention).

Pas de catalogue des pathologies pour lesquelles l’art s’appliquerait car chaque cas est particulier.

Pour apprécier le trouble, l’expertise doit se situer au moment des faits pour répondre aux questions de l’art 122-1.

Cependant, les experts savent quelles pathologies se rangent dans le 1er ou 2e alinéa :

1er alinéa : psychoses délirantes (psychoses toxiques : vulnérabilité mentale ou simple conséquence des stupéfiants), le sujet peut avoir des hallucinations. Les troubles majeures de l’humeur (ex : personne mélancolique peut faire un suicide altruiste, exaltation maniaque : agitation désordonnée). Aussi troubles paranoïaques, troubles de la conscience (« maladie psychique » : confusion mentale), épilepsies (état de « mal épileptique » peut entrainer des troubles du comportement ou état post crise où la personne est confuse), démences (détérioration mentale). Ce sont des hypothèses rares car le dément profond est grabataire si le trouble est présent depuis longtemps. Les sujets sont plus criminogènes au début de la démence (al 2). Il y a aussi les retards mentaux des personnes insuffisantes mentales.

2e alinéa : sur l’altération ou l’entrave, plus difficile à déterminer. Ici, état pas complètement délirant (sub-délirant), état de dissociation mentale, crime passionnel où souvent la personne est paranoïaque. Aussi état limite (border line) entre la névrose et la psychose. Troubles intellectuels, toc et compulsions. Rôles des toxiques.

Les pathologies psychotiques

Délire : à côté de la réalité, fausse perception, c’est une production mentale pathologique, c’est un motif d’aliénation.

(En psychose, il y a un poids de la génétique familiale contrairement à la névrose).

Schizophrénie / paranoïa : souvent ces troubles font délirer (schizophrène délirant).

Dans ces cas, on délire et la réalité se transforme, on perçoit ce monde déformé (maladie du cerveau). Ou alors on croit à l’illusion, à l’hallucination (voix intérieure). Ceci est différent de l’imaginaire, du fantasme.

Aujourd’hui, on parle d’état psychotique (aigu au moment des faits), c’est la forme la plus grave de maladie mentale car la personne est malade à son insu, il n’est pas conscient de son trouble. Elle s’accompagne donc souvent de l’anosognosie (pas conscience de son propre mal).

Le névrotique est conscient de ces tocs, obsessions etc.

Il y a différents caractéristiques des états délirants : aigu ou chronique, thématique, mécanisme, adhésion, systémique (jaloux, pas pour le schizo, pour lui c’est un délire paranoïde).

Les psychoses aiguës :

-bouffée délirante aigue

-pharmaco psychose

-psychose maniaco-dépressive (accès maniaque, mélancolie délirante). Parfois la manie ou la mélancolie peut être délirante.

-confusion accompagne souvent le délire, cela décrit un trouble de la conscience.

Cette psychose aigue peut être un symptôme d’une maladie déjà présente.

THEME II - Psychologie générale

Introduction :

La familiarité du sujet/ matière de la psychologie la met à part des autres sciences. Nous ne devons pas confondre familiarité et maitrise. Même si nous avons des théories de prédilection quant aux motifs et aux actions des gens, cela ne signifie pas qu’elles sont correctes. La psychologie laisse de coté les institutions et utilise les outils objectifs de la science pour découvrir comment fonctionne vraiment le mental et les réelles motivations du comportement humain.

I/ Ancienne école- Nouvelle école

Anthropologie : Etude du genre humain. Parmi les domaines traités: les origines et le développement des races humaines, leurs caractéristiques biologiques, la structure des croyances et des coutumes sociales. Vient du grec anthropos ( homme) et logos ( science).

Ça : Terme freudien désignant l’aspect instinctif de la personnalité qui cherche la gratification immédiate. Ses pulsions primitives sont limités et contrôlées par le moi. Bien que la ça soit souvent associé au comportement antisocial, il est aussi responsable des instincts essentiels à notre survie tels que la faim, la soif et l’instinct de reproduction.

Conflit de personnalités: désaccord entre différents

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