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mondiale. D’abord elle sera frappée par la Grande Dépression dans les années 1873- 1896, qui ralentit l’économie au moment où la concurrence des États-Unis et l’Allemagne est forte (lors de la deuxième révolution industrielle), puis face à la Première Guerre mondiale, le pays s’endette auprès des Américains. Malgré tout, le Royaume-Unis contrôle encore près de la moitié du commerce mondial et la livre reste la monnaie principale d’échange.

La Fin du XIXème siècle est marqué par le déclin des Britanniques et par la montée en puissance des États-Unis. Les échanges commerciaux de l’entre-deux-guerres restent toujours effectuées avec la livre sterling, mais le nouveau modèle d’Amérique permet au pays de devenir la nouvelle puissance économique mondiale, celles-ci s’inspirent des principes du taylorisme et du fordisme. Avant la crise de 1929, le pays réalise plus de 40% de la production industrielle mondiale. Les biens de confort sont vendus en masse grâce à la nouvelle classe moyenne qui devient majoritaire, une société de consommation se place comme le nouveau style de vie, l’« Americain way of life »

La crise de 1929, due à la création massive de biens, principalement de voitures, déstabilise le pays et se diffuse dans le reste du monde. Ce qui montre que les États-Unis sont véritablement devenus le centre de l’économie mondiale. La Seconde Guerre mondiale montre aussi leur capacité à mobiliser des ressources industrielles et technologiques. En 1945, les États-Unis produisent plus de 50% de la richesse mondiale alors qu’elle n’a que 6% de la population. Cette montée au pouvoir du pays entraine les accords « Bretton Woods » qui font du dollar, la nouvelle monnaie d’échange international et à la suite des guerres, les États-Unis avec le plan Marshall, va aider à la reconstruction de l’Europe et le Japon, cela leur permet aussi de diffuse leur économie capitaliste et éviter le communisme, donc l’URSS de devenir une puissance mondiale. En 1960, le pays décide d’utiliser la main d’œuvre asiatique pour ses produits, avec les matières premières provenant du Mexique et Canada. Cette époque de constructions et innovations (technologiques avec l’expédition lunaire, la révolution informatique : Silicon Valley, Microsoft, et le NTIC) marquent le temps de l’apogée du modèle américain, mais parallèlement ses problèmes. Les niveaux de pauvreté atteignent les dizaines de millions, le Japon et l’Union Européen deviennent des puissances importantes; une concurrence n’est pas qu’industrielle et économique, mais idéologique et géopolitique. Plusieurs pays rejettent ce mode de vit, par exemple l’URSS et plus tard des pays arabo-musulmans, cela se manifeste par des actes très violents tels que les attentas de groupes terroristes (11 septembre 2001).

La disparition du Bloc communiste permet la diffusion mondiale du capitalisme. Cela est accompagné par de nouvelles avancées technologiques, notamment dans le transport. Le monde fait des échanges dans tous les domaines (flux de marchandise, financier, humain...). C’est une véritable mondialisation, un marché devenu planétaire et interdépendant où il y a une délocalisation des activités et une fluidité du mouvement financier. Les États-Unis demeurent, malgré des problèmes de commercialisation (puis que le 3ème exportateur mondial) et la crise des subprimes, la seule superpuissance mondiale, avec le dollar comme monnaie internationale et la Triade comme moteur de l’économie. Celle-ci s’affaiblit comme même, le Japon avec sa population vieillissante reste derrière avec l’Europe et son augmentation notable du chômage. Le recul des trois grandes puissances est aussi dû à l’émergence des BRIC. Les deux derniers siècles se sont écoulés donc par le control de deux pays, le Royaume-Unis et les États-Unis. Ces deux superpuissance, a leurs époque, était au centre de leur économie et ont chacune connu son déclin respectif. L’Angleterre d’abord à cause de la crise et les dettes, et son successeur à cause de la monte implacable des Bric. Ces nouvelles puissances obtiennent un nouveau poids sur l’économie, leurs actions et influences auront un grand impact sur le futur du monde.

D’après des prédictions économiques, en 2030, il est possible que le PIB combiné des quatre BRIC dépassera celui de l’actuel G7. Le changement le plus rapide étant pour la chine où d’ici a 5 ans, le PIB dépassera celui du Japon, et dans 20 ans, celui des États-Unis. La monté au pouvoir des BRIC est entrain de devenir une réalité économique et sociale. Si ces prévisions le confirment, il est probable que les modèles de la vie économique et sociale, soient transformés. Le fonctionnement du FMI, de la Banque mondiale, du G7 et du G8 sera reconsidéré profondément face aux défis de l’émergence des BRIC. Les performances de l’économie chinoise s’approchent déjà la première place du pays au plus gros PIB, même si les États-Unis reste encore de nos jours, autour de 20 % de l’économie mondiale, détenant ainsi la première place avant l’économie chinoise qui correspond à celles des trois autres BRIC rassemblés (les économies de la Russie, de l’Inde et du Brésil sont à peu près de taille équivalente). Les BRIC comptabilisent une partie notable des richesses mondiales. L’essor économique mondial des BRIC depuis quinze ans est devenu incroyable, chaque pays avec une croissance moyenne aujourd’hui de 8%. Il y a 20 ans, les BRIC auraient tous moins de 10% de la croissance mondiale, actuellement ils contrôlent plus de 30%.

Un autre moyen de démontrer leur influence croissante est d’observer leurs diverses contributions à l’économie mondiale entre 2000 et 2007. Leur contribution des BRIC à la croissance et à la consommation mondiales par exemple où elle contribue a 16% de la production.

Bien que l’économie des BRIC ensemble ne représente pas encore la totalité de celle des États-Unis, elle a presque contribué autant à la demande mondiale. La demande interne de la Chine correspond, à elle seule, presque à celle de l’Europe. Un autre exemple qui monte que les BRIC ont gagné une nouvelle place dans l’ordre mondial et que plusieurs pays, notamment l’Allemagne, exporte autant vers les États-Unis qu’en direction des BRIC. La croissance incessante de l’ensemble leurs permettra de dépasser n’importe quelle nation du G7. Selon des hypothèses économiques sur l’IDE (investissement direct à l’étrangers), fait par John Dunning, le niveau de développement atteint sa maturité lors qu’un pays passe par quatre étapes, où la quatrième c’est quand le pays est un exportateur net de IDE. La première étape est lors que le pays est encore un pays-sous développé

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