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Vie politique internationale

Par   •  19 Octobre 2017  •  14 763 Mots (60 Pages)  •  691 Vues

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Il affirme se situer dans une approche réaliste, ça part d’une idée simple qui est de dire que la scène internationale= l’anarchie et que seuls les Etats peuvent intervenir. Il transpose cette vision du monde au niveau des civilisations. Il découpe le monde (cf moodle) en plaques tectoniques qui représentent les civilisations. Il ne nie pas qu’il peut y avoir des conflits entre des pays/groupes qui appartiennent à une même civilisation. Mais sa thèse dit que les conflits qui seront les plus importants et qui pourront s’étendre seront ceux entre civilisations.

Etape suivante : son approche consiste à déplorer le déclin du monde occidental et a montré des civilisations qui montrent un risque : pour lui, la civilisation chinoise et islamique. La première car elle va devenir le grand rival de l’occident et la seconde car elle est caractérisée par une démographie qui augmente rapidement (bellicisme symptomatique), par définition elle est prosélyte : revendiquer, faire adopter aux autres sa religion, caractéristique de l’islamisme. Et autre point, il se base sur des travaux : on a des clivages très importants à l’intérieur de la civilisation de l’islam, il n’y a pas d’Etat dominant. Il dit que l’islam est une religion du glaive et qui possède un potentiel de violence spécifique.

- L’ouvrage et le contexte de sa réception (le 11 septembre 2001) :

Il parle début 90’s, dans la revue « foreign affaire ? » de son truc et publie un ouvrage quelques années plus tard. C’était déjà un ouvrage débattu avant le 11 septembre contrairement à « la fin de l’histoire ».

Paradigme= modèle pour expliquer.

Il devient un paradigme géopolitique (son ouvrage), lors de l’attentat cela devient un paradigme scientifique, ces analyses ont été très discutées, mais elles vont avoir un impact considérable dans les milieux politiques.

Dans les milieux politiques, et vont servir de grilles de lecture du monde avec les attentats. Beaucoup de gens font un lien direct à la guerre contre le terrorisme des USA et la thèse de Samuel. Ces livres après les attentats seront imprimés en masse. Robert Cavagne (conseiller de Bush) dit que ce livre est une des meilleures analyses et dit qu’il tient Samuel Huntington comme prophète ; critique puis 2e vie avec les attentats. Prophétie auto réalisatrice.

- Perspectives critiques : sur la civilisation, sur la dynamique économique et politique

Cette vision du monde sur laquelle repose cet ouvrage a été critiqué car elle laisse de côté toute une série d’aspects de la mondialisation qui ne va pas dans son sens, il y a beaucoup d’autres aspects importants qu’Huntington ne reprend pas en compte. L’imposture du choc des civilisations, de Marc Crépon : dans ces identités collectives à grandes échelles, il y aucune raison de considérer qu’elles sont exclusives, ultimes et indépassables. Même si on reconnait qu’être occidental est important cela ne veut pas dire que les identités sont conflictuelles voir meurtrières. Multiplicité d’identités, l’identité n’est pas forcément une identité de combat. Un point renvoi à un certain nombre d’institutions qui montrent qu’on a des constructions internationales qui existent et qui renvoi à l’existence d’un sentiment de responsabilité qui dépasse les frontières des « civilisations » d’Huntington. Coopération internationale qui transcende les clivages identitaires. Autre critique= cette articulation étroite faire dans l’approche de Samuel entre civilisation et religion doit être remis en cause. Critiques développées par Olivier Roy (spécialiste de l’islam) il montre que ce qu’il y a d’intéressant dans la religion aujourd’hui= revivalisme religieux, caricatural de considérer que les groupes religieux auraient une base culturelle homogène et parfaitement positionné au niveau géographique. Tradition chrétienne anglicane est au Nigéria, au Kenya aujourd’hui. Plus grand nombre de protestants= Corée du sud. Le choc des civilisations prétend définir les civilisations par le facteur religieux, alors que ce facteur ne peut pas être expliqué par le choc des civilisations, pas l’expression d’identité culturelle traditionnelle= conséquence de la mondialisation= mondialisation des religions.

Beaucoup de critiques, depuis le début, car beaucoup de problèmes scientifiques, car individus complètement déterminés par l’appartenance aux civilisations, ce qui va à rebours du fait que les identités sont de plus en plus multiples et enchevêtrés. 2e type de critique= dans une certaine mesure cet ouvrage est devenu une prophétie auto réalisatrice (conseiller du président américain par exemple), cet ouvrage peut donner lieu à des comportements qui façonnent le monde en retour, le considérer comme prophète= façonner le monde à l’image de cet ouvrage. Ce qui est important c’est le contexte de l’ouvrage (plus que la thèse), il est devenu un paradigme pour comprendre le 11 septembre.

- La fin de l’Etat ? La globalisation de l’économie et le « retrait » de l’Etat :

Question importante de la fin de l’Etat, question qui est posée pas tant du point de vue des relations internationales, mais du point de vue de la nature de la mondialisation, idée commune qu’on assisterait à un retrait de l’Etat avec cette mondialisation (globalisation de l’économie et de la finance, OI plus puissantes= UE, plus de délégation de pouvoir)= facteurs du retrait de l’Etat. L’intervention de l’Etat aurait atteint un pic. On va s’intéresser à des ouvrages moins débattus que précédemment. Ouvrages nombreux.

- La globalisation économique et l’Etat en retrait (Susan Strange) :

Elle refuse d’entrer dans un certain nombre de débats de la globalisation, elle s’intéresse au pouvoir et à l’Etat. Attention à la gouvernance mondiale. Elle a une approche critique qui revient sur des basiques (marchés, Etat, définition du politique).

- L’inversion du rapport de pouvoir Etats-Marchés :

Susan Strange propose une approche (qui à l’époque est originale) d’économie politique internationale, c’est une approche qui fait le lien entre l’économie et le politique au niveau international, pour comprendre les enjeux internationaux elle se pose la question du pouvoir, « who get what » (qui obtient quoi)? Elle s’intéresse aux structures basiques de pouvoir dans le jeu international. Elle en définit quatre, et essaye de mesurer

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