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Mobilité internationale

Par   •  23 Juin 2018  •  21 902 Mots (88 Pages)  •  433 Vues

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http://www.iledefrance-international.fr/ (le portail des entreprises franciliennes à l’international)

voir je suis intéressé par un pays

http://pvtistes.net/destinations/ voir les livres gratuits sur les destinations

- Repérage connaissances générales des raisons d’un départ à l’étranger :

http://www.credoc.fr/pdf/Sou/Mobilite_internationale_JEUNES.pdf

a) http://www.berlitz.fr/upload/pdfs/Observatoire_expatriation_livre_blanc_2011.pdf

« Pour cette édition 2011, nous avons voulu nous concentrer plus particulièrement sur

leur retour dans leur pays d’origine, stade pour eux non plus d’apprentissage mais de

maturation qui doit permettre, en principe, à l’entreprise qui a investi pour leur départ à

l’étranger, de les rentabiliser, de tirer parti de leur savoir-faire à l’international, bref de leur

“valeur ajoutée“ pour peu que les structures et les relais nécessaires à cela fonctionnent au

siège. Il ressort de cette enquête que 68 % des expatriés ne se sentent “plus tout à fait la

même personne” au retour, notamment en terme de “connaissance des cultures, de

tolérance, d’ouverture d’esprit”… C’est déjà cela découvrir les vraies richesses de la

mondialisation. »

b) Expatriation: tendances et pratiques actuelles

L’expatriation fait rêver… surtout les jeunes

Le nombre de français expatriés âgés de 18 à 25 ans a progressé de 14% en 5 ans, entre 2008 et 2013. Près de 158 000 jeunes Français* vivent aujourd’hui à l’étranger, et la tendance ne semble pas prête de s’inverser dans cette tranche d’âge.

Un rapport parlementaire paru en 2014 estime à plus de deux millions le nombre de Français à l’étranger fin 2013, dont 1,6 million officiellement enregistrés, soit un chiffre en hausse de 35% depuis dix ans. Cette tendance, observée au niveau national, est encore plus prononcée chez les jeunes pour de bonnes et de mauvaises raisons : les bonnes raisons, c’est que cette génération est mobile, part plus souvent que ses aînés dans le cadre de ses études et n’a pas encore d’attaches familiales pouvant être un frein à un départ. La mauvaise raison est d’ordre conjoncturel : faute de trouver un emploi en France, certains misent sur un avenir meilleur, ailleurs.

Les destinations favorites des moins de 30 ans peuvent être classées selon trois catégories : les destinations facilement accessibles géographiquement (Grande-Bretagne, Allemagne, Belgique, Suisse), celles dont on peut dire qu’elles sont « loin mais proches », comme le Québec, proche de par la langue, et enfin celles qui font rêver mais ne sont pas forcément simples à appréhender, surtout pour une première expatriation, comme l’Asie.

Plus de la moitié des jeunes part dans le cadre d’un programme

Sur les quelques 158 000 jeunes Français qui vivent aujourd’hui à l’étranger, plus de la moitié est encadrée par un programme international, reposant sur un accord bilatéral avec la France.

On peut citer le PVT (Permis Vacances Travail), véritable bon plan puisqu’il permet de joindre l’utile à l’agréable : des vacances et la possibilité d’exercer un petit boulot en toute légalité durant une année. Des accords PVT existent avec, entre autres, l’Australie, la Nouvelle Zélande, le Canada, mais aussi la Corée du Sud, l’Argentine, Hong Kong. Depuis le 1er janvier 2015, le Canada a rallongé la durée de ses PVT pour les Français : ils sont désormais de deux ans au lieu d’un. Réservés aux moins de 30 ans, les PVT concernent 40.000 Français chaque année.

Autre programme très apprécié, le VIE (Volontariat international en entreprise), via lequel des entreprises françaises confie à un jeune une mission professionnelle à l’étranger, contre une indemnité mensuelle comprise entre 650 et 3300 euros. Le VIE concernait, en 2014, plus de 8.000 jeunes âgés de 28 ans maximum.

Enfin, le programme Erasmus, rebaptisé depuis peu « Erasmus + », permet à des étudiants de réaliser une partie de leurs études dans un autre pays européen. Ils perçoivent une allocation mensuelle comprise entre 150 et 300 euros par mois selon le coût de la vie local. Ce programme financé par l’Union européenne, et rendu célèbre par le film de Cédric Klapisch, « L’Auberge espagnole », fait un véritable carton : plus de 35 000 Français en bénéficient chaque année.

Christina Gierse

* Source : Registre mondial des Français de l’étranger, 2013.

2.

(Boursier.com) — La "fuite des cerveaux" est un phénomène qui inquiète de plus en plus les pouvoirs publics... Le Conseil d'analyse économique s'est donc penché sur le sujet afin de trouver des solutions pour favoriser le retour des Français partis à l'étranger tout en attirant les expatriés qualifiés.

Plusieurs freins

Si le taux d'émigration reste nettement inférieur à celui de nos voisins européens, en particulier Allemands, Britanniques et Hollandais, le CAE note que, dans le même temps, "la France parvient moins bien que d'autres pays à retenir ses étudiants étrangers, après l'obtention de leur diplôme".

Parallèlement, la France mène une politique active d'accueil des étudiants étrangers, via des programmes comme "Erasmus". Ceci "est un moyen d'attirer des immigrants qualifiés, à condition toutefois que les étudiants restent dans le pays à l'issue de leurs études", fait valoir le CAE. Or, "le taux de rétention" de ces étudiants est de seulement 4% en France, contre plus de 100% dans les pays anglo-saxons.

Pas de convention

Plusieurs éléments semblent freiner le retour des Français d'une part et l'arrivée

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