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Les acteurs des Relations internationales

Par   •  28 Juin 2018  •  3 929 Mots (16 Pages)  •  549 Vues

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Tout d’abord, à l’issu de la seconde guerre mondiale, deus Etats, les Etats Unis et l’Union Soviétique, ont acquis une puissance et un rayonnement tels qu’il a fallu introduire un nouveau concept pour les appréhender, celui de superpuissance. Trois facteurs caractérisent cette réalité de superpuissance : les capacités de destruction massive et planétaire acquises par certains Etats grâce au développement sur une large échelle d’armes nucléaires ; la capacité de couvrir l’évolution du globe dans sa totalité , c’est-à dire d’être potentiellement concerné par tout changement et théoriquement à même de pouvoir exercer son influence sur l’ensemble de la planète ; l’impossibilité d’être vaincu par aucune coalition de forces sauf si parmi cette coalition se trouve l’autre superpuissance. Après l’éclatement de l’Union Soviétique, le système international ne comporte plus qu’une seule superpuissance : les Etats –Unis.

Ensuite, les grandes puissances, qui sont, pour la plus part des puissances du XIXe et du XX e siècle. Elles influencent le système international sans toutefois le dominer. Elles aspirent souvent à jouer un rôle mondial, mais leurs capacités réelles ne leur permettent qu’une influence réduite à une région ou à un secteur donné. Dès les années 2000, on assiste à l’affirmation de plusieurs grandes puissances émergentes. (Brésil, Russie, Inde et Chine) , communément qualifiés de BRIC.

Pr ailleurs, les petits Etats dont l’incidence en terme de puissance est faible, voire négligeable sur leur environnement international .Généralement, ces petits pays peuvent néanmoins se doter de moyens capables de préserver leur indépendance et leur intégrité territorial.

Enfin, les micros Etats, qui sont en principe dans l’incapacité de faire respecter leur souveraineté par leurs propres moyens. Ainsi , la hiérarchie des Etats est une chaine où aux deus extrémités se trouvent respectivement les superpuissances et les micro états , entités aisément identifiables , alors , qu’entre ces deux pôles , les frontières entre les catégories de grande puissance, moyenne puissance et petit Etat sont quelque peu mouvantes et difficilement discernables .

En outre, l’élaboration d’une hiérarchie internationale n’est pas une entreprise aisée, car le phénomène de la puissance est complexe et difficilement mesurable.

C’est à travers la politique étrangère que les Etats s’expriment comme acteurs des relations internationales. Cette politique étrangère peut, ainsi que l’a bien montré Raymond Aron, prendre deux formes, en raison de la nature non intégrée du système international : la diplomatie et la stratégie.

Si, traditionnellement, la politique étrangère, qu’elle prenne la forme de la diplomatie ou celle de la stratégie, a été considérée comme la haute politique centrée sur les problèmes de sécurité et d’indépendance nationale, on a pu constater à notre époque un net élargissement du champ de cette politique. En effet, à la faveur du renforcement du rôle de l’Etat dans nos sociétés contemporaines et de l’interdépendance croissante de ces sociétés, toutes une série de domaines (économie, environnement, recherche scientifique et technologique, …) sont devenus des enjeux des relations internationales et sont ainsi entrés de plein pied dans le champ de la politique étrangère des Etats.

B) Les organisations internationales gouvernementales

Les organisations internationales gouvernementales sont parmi les plus jeunes institutions humaines. Elles plongent leurs racines dans une évolution qui a caractérisé le XXe siècle et qui est celle de la multi latérisation de la diplomatie. Ce phénomène a avant tout son origine dans un double processus. D’une part , à l’issue des guerres napoléoniennes , les puissances éprouvent la nécessité de stabiliser le système européen par l’intermédiaire de concertations multilatérales qui vont ouvrir la voie à une nouvelle ère diplomatique . Ce processus préfigure les tentatives d’assurer la sécurité collective qui seront entreprises à l’issue des deux conflits mondiaux (SDN, ONU ). Il ouvre par ailleurs la voie aux concertations diplomatiques et juridiques multilatérales qui, dans le cadre des deux conférences de la Haye (1899-1907) permettront la codification des procédures du règlement pacifique des différends et la recherche d’une certaine humanisation de la guerre.

D’autre part, le développement économique et technologique s’inscrivant dans la dynamique de la révolution industrielle, fait apparaitre, dès le XXe siècle, des besoins fonctionnels de coopération entre diverses entités étatiques. Il s’agit en effet de faciliter les échanges en améliorant les communications entre les divers pays, ce qui va conduire à la mise en place des structures administratives de coopération.

D’une part, afin de satisfaire les besoins fonctionnels, économiques et techniques, les gouvernements se voient conduits à réunir périodiquement des conférences multilatérales.

D’autre part, pour assurer la préparation de ces réunions et l’exécution des décisions prises par celles –ci, les états vont mettre en place des structures administratives permanentes.

On assiste à la création de véritables secrétariats internationaux, innovation sans précédent dans les affaires internationales.

Le XXe siècle verra la croissance sans précédent des organisations internationales gouvernementales .Les préoccupations de sécurité de même que, après la Seconde Guerre Mondiale , l’interdépendance croissante dans les domaines économique et technique , vont amplifier ce phénomène ; de plus , avec l’accession progressive des pays du Tiers Monde à la vie internationale, d’autres motivations vont inciter à la création de nouvelles structures de coopération : besoins de légitimation , nécessité implicite de consolidation de la sécurité interne des jeunes Etats, sentiment d’appartenance à un ensemble plus large que l’Etat, situation de sous-développement , nécessité de coalition pour améliorer le pouvoir de négociation internationale face aux pays industrialisés, etc. .. On compte aujourd’hui plusieurs centaines d’organisations internationales gouvernementales. Du fait de leur nombre, de leur diversité et de leur dynamisme, elles sont devenues des éléments caractéristiques de la société internationale contemporaine.

On peut identifier plusieurs catégories d’organisations internationales gouvernementales en se fondant d’une

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