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L'esclavage et le Premier Empire colonial français

Par   •  27 Septembre 2018  •  3 184 Mots (13 Pages)  •  407 Vues

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système d’esclavage atteint son apogée à la fin du XVIIIème siècle. Néanmoins, ce système est sapé par la montée de différentes critiques et qui sont de trois ordres:

La montée des penseurs de l’économie libérale. Adam Smith considère que l’esclavage est une institution archaïque qui dévore les hommes, qui les affaiblit et qui provoque des révoltes. Selon lui, ce système n’est pas productif. Il faudrait à l’inverse un système proposant sur une main-d’oeuvre libre.

Les philosophes du XVIIIème siècles qui défendent les libertés fondamentales, des droits fondamentaux. Pour eux, l’esclavage est une honte pour une société civilisée. C’est un système qui va à l’encontre de l’individu, de la personne. (Montesquieu, Voltaire…)

La critique religieuse: En particulier en Angleterre avec les évangélistes qui condamnent l’esclavage au nom du respect de la personne. Cette mouvance provient des quakers aux US. Au US, les quakers vont obtenir la première abolition de l’esclavage aux US d’abord en Pennsylvanie en 1769.

L’esclavage est mis en difficulté également par la multiplication des révoltes à la fin du XVIIIème. En effet, les idées révolutionnaires circulent. Dans les Antilles en 1789, on compte environ 700 000 esclaves. Une immense insurrection éclate en 1790, en Martinique puis à Saint-Domingue.

Suite à ces révoltes, des sociétés se développent pour abolir l’esclavage notamment aux US, à Paris ou à Londres. Par exemple, en 1788, à Paris est crée la société des amis de Noirs dont Diderot, Condorcet, l’Abbé Raynal faisaient parti. Condorcet était le leader et lutte sont concession contre l’institution qu’est l’esclavage et qui selon lui avili le noir. Condorcet pense que les retards et faiblesses de cette partie de la population est dû à l’institution.

Le 4 Mars 1789, la Constitution américaine entre en vigueur mais n’abolit pas l’esclavage. Elle compte même sur le vote des esclaves. L’abolition de l’esclavage n’interviendra dans l’ensemble des US qu’après la guerre de ces sécession (1861-1865) en 1865. En revanche, l’Angleterre est rapidement le leader dans la lutte contre l’esclavage puisqu’elle abolit la traite en 1807 et l’esclavage en 1833 dans les colonies et sur son territoire. Il faut distinguer la traite et l’esclavage: l’esclavage correspond à tout le système économique et social qui repose sur l’exploitation des êtres humains. La traite correspond à l’acte qui réduit en esclavage (la capture, l’acquisition de l’esclave..).

Le débat français sous la révolution: Métropole et colonie un traitement juridique différent?

Il y a entre 1789 et 1791 à l’Assemblée , une majorité de députés qui sont acquis à l’idée du statut-quo dans les colonies pour protéger les intérêts coloniaux. Tout d’abord, il y a une crainte que la suppression ruine les colonies et l’économe française qui dépendant des produits coloniaux, s’ajoute à cela l’idée profondément encrée que les Noirs sont inférieurs par nature et que les droits de l’Homme ne les concerne pas. Ceux qui s’offusquent de la situation des Noirs restent donc minoritaires. Il y a l’idée également que les colonies sont particulières par le climat, leur population, la nature est nécessite donc un traitement particulier et un régime juridique particulier.Dans l’encyclopédie de Diderot, il y a un article intitulé « Nègre » où on trouve l’idée que les Noirs trouvent une réalité moins dure dans les îles, qu’ils mangent mieux et qu’il est donc préférable de les tenir à l’écart. Les philosophes des lumières ne remettent pas en cause le système mais la dureté de l’esclavage, ils pensent cependant que les Noirs restent inférieurs. Cependant, des cahiers de doléance rédigés par Néquer sont mis en place en France dénonçant l’esclavage. Cette assemblée à conscience que le maintien de l’esclavage est contradictoire à la DDHC mais l’opposition à cela est mineure.

Les colons des Antilles (Béquers) espèrent avec la Révolution voir triompher leur revendication d’autonomie vis à vis de la Métropole. Ils veulent ainsi des assemblées coloniales locales. Ils veulent également commercer avec les partenaires de leur choix mais à la fois c’est mmm Colons sont inquiet par la portée de la DDHC qui pourrait remettre en question leurs privilèges locaux. Dans les colonies, il y a ce que l’on appelle les « libres de couleurs » qui sont des métisses qui sont nés libres et affranchis et sont également possesseurs d’esclaves et peuvent parfois être de grands propriétaire. Ces libres de couleurs réclament l’égalité de l’épiderme, ils veulent l’abolition des mesures de ségrégation mais veulent néanmoins conserver leurs esclaves.

En 1790, l’Assemblée en France décide par décret du 8 Mars 1790:

que toutes les colonies françaises seront placés en dehors de la Constitution française et qu’elle pourront établir leur propre législation. Ces colonies ne seront pas soumises à la DDHC.

Création d’une assemblée locale, librement élue par les citoyens. Mais la notion de citoyen est floue. En conséquence, les libres de couleurs trouvent le moyen de se positionner en citoyens actifs donc remplissant les critères de la propriété, ce qui signifie que la lutte commence entre les maîtres libres de couleurs et les blancs. Le sort des esclaves est soigneusement contourner.

La Constitution de 1791 confirme que les colonies seront soumises à un traitement juridique particulier avec un système dérogatoire des droits en vigueur en métropole. Il s’agit de mettre à l’écart ces colonies et de prévoir qu’aucune lois sur le statut des personnes non-libres ne pourra être rédiger par le corps législatif métropolitains sans la demande des assemblées coloniales. Le mot esclave dans la Constitution va susciter la colère de Robespierre. Pour lui, l’évocation de la condition servile dans un texte constitutionnel vient sapé les fondements même de la nouvelle liberté revendiquée. Il ne veut pas que le mot esclave entre dans la Constitution. Il ne s’oppose pas au système colonial ni au fait social de l’esclavage mais il rejette l’implication politique cette référence. L’Assemblée va finalement remplacer le terme esclave par celui de personne non-libre.

Par décret du 15 mai 1991, la Constitution de 1791 va confirmer la participation des hommes libres de couleurs aux assemblées coloniales à la condition qu’ils soient nés de père et de mère libre et qu’ils ait les critères acquis pour être

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