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Commentaire de textesur la bulle Ausculta Fillis

Par   •  8 Juillet 2018  •  1 548 Mots (7 Pages)  •  495 Vues

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tes sujets, tu opprimes et affliges les églises et les personnes ecclésiastiques ou séculières […] tu scandalises beaucoup de monde [...] ». Le Pape met en garde le Roi quant à ses agissements. Il lui reproche de négliger les églises et les personnes ecclésiastiques, de scandaliser le royaume du fait de son impliquation très faible à sa fonction. Le pontife romain, synonyme du Pape, est défini dans ce document comme celui détenant le pouvoir absolu sur les dignités, les personnats et bénéfices ecclésiastiques, qui sont des biens destinés à financer un offre ecclésiastique et à donner à son titulaire des moyens de vivre. De plus, le Pape est considéré comme celui détenant le pouvoir absolu sur les bénéfices de chanoine et les revenus attachés à une charge ecclésiastique.

Le Pape évoque le pouvoir absolu qu’il détient , et affirme au Roi qu’il ne lui sera jamais permis de détenir ce pouvoir. A travers cette première partie, le Pape affirme au Roi De France qu’il ne pourrait jamais être placé en position supérieure face à lui, et que le Pape est et restera celui qui détient le pouvoir absolu, et qui est l’envoyé de Dieu. Le Pape, fidèle de l’Eglise catholique avertit le roi que seule l’Eglise catholique pourrait le sauver de ses détours et travers, et lui signale que «la colombe de vérité, épouse immaculée du Christ, dans laquelle on sait que le vicaire du Christ, successeur de Pierre, détient la primauté».

Le Pape tient également à conseiller le Roi de France sur les manières dont il devra agir et gouverner.

Le Pape, dans cettes seconde partie reproche au Roi de n’agir que dans son propre intérêt personnel, de nommer lui même les «prélats et personnes ecclésiastique» de son royaume. Le Roi est accusé par le Pape de contraindre la justice, de tenter de mettre la justice de son côté. Le Pape lui rappelle donc qu’aucun pouvoir n’est attribué aux laïcs sur les clercs et les personnes ecclésiastiques, en outre, le Pape affirme au Roi que celui ci ne détient aucun pouvoir sur la justice et sur l’Eglise en général. Le Pape dit au Roi «tu les empêches d’user librement du glaive spirituel, qui leur appartient, contre ceux qui leur portent tort ou les molestent [...]». Le glaive spirituel constitue la juridiction de l’Eglise, son pouvoir d’excommunier. Le Pape exprime sa volonté de considéré comme nuls les les procès injurieux du Roi et des habitants de son Royaume. Il considère que le Roi n’est pas en mesure d’appliquer la justice car il n’est pas un fidèle de l’Eglise à part entière, il ne respecte pas la totalité de ses engagements ou de ses fonctions. Mais le Pape a toutefois la volonté de mettre sous silence les agissements quelque peu frauduleux du Roi, et souhaite que l’amour porté au Roi et au royaume ne soit «pas détruit par des actes mauvais et des insolences détestables ».

Le Pape fait part au Roi de ses conseils sur le comportement qu’il doit adopter afin de redresser le Royaume.

Le Pape fait savoir au Roi qu’il a mandé aux archevêque, évêques, abbés des monastères de se présenter à la vue de l’Eglise Catholique le 1er novembre suivant. Il en profite pour suggérer au Roi de s’y rendre car il en irait de son intérêt, ou qu’il aurait la possibilité de se faire représenter par des hommes fidèles. « sinon, en ton absence ou en la leur, mais la présence divine étant manifeste, nous procéderons sur les points susdits et ce qui leur touche, et en tous autres, comme la grâce celeste en décidera et comme il nous paraîtra convenir ». Le Pape qualifie les jugements de Dieu comme terrible, il conseille au Roi de se comporter comme il se doit, afin d’échapper au jugement de Dieu. Le Pape tente de raisonner le Roi, lui faire admettre qu’il doit améliorer son agissement vis à vis de Dieu, afin de mériter la grâce divine, et de pouvoir envisager dans le futur la gloire du salut et la récompense éternelle.

A travers ce texte, le Pape tente de convaincre le Roi de France de sa domination, de sa supériorité sur le Roi. Il affirme être un envoyé de Dieu, le chef de l’Eglise Catholique. Ce statut lui permet de se maintenir supérieur dans la hiérarchie ecclésiastique. Il en profite alors pour conseiller le Roi, le raisonner afin de pouvoir retrouver une place dans le cœur de Dieu, et d’échapper à son terrible jugement. Le Pape profite de sa position supérieure pour avertir le Roi, et lui permettre de se réinsérer dans la vie de l’Eglise, ainsi que de s’entourer de personnes

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