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Histoire de la psychologie.

Par   •  22 Mai 2018  •  2 138 Mots (9 Pages)  •  698 Vues

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La compréhension vient à travers NIETZCHE et l’exégèse avec l’interprétation des textes religieux, ainsi la découverte de la psychanalyse et l’interprétation du signe. Il faut, cependant souligner que ce n'est là que la reprise exégèse formée a Alexandrie des siècles auparavant.

Pour conclure cette partie sur les termes expliquer et comprendre, FOUCAULT déclare qu'il est important d'utiliser à la fois les deux termes : expliquer et comprendre, pour être dans l'exactitude.

Nous pouvons maintenant discuter des différents rapports entre la psychologie et les autres formes culturelles. FOUCAULT étant à la fois psychologue et philosophe, il parle d'abord de la corrélation entre la psychologie et la philosophie, philosophie qu'il définit comme étant la forme culturelle la plus générale pour réfléchir à ce qu'est l'occident. Il y a donc un conflit entre les psychologues et les philosophes qui se placent tous deux en tant que penseurs de l'être humain. Cependant, la psychologie, et au travers de la psychologie les sciences humaines (ce que n'est pas la philosophie, car la philosophie est juste une forme de réflexion), sont depuis le début du XIXè siècle dans un rapport très entremêlé avec la philosophie. Cette dernière avait circonscrit à l'aveugle le domaine de l'âme et de la pensé. Les sciences humaines exploitent donc ce terrain de manière claire et précise, car il avait été laissé pour compte par les philosophes. FOUCAULT dit par ailleurs, que la philosophie est une discipline que les sciences humaines se doivent de reprendre et continuer avec les instruments appropriés afin d'approfondir la recherche et la réflexion.

FOUCAULT, parle ensuite d'un rapport entre la philosophie et l'anthropologie, sa nature première de philosophe reprenant le dessus. Il commence en expliquant qu'à son sens, l'anthropologie n'est pas l'étude des cultures extérieures à la notre, mais qu'il s'agit d'une structure proprement philosophique qui fait que les problèmes de la philosophie sont logés dans ce domaine qui peut être appelé celui de la « finitude humaine ».

Comme l'on philosophe uniquement sur l'homme en tant qu'être fini, toute philosophie est selon ce raisonnement une forme d'anthropologie. La philosophie devient donc la forme culturelle à l'intérieur de laquelle toutes les sciences de l'homme sont possibles, et par suite logique la psychologie.

La philosophie, et la psychologie sont donc liés et ne peuvent exister l'une sans l'autre.

Pour finir cette analyse de cet entretient, il faut parler de FREUD, qui a été d'une importance capitale dans l'avancée de la psychologie. FREUD était un médecin neurologue autrichien, fondateur de la psychanalyse, et instigateur de l'importance du transfert (base de la psychologie clinique), qu'il découvre au sein de ses études sur l'hystérie. Même si certaines de ses affirmations sont maintenant discutables, il est l'un des pionnier de la psychologie, puisque fondateur de la psychanalyse et de la talking cure. Elle repose sur l'hypothèse de base du déterminisme psychique. Une pensée, un rêve, un acte manqué, un lapsus, un symptôme, voire une action ne surviennent jamais par hasard et expriment et traduisent toujours, parfois symboliquement, un conflit psychique inconscient. Ce conflit interne est vu comme la résurgence du passé plus ou moins archaïque d'un désir ou du besoin qui s'est déjà et originellement heurté à une impossibilité (censure, surmoi, moi-idéal...). Devant cet interdit, la dynamique pulsionnelle implique le principe de répétition qui fait que le désir ou le besoin se répète sous une forme symptomatique ou, plus allégée comme par un rêve ou lapsus. La répétition est ce qui fait que la cure, si elle est menée dans les règles de l'art, reproduira immanquablement le conflit qui pourra alors être rendu conscient, interprété par l'analyste dans le cadre de la dynamique « transféro-contre-transferetiel » et perlaboré par le patient. (élaboré par le patient pendant le travail psychanalytique)

La psychanalyse est la science de l'inconscient qui au final rejoint la science du conscient, car elle rend conscient ce qui est inconscient. En découvrant l'inconscient, on découvre que les problèmes ne sont pas purement psychologiques, et que le psychisme à une influence sur le corps, ce qui fait que l'on peut admettre que les philosophes avaient tort lorsqu'ils opposaient le corps à l'esprit. C'est donc une expérience à la fois consciente et inconsciente qui prend le dessus sur tout le reste, et qui, au final, ne laisse de place qu'à une seule discipline générale qui ne fait aucune opposition : la psychologie.

L'inconscient à littéralement été découvert par FREUD, il s'agit d'un mécanisme se trouvant en chacun, et indiquant des refoulements. C'est la découverte d'un texte à déchiffrer, la clé de la psychanalyse (découverte d'une sorte de sol absolu pour une herméneutique possible ). L'inconscient est une parole et non une langue, c'est quelque chose de déposé dans l'existence de l'homme qui se découvre lors de la psychanalyse. Chaque texte est individuel, il est tout simplement impossible d'en trouver deux identiques. Il faut insister sur le fait qu'il s'agit de déchiffrement, car c'est un texte dont on a la clé, et non de décryptage, car pour un décryptage, il faut d'abord en trouver la clé. Le psychanalyste, par conséquent le psychologue, n’interprète pas, il va chercher dans le matériel même du langage, pour ensuite chercher ce que cette matérialité veut dire. Enfin, il va chercher quelle loi régie la signification de ces signes, on atteint donc la sémiologie, un problème de métaphores et de métonymies. Cela mène à la compréhension et l'explication des procédés selon lesquels un ensemble de signes veut dire quelque chose.

La psychanalyse est donc ce qui a fait de la psychologie une science, et l'a différencié de la philosophie, même si ces deux disciplines resteront toujours très liées.

Pour conclure cet essais, j'ai décidé de m'arrêter sur la manière dont FOUCAULT répond à la question de BADIOU : « Si vous aviez à enseigner dans une de nos classes terminales ce qu'on appelle la psychologie, comment vous y prendriez vous ? »

FOUCAULT répond alors qu'il serait à la fois professeur de philosophie et de psychologie.

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