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Commentaire De Gaulle, Conférence de presse du 31 Janvier 1964.

Par   •  9 Juillet 2018  •  1 769 Mots (8 Pages)  •  1 800 Vues

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De plus, d’après l’article 37 de la constitution, il existe un pouvoir réglementaire autonome, intervenant dans des domaines où la loi n’a pas sa place. Ainsi, le premier ministre est apte a décider dans certains domaines avec son gouvernement.

- Une infirmation forte, l’idée d’égalité du pouvoir de gouvernance

La séparation entre le président de la république et le premier ministre, la mise en place de deux chefs de la société pour mieux régner (A). Le fait de séparé les deux têtes de l’autorité exécutive à des conséquences favorables pour la société française. (B)

- Une séparation du couple président de la république/premier ministre

La séparation du couple président de la république/premier ministre s’opère par la hiérarchisation des rapports entre ces derniers. Cependant, il s’avère des fois nécessaires de joindre leurs missions pour faire face à des situations plus importantes.

Tout d’abord, de Gaulle exprime clairement le refus de dyarchie et distingue alors la fonction du président de la république avec celle du premier ministre (ce qui laisse supposer par logique un principe de subordination) dans la phase suivante, « certes, on ne saurait accepter qu’une dyarchie existât au sommet ». Puis, quand de Gaulle parle dans son discours du premier ministre, il est mentionné par « celui qui le seconde ». Cela met bien en évidence le fait qu’il y a une classification entre le président de la république et le premier ministre.

De plus, le président de la république se situe au-dessus du premier ministre car selon De Gaulle, « il doit être évidemment entendu que l’autorité indivisible de l’Etat est confiée tout entière au président par le peuple qui l’a élu ». De Gaulle tire ici la légitimité de la supériorité des pouvoirs accordés au parlement de la république dans le fait qu’il est le seul à être élu au suffrage universel direct. En effet le premier ministre ainsi que les membres du gouvernement ne sont à aucun moment élu par le peuple.

- L’intérêt de la nation française au centre de la vision de De Gaulle

« Certes, il ne saurait y avoir de séparation étanche entre les deux plans, d’une part le président, d’autre part celui qui le seconde, exercent quotidiennement leurs attributions ».

De Gaulle reconnaît ici, la nécessité dans certains cas de joindre les « attributions », les compétences et de tête de l’autorité exécutive pour répondre à certaines situations

Ce rassemblement place par diverses formes permettant dans tous les cas un travail plus approfondi qu’à l’ordinaire entre le président de la république et le premier ministre. De Gaulle rajoute dans son discours comment ce rassemblement de fonction peut s’opérer, « les conseils et des entretiens en sont là pour permettre au chef de l’etat de définir à mesure que l’orientation de la politique nationale et aux membres du gouvernement, à commencer par le premier, de faire connaître leur point de vue, de préciser leur action, de rendre compte que l’exécution ». Ainsi, un lien constant est établie entre le président de la république et son gouvernement.

Lorsque la situation le demande, le lien s’intensifie, « les deux plans sont confondus » et c’est comme l’explique de Gaulle dans son allocution, le président de la république qui établit à son gré la répartition des missions.

La dyarchie et une pratique est exclue fait du mode de gouvernance de la cinquième république, elle s’opère seulement par rapport un contexte particulier, pour préserver les avantages de cette non pratique à la nation française.

Pour éviter qu’une usurpation des pouvoirs puissent se reproduire, par un étranger de l’autorité exécutive, comme ce fut le cas du le régime de vichy (Pétain ne faisait au départ pas parti du gouvernement de la troisième république), de Gaulle met en place l’article 16 de la constitution.

Concrètement, il s’agit d’intégrer au mieux la gestion d’une crise pour sauvegarder les institutions de la république dans des situations d’une gravité particulière (guerre, catastrophe naturelle …). Il devient donc nécessaire d’accroître temporairement les pouvoirs de l’exécutif pour le rendre plus réactif. Il y a un autre avantage au non principe de dyarchie, cela rend l’autorité exécutive plus efficace.

De plus, le président de la république et une personne différent du premier ministre, elle peut alors changer de premier ministre s’il n’est par exemple plus l’adapter au rôle que veut lui faire jouer le chef de l’Etat. C’est ce que de Gaulle explique en parlant du premier ministre, le président à la faculté de le changer soit parce que se trouve achever la tâche qui lui destiné […] ». Cela signifie que sous certaines conditions définies par la constitution, le président de la république peut modifier le choix de son premier ministre de facon à mieux répondre aux exigences de la politique qu’il veut mener

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