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Le régime parlementaire sous la IIIeme République

Par   •  18 Novembre 2018  •  2 847 Mots (12 Pages)  •  294 Vues

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L'idée c'est de créer des conditions de la légitimité du régime, sauf qu'ici, cette légitimité est fragile car en plus de cette fausse générosité publique, la plupart des dirigeants tire un profit personnel de la captation des ressources publiques, ce sont pour la plupart des milliardaires qui vont placer leur argent personnel ailleurs (exemple : Famille du Congo). Un pouvoir patrimoniale est un pouvoir qui considère qu'il est propriétaire des territoires sur son pouvoir, ils font tout comme s'ils étaient propriétaires des ressources économiques.

La personne qui est à la tête du pouvoir qu'il soit président, prince ou empereur, elle peut être qualifiée de dictateur mais cette situation extrême de dictature personnelle ne forme pas une entièreté. Il y a tout de même des régimes modérés qui sont parvenus à créer de nouvelles catégories sociales : la bourgeoisie, par exemple : au Maroc, il y a situation autoritaire avec une monarchie qui s'est accaparée les ressources marocaines et a enraciné sa domination mais il a mit en ouvre un processus de modernisation économique du pays qui a permis le développement d'une bourgeoisie, c'est-à-dire une catégorie diplômée, urbaine qui sont dans l'administration marocaine.

En Europe, l'élite économique est arrivée au pouvoir en suivant la loi démocratique, sur la base de ressources déjà détenues, mais dans les régimes autoritaires, c'est d'abord la captation du pouvoir qui permet de devenir bourgeois.

CCL → La domination patrimoniale crée donc une situation de confusion totale entre le public et le privé qui est l'exact opposé du régime démocratique, du processus de différenciation du politique et de l'économique qui caractérise les démocraties. Les régimes autoritaires se caractérisent par la concentration du pouvoir dans les mains de quelque uns : une oligarchie, une même famille ou même clan, avec une dynamique intense de personnalisation du pouvoir (fait de faire de la personne du pouvoir une sorte de dirigeant suprême avec toute une mise en scène de sa personne) et avec des masses qu'on cherche à rendre indifférentes et dont on tolère une relative autonomie. Il peut y naître des initiatives autonomes : des institutions, des associations ; c'est ce qu'on appelle des tolérances permissives et c'est parce qu'il existe ces tolérances permissives qu'il existe la possibilité d'un renversement du régime. Par exemple : le régime autoritaire de Pologne qui était très autoritaire dans l'orbite du totalitarisme soviétique mais n'était pas totalitaire ce qui a permis la création d'un syndicat puissant et ainsi, ce syndicat est parvenu à monter la protestation contre le régime.

II/Les régimes totalitaires : une exception historique ?

La définition la plus connue limite à deux cas : l'Allemagne Nazi et l'URSS.

Harendt est une philosophe allemande et a définit dans son ouvrage les origines du totalitarisme (1951) . Ce sont des ouvrages dans lesquels elle essaye de repérer les éléments qui ont fait ce régime : le développement de l'individualisme et la dégradation de l'état nation. Ces deux éléments sont très modernes et justifient l'émergence du nazisme sur la base de désolation du pays. Elle met en évidence le fait que la société allemande des années 20 sont des personnes déracinées, perdues, il y a un sentiment de désolation à l'échelle de la population entière. Ces allemands déracinés vont trouver un objectif dans le programme d'Hitler. Ces allemands venus des campagnes ont perdu leur environnement familier, l'encadrement de l’Église (protestantisme).

Le troisième volume est « le système totalitaire » où Harendt va proposer une définition du totalitarisme, c'est un régime qui déshumanise la société. L'idée est que les hommes sont privés de leur humanité.

Pendant, très longtemps, elle a été méconnue en France jusqu'aux années 1970 puisque Harendt disait que le nazisme et communisme était la même chose, et comme la France avait comme parti politique le plus important : le parti communiste. De ce fait, ses idées n'ont pas été publiés dans les années 1950 mais que vers la fin des années 1970, car c'est le moment où on commence à entendre les « voix dissidentes » avec Soljenitsyne qui relate des expériences dans les Goulags ce qui choque les français puisqu'ils découvrent la réalité soviétique.

A) Les trois critères du totalitarisme :

Les trois critères définis par Harendt sont :

Ð l'inscription dans une nécessité historique. Harrendt observe que le nazisme et le communisme font référence à des lois supérieures préexistantes, c'est-à-dire que chez les deux, il est question d'une loi suprême.

• Pour les nazis est la loi de la Nature qui dit qu'il existe une hiérarchie des races : race aryenne est la race suprême, les plus basses races doivent être exterminées : les juifs. Pour les nazis, ils font croire au peuple que cette loi est une loi qui existe depuis toujours, une loi universelle de la Nature. Leur projet est donc de mener l'humanité avec la race aryenne.

• Pour les communistes : la loi de l'Histoire, cette loi a été mise en évidence par Marx. Depuis l'aube des temps, l'humanité subie une lutte des classes et cette lutte arrive à son ultime stade entre l'opposition des capitalistes et des prolétaires, cette opposition est la dernière. Cette lutte est devenue tellement forte qu'elle va déboucher sur une guerre et que les prolétaires vont prendre le pouvoir et enfin, abolir toute distinction de classe et par conséquent, faire disparaître tout pouvoir → une société sans classe et sans État.

→ C'est une force dans ces régimes, contrairement aux régimes autoritaires qui n'ont pas de programme a donner, les régimes totalitaires ont un projet global nécessaire à la société.

Ð L'omniprésence de l'idéologie. Ici, une idéologie est un système d'explication globale et scientifique du monde, c'est-à-dire un système qui explique le passé, fixe un programme pour le présent, et annonce l'avenir. Par exemple : Marx explique le passé avec la lutte des classes, le présent avec le renversement des classes et l'avenir avec l’avènement d'une société sans classe OU le principe de hiérarchie des races

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