L’idée d’un Etat souverain est-elle dépassée ?

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De plus, la notion de souveraineté externe durant la 2nd Guerre mondiale et la guerre froide permet aux deux camps d'être protégé de toute intervention étrangère et permet de développer leur propre système, en plus de permettre aux pays du tiers monde de revendiquer leur décolonisation.

Aujourd'hui cette notion est au coeur des lois nationales et de la Chartes des Nations Unies. Représentant à la foi, le pilier du maintien de la paix et de la sécurité internationale mais aussi représentant de la défense des États faibles.

II - L’État souverains et contemporains face aux nouveaux défis d’un monde évoluent

Alors que le concepte de souveraineté semblait pouvoir garantire la paix et la sécurité international, la fin de la guerre froide vient remettre en question le concepte de souveraineté des États par l'intermédiaire de deux principaux éléments : les nouvelles menaces et la défaillances de l'autorité des États.

A). Les nouvelles menaces du monde contemporains

Suite à la 2nd guerre mondiale, la règle d'or définie au sein de la Charte des Nations Unies est la non-intervention, chose qui empêche ces derniers d'intervenir pour gérer les problèmes internes de paix et sécurité des États, ainsi que de violation massive des droits de l'Homme dont les génocides. Mais très vite cette notion de paix et de sécurité internes est assimilée à des menaces à la paix et à la sécurité internationale. Ce qui sera le début massives des interventions des Nations Unies dans le pays en conflit notamment en Afrique (Somalie, Irak, Afghanistan...) où la raison humanitaire fut la principale raison.

Toutefois bien que ces nouvelles menaces fait naître une remise en question sur la Souveraineté des États en conflit. Nous pouvons aussi voir que c'est principalement à cause des États qui n'ont guère d'autorité sur leur territoire.

B). Les défaillances des États

L'absence d'1 gouvernement opérationnel peut entraîner les mêmes catastrophes que la présence d'un État répressif ou d'une guerre civil. C'est en grande partie l'incapacité d'un Etat à exercer son autorité qui donne l'occasion à d'autres acteurs non-étatiques de faire la loi sur un portion de territoire. Chose qui provoque des déplacements massifs et forcés de populations et de réfugiés comme le montre ces dernières années en Afrique. C'est ce type de conséquence humanitaire de la défaillance d'un Etat qui force les Nations Unies à intervenir et considère les désordres internes comme une menace pour la paix internationale. Cependant, nous pouvons également remettre en question les États puissance qui comme les pays Européens par l'intermédiaire des ONG perte de l'influence sur leur territoire en abandonnant une partie de pouvoir transféré à une entité supérieure, comme par exemple la France et l'Union Européen.

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