Les principaux déterminants de la consommation

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Les dépenses liées à l’habillement ont également diminué. Il s’agit pourtant d’un besoin primaire pour l’individu. Le budget en habillement des ménages ne progresse pas dans les mêmes proportions que leur revenu. Cela s’explique par la hausse des importations à plus faibles coûts, grâce à des coûts de production moins élevés à l’étranger. Les produits se sont diversifiés, les grandes surfaces se sont développées. La part consacrée à l’habillement dépend plus des goûts du consommateur que du niveau de vie.

Le logement représente le premier poste de dépenses en France. Depuis 1960, la part consacrée au logement s’est fortement accrue. Toutefois, depuis 2007, elle a légèrement diminué suite à une hausse des prix de l’immobilier. On observe de plus en plus de français qui cherchent à devenir propriétaire, afin de faire face à des dépenses de logement différentes (le coup du loyer remplacé par le coup de l’emprunt). On observe également un coup des loyers de plus en plus élevés, du à un effet-prix et un effet-volume. En 2007, la part des dépenses des ménages consacrée au logement, au chauffage et à l’éclairage représentait 25% de leur consommation. Actuellement, les ménages privilégient les achats de renouvellement du mobilier, et non à un gros équipement électronique de leur logement.

Les secteurs de l’automobile, de communication et des loisirs ont eu aussi connu une forte croissance. Il est nécessaire pour les ménages de se déplacer, et ainsi de réserver une large part de leur budget dans les transports et l’achat d’un véhicule, malgré des coups d’utilisation élevés (entretien, réparation, carburant, etc..) : le taux d’équipement en véhicules individuels s’élève avec le niveau de vie. Quant à la part du budget des ménages réservés aux dépenses de communication et de loisirs, elle a connu l’une des plus fortes croissances, passant de 10% du budget de consommation en 1960 à 16% en 2007. Cet essor est essentiellement du au développement des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) et à l’achat de biens pour les loisirs et les dépenses en jeux de hasard.

Enfin, les dépenses de santé croissent avec le niveau de vie. Pour ce poste de dépenses, une partie est prise en charge par les administrations publiques (éducation, logement, maladies, etc..). Grâce à l’assurance maladie, les dépenses de santé directement payées par les ménages ne représentaient que 4% de leur budget en 2007. Les collectivités prennent en charge une grosse part des dépenses de santé.

Conclusion :

La consommation des ménages dépend de déterminants économiques et sociaux, analysés par des économistes et sociologues. Cependant, et depuis 50 ans, la consommation n’a cessé d’augmenter. Les Trente Glorieuses ont marqué un essor dans la consommation des ménages français. Les dépenses liées au logement, à l’automobile, à la communication, aux loisirs ou encore à la santé n’ont cessé de représenter une part plus importante dans le budget des ménages, alors que les dépenses liées à l’alimentation et la santé ont diminué.

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