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Psychologie Clinique

Par   •  7 Décembre 2017  •  5 756 Mots (24 Pages)  •  586 Vues

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avec ses patients. On exige du psychologue qu’il soit attentif, un savoir faire, qu’il sache déchiffrer une situation, qu’il sache quoi saisir…

1.1.5 Domaines d’intervention

La psychologie clinique est caractérisée par la démarche ; notamment dans les domaines comme la pathologie mentale.

La différence entre la psychologie clinique et psychopathologie est l’existence d’une clinique du normal et d’une psychopathologie qui n’utilise pas la méthode clinique ; la psychopathologie clinique est un sous-ensemble de la psychologie clinique.

(Clinique du travail → comprendre le rapport d’une personne à son activité. // psychologie du travail // ergonomie

Clinique de l’enfant, de la santé → elle peut se donner pour but l’étude des facteurs mentaux qui jouent un rôle dans l’évolution d’une maladie ; de la famille …. // de la psychologie de l’enfant / de la santé / de la famille)

On peut la mettre en oeuvre dans pas mal de domaines. Historiquement, dans le domaine de la pathologie mentale. Depuis son apparition, il y a eu d’autres objets que la pathologie comme par exemple l’handicap, le phénomène de la parentalité, de la transmission intergénérationel, de la marginalité, de la précarité, du travail…

On peut différencier à partir des lieux d’intervention : milieux psychiatriques, milieux médicaux, les crèches, l’aide social à l’enfance, en prison…

On peut d’une autre manière différencier selon les phases du développement de la personne : des nourrissons, de l’adolescent, de l’adulte, de la personne âgée…

On peut avoir cette même attitude clinique avec des entités plus complexe comme s’adresser à des groupes, des familles ou même des institutions.

Ex: la psychologie de la santé peut se donner comme objet l’étude des facteurs et processus psychologique qui joue un rôle dans le survenu et l’évolution d’une maladie, on est dans l’observation de processus mentaux.

L’humain est une sorte de totalité inachevée qui va évoluer en permanence.

En psychologie clinique, l’entretien est très proche, mais va se distinguer avec des techniques, des visés diagnostic, des entretiens thérapeutique ou des entretiens de recherches.

1.2 Les méthodes en clinique

1.2.1. Les deux niveaux d’analyse

La méthode clinique est caractérisée par l’étude des cas dans leur individualité.

Le premier niveau : c’est le recueil des informations à travers l’entretient et l’observation

Le second niveau : l’élaboration / la réflexion approfondie du cas à partir de ces informations recueillis.

→ trois critères : saisir la dynamique : elle prend en considération les forces psychiques qui sont en tension, la genèse et la totalité : qui va évoluée en permanence dans ces champs de tensions dans la genèse.

1.2.2 L’entretient

• Les éléments informatifs :

Outil principal du travail du clinicien

En psychologie clinique assez proche de la communication ordinaire, mais accompagné ensuite dans le but de faire un diagnostique, d’un but thérapeutique ou bien dans le but de faire une recherche.

Le langage peut permettre de reconnaître certain mécanisme de défense.

Dans l’entretient il y a des éléments d’informations qui sont directement présentés dans le discours du patient ; mais il faut aussi y voir des éléments informatifs à travers la syntaxe, dans la forme / la construction même du discours.

(exemple : un schizophrène peut s’arrêter en plein milieu d’une phrase sans jamais la reprendre)

• La conduite de l’entretient clinique : répond à un certain nombre de principes :

- « neutralité bienveillante » : qui est le caractère principal de l’entretient clinique, ne correspond pas à une neutralité objective les opinions du psychologue ne doivent pas intervenir dans l’entretient, pas de jugement moral, exigence éthique et technique (le psychologue doit se connaître soi même pour contrôler sa parole, ses pensées au cours de l’entretient), il n’existe pas d’entretien clinique sans référence théorique et sans représentations des phénomènes psychique, les réactions émotionnelles vont être dut à ce que dit le patient et à la position même du psychologue et elles vont avoir une conséquence sur la conduite de l’entretient

- le cadre de l’entretient correspond au maintient du caractère professionnel

- Un entretien est bien plus qu’un dispositif qui permet seulement de recueillir des informations

- L’entretient ne laisse pas le patient dans une position passive, il ne doit pas se contenter de décrire ses symptômes comme lors d’un entretient médical.

- Savoir écouter est un acte qui produit une conséquence qui est l’ouverture de la parole, les patients peuvent alors dire ce qu’ils ne diraient hors de ce cadre de confiance / de protection et ils le disent car ils savent que leurs paroles vont être entendu grâce au savoir faire du psychologue.

• Les effets thérapeutiques :

Le fait de parler de l’origine d’une souffrance a un effet libérateur / de soulagement (abréaction) ; cela permet aussi de décharger l’intensité de l’angoisse du patient quasi immédiatement.

L’échange verbal permet au patient de penser et de libérer sa pensé qui se serai sidérée avec le traumatisme (sidération mentale) dans un cadre structuré et protecteur pour le patient car il ne s’agit pas seulement d’une simple discussion.

Des pensées émergent et elles vont elles-même amenées à un nouveau questionnement.

Compréhension des signes verbaux, comprendre les mots utilisés dans leur sens premier et métaphorique.

Se décentrer par rapport à soi et se recentrer par rapport à la vision du patient, comprendre les représentations que l’autre se fait, pour mieux interpréter ce que l’autre dit.

Reconstruction : une fois qu’on a saisi tous les éléments il faut essayer de construire

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