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La gouvernance mondiale face aux inégalités

Par   •  26 Juin 2018  •  2 154 Mots (9 Pages)  •  516 Vues

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En effet la spécialisation internationale du travail renforce les inégalités selon deux aspects, le premier étant de l’ordre de l’attractivité dût aux dotations factorielles et la fiscalités, le deuxième étant de l’ordre de la maîtrise d’accès aux technologies, d’investissement dans la recherche et de l’innovation. Pour illustrer simplement la dominations continuelle des pays développer dans le temps : Les 35 pays de l’OCDE, l’Organisation de Coopération et de Développement Économique, consacrent un budget en milliards de dollars à la recherche et au développement supérieur à la production économique totale des 30 pays les plus pauvres de la planète. Par exemple l’accès aux nouvelles technologies, qui pourrait être un élément d’atténuation de ces disparités, est au contraire de plus en plus un facteur d’aggravation de ces inégalités : 3 millions de personnes ont accès à internet en Afrique, soit l’équivalent au nombre d’internautes pour la seule ville de New York. Il est donc important de parler des inégalités Nord-Sud bien que réduite, persistant dans le temps. Depuis le XVIe siècle Les relations Nord-Sud sont fondées sur des logiques de dominations et d’exploitations. C’est ce que nous allons observer avec la gestion et la répartition des pouvoirs politiques dans les institutions internationales dans l’optique d’une gouvernance mondiale. Commençons d’abord avec la mise en place du G8, avec les 8 puissances mondiales économiques, l’Allemagne, le Canada, Les Etats-Unis, la France, l’Italies, le Japon, la Russie, maintenant évolué en G20, que depuis 1998, avec l’ajout de nouveaux membres comme l’Australie, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l’Argentine, l’Inde, le Mexique, la Turquie, l’Indonésie, l’Arabie Saoudite et l’Afrique du Sud. Cependant malgré la création du G2O, seulement les 7 premières puissances mondiales ont été invité et réunis le 26 et 27 mai 2016 du sommet du G7 à Shima au Japon, représentant encore actuellement le « club » très fermé des pays les plus riches du monde. Il est important de noter qu’au sein de la banque mondiale, le G7 cumule 43% des droits de vote, l’ensemble des pays de l’OCDE possède eux 61,5%, alors que 83 pays possèdent chacun moins de 0,1% des voix. De plus la gouvernance mondiale au sein des grandes institutions, a tout d’un régime censitaire : les Etats-Unis disposent ainsi de 17,4 % du capital, et donc des droits de vote au sein du conseil d’administration du Fonds monétaire international, le FMI, la France de 5%, soit plus que l’ensemble des Pays les moins avancés, les PMA. Concernant les Nations Unies, qui repose en principe sur la règle « un pays = une voix » n’échappe pas à cette concentration du pouvoir des grandes puissances mondiales. En effet quatre des cinq membres permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies sont des pays développer, les cinq membres sont : les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Russie et la Chine.

Toutes ces inégalités doivent être modifié à long terme avec différents types de solutions et de sanctions. Premièrement à fin de rééquilibrer la place de chaque pays dans le monde, il faudrait possiblement créer un espace mondial de solidarité et de redistribution des richesses. Cela permettrais même si cela est utopique actuellement d’éviter que seul la loi du marché international dicte l’organisation politique et économique du monde. Les FTN comme nous l’avons expliqué précédemment favorise le régressement sociale, c’est à dire, baisse, voir aggrave les conditions de vie humaine, augmente la précarité, facilite la privatisation de l’accès aux ressources indispensables à la vie actuelle. Le commerce international doit être soumis aux droits économiques, sociaux et culturels et à des normes sociales et environnementales. Une des solutions possibles à ce problème serait un système bancaire et une fiscalité internationale efficace et équitable, qui suppose tout à la fois la généralisation des systèmes de protection sociale, une souveraineté en matière de politiques monétaires, fiscales, salariales, financières et sociales. Il assurerait un flux de ressources prévisible et continu et encore une fois réduirait les inégalités entre les pouvoirs attractifs de chaque pays. Bien sûre, est là tout l’enjeu de la gouvernance mondiale, comment concilier croissance et développement à l’échelle mondial, alors que tous les pays ont un fonctionnement unique et plus ou dégradé par la domination des premières puissances économique. Comment trouvé un fonctionnement accommodant les intérêts si différents des pays développés, en développement et les moins avancés. De plus une fois établis comment faire respecter se fonctionnement ? Aujourd’hui la gouvernance mondiale n’a pas de fondement juridique, elle met en application le principe du « soft law », c’est à dire qu’elle ne détient qu’un contenu humain et moral et n’a que pour sanction la stigmatisation de l’opinion publique internationale. Il donc impossible pour l’instant de faire respecter comme je l’ai dis auparavant une fiscalisation international ou autres. Il est important de maintenir l’aide publique au développement et ainsi les pays les plus riches doivent se conforter à leur engagement de porter l’APD à 0,7% de leur PIB. De plus la lutte pour la démocratie et contre la corruption, au Nord comme au Sud, sont indissociables de la mobilisation des ressources internes et externes en faveur du développement et de la réduction des inégalités.

Toutes ces inégalités sont sources de conflits pour l’accès et la prise de contrôle des sources disponibles mais aussi des flux migratoires massifs et incontrôlables et sont donc insoutenable à moyen et long terme. De plus les sociétés transnationales s’appuient sur es inégalités pour mettre en concurrence généralisée les travailleurs et réduire les coûts du travail. D’un point de vue des ressources environnementales, les dégradations comme l’érosion des sols, la désertification, le réchauffement climatique ou encore la pollution industrielle touchent en premier lieu les populations les plus pauvres et sont encore une fois un facteur supplémentaire d’accroissement des inégalités. Il est nécessaire de comprendre la notion de développement durable dans les futurs engagements des objectifs d’une gouvernance mondiale, mais pas que, Ils doivent comprendre aussi les caractères conflictuels des modèles et politiques de développement ainsi que le caractère contradictoire entre les intérêts du travail et du capital, et des dominants, dominés. Leurs solutions doivent être économiquement efficace, écologiquement soutenable, socialement équitable, démocratiquement fondé,

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