Concepts de base en psychologie
Par Stella0400 • 21 Octobre 2018 • 817 Mots (4 Pages) • 2 027 Vues
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Le psychodrame et le sociodrame sont tous les deux des méthodes de guérison des complexes. Il s’agit, plus précisément de thérapies de jeu où le sujet va monter sur scène pour jouer un rôle qu’il doit imaginer et dans lequel il est censé se projeter (psychodrame) et où plusieurs individus qui sont en relation vont monter sur scène pour y jouer leurs conflits et les résoudre (sociodrame).
11. Vers quoi le complexe d’infériorité pousse-t-il celui qui en souffre ?
Le complexe d’infériorité pousse celui qui en souffre à se mettre en situation d’échec pour justifier ce sentiment de délectation amer qu’il éprouvera une fois que son échec sera constaté.
12.Que pouvez-vous conclure sur le complexe ?
Un complexe est un ensemble structuré de représentations et de souvenirs fortement chargés d’affectivité, généralement inconscient et influençant de manière perturbatrice certaines conduites du sujet complexé. Ainsi, alors qu’un sujet « sain » (c’est à dire non complexé) va réussir à modifier ses convictions en fonction des leçons qu’il va apprendre dans la vie, le sujet complexé va quant à lui se nourrir uniquement des indices qu’il se forge par lui-même et va se conforter dans son dogmatisme. En effet, le sujet complexé a des opinions bien arrêtées qu’il considère comme des vérités absolues.
En outre, deux points de vue divergent. En effet, Freud considère qu’il n’existe qu’un seul et unique complexe qu’il considère comme fondamental : le complexe d’Oedipe. Jung, en revanche, considère qu’il existe plein d’autres complexes qui sont tout aussi importants que ce complexe d’Oedipe. Mais c’est au regard de la psychopathologie moderne que l’on se rend compte que ce sont les idées de Jung qui ont prévalues sur celles de Freud puisque le terme de « complexe » ne se résume pas à une seule idée. En effet, on peut aujourd’hui voir qu’il existe plusieurs complexes, à l’image des complexes d’Oedipe, d’infériorité, de castration, de culpabilité, d’exclusion, de Caïn mais aussi des complexes d’insécurité, de supériorité ou encore de Peter Pan,…
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