Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

ADM4015 travail noté 2

Par   •  5 Septembre 2018  •  6 155 Mots (25 Pages)  •  453 Vues

Page 1 sur 25

...

Aux États-Unis, il y a deux orientations en lien avec le recrutement. Soit dans un contexte tayloriste, où les tâches sont divisées, le recrutement se fait pour un poste et des tâches précises. Pour ce qui est des entreprises plus innovatrices, où les employés sont plus polyvalents, le recrutement se fait en fonction du potentiel des employés, de la volonté d’acquérir de nouvelles compétences et d’évoluer dans l’entreprise. Pour ce qui est de la sélection du personnel, la formule «employment-at-will» est présente, cela s’explique en disant que : «l’employeur est libre d’engager la personne de son choix et de terminer cette relation à n’importe quel moment».[7] Par contre l’entreprise Saturn qui est un exemple de gestion participative a recruté ses membres auprès des 134 autres usines de GM et le niveau de base de gestion est fait par des équipes de travail autogérées et ces équipes sont responsables d’embaucher les nouveaux membres. Donc pour Saturn, le recrutement et la sélection du personnel s’est exercés par un premier niveau de gestion et c’est un travail d’équipe.

En Suède, le recrutement est favorisé par l’état, il implante des services d’emploi démontrant les postes vacants. Les employeurs sont tenus de faire part au service de l’emploi de tous les postes vacants disponibles qui ont une durée de plus de dix jours.[8] Cela facilite et accélère les activités de recrutement dû à la centralisation des informations. Le service de l’emploi crée des programmes pour favoriser la recherche autonome d’emploi. Mais je remarque que la population fait généralement beaucoup de recherche autonome pour se trouver un emploi soit en se présentant directement chez l’employeur via des annonces dans les médias ou autres. Cela a pour effet de diminuer le coût du recrutement, car l’employeur embauche directement chez lui son employé. Les statistiques démontrent que le taux d’emploi en Suède est plus élevé qu’au Canada et les États-Unis, donc la main-d’œuvre disponible est moindre.[9] En somme, la sélection du personnel par une entreprise est possiblement moins féroce que dans les autres pays. De toute évidence, la Suède est le pays parmi les trois analysés où le dynamisme est présent soit par l’implication de l’État. Il est important pour l’efficacité du marché du travail de minimiser le temps de transition d’un emploi à un autre.[10]

La formation initiale et la formation continue

Au Canada (incluant le Québec) le développement des compétences initiales est assuré par l’état par le système d’éducation. Tous citoyens canadiens ont droits à la scolarité moyennant des frais moindres. Prenons comme exemple le Québec, après les études post secondaire, il y a des centres de formation professionnelle, des centres collégiaux et des centres universitaires, tout dépendamment de la formation recherchée. Ces centres peuvent être privés ou publiques. Une fois la formation complétée, l’étudiant donne sa candidature pour un poste auquel il a reçu une formation de base. Ensuite la majeure partie de la formation aux employés se déroule sur les lieux du travail. Par contre une étude de «l’ekos Research institute» démontre que les plus grandes entreprises ont une formation plus structurée, car les moyens utilisés pour la formation sont différents, ils ont plus de ressources disponibles (financières ou autres). L’évolution technologique a nécessité de la formation ou du moins une certaine mise à jour afin de suivre cette évolution. Au Québec, une loi qui est entrée en vigueur en obligeant les employeurs à consacrer 1% de leur masse salariale en formation. Il y a eu quelques modifications faisant en sorte que cette obligation touche moins d’entreprise, on retrouve cette obligation surtout auprès des emplois gouvernementale. Les objectifs visés de cette formation sont d’obliger les employeurs à donner une formation qualifiante (permet à l’employé de maîtriser des compétences en lien avec la réalisation de son travail) et une formation transférable (les compétences acquises pourront être reconnues dans une autre entreprise). Les dépenses reliées à la formation ne sont pas seulement attribuées pour la formation, il faut élargir la vision en incluant des frais de déplacements, l’hébergement, les réservations de locaux, les honoraires du formateur, etc. La formation peut se réaliser sous différente forme soit par un colloque, un congrès, un séminaire, scénario pratique ou autre. La formation n’est pas seulement attribuée pour la réalisation technique d’un travail, elle peut être aussi en lien avec la santé et la sécurité au travail. Parlons un peu de l’usine Cami qui est ciblée dans ce cours. Pour cette usine les compétences techniques lors de l’embauche sont secondaires, car elle compte former elle-même ses employés. En fait, les employés appelés «associés de la production», recevront quatre jours de formation (Huxley, Robertson, Rinehart et Rosefeld, 1995 :144) dans un centre de formation établi sur le site même de l’usine.[11] Enchaînons avec les États-Unis.

La formation initiale aux États-Unis est semblable au Québec, programme scolaire avec école primaire et secondaire, par contre le secondaire est un peu plus long. Ensuite il y a la possibilité de fréquenter (école privé ou école public) un collège ou une université pour obtenir un diplôme. Par la suite atteindre le marché du travail en lien avec l’emploi désiré. La formation continue au travail est moins présente que certains pays. Le système d’organisation du travail américain et son institutionnalisation au sein des conventions collectives sont historiquement basés sur un besoin limité en matière de formation.[12] Sur le marché du travail, la formation requise est acquise sur le lieu de travail tout dépendamment des tâches à exécuter. Prenons comme exemple l’entreprise Saturn, des équipes de travail autogérées s’occupent de plusieurs tâches dont celles de donner la formation aux nouveaux équipiers, donc une formation en milieu de travail. Les entreprises de style taylorisme, donne la formation sur les lieux de travail, elle s’acquiert avec l’expérience sur le tas et elle est fournie par l’employeur (faible coût), car ce sont des tâches restreintes. La formation est en lien avec la stratégie d’entreprise. Plus il y a de complexité ou d’expertise requise en lien avec les tâches à effectuer, la formation sera donnée en fonction de ce besoin. Si l’entreprise veut offrir une diversité de ses produits ou avoir une organisation du travail plus complexe, elle intensifiera ses démarches pour donner une formation en lien avec la stratégie d’entreprise

...

Télécharger :   txt (41 Kb)   pdf (88.2 Kb)   docx (25.2 Kb)  
Voir 24 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club