Dynamiques sociales des organisations

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L’apparition de nouvelles technologies engendre également des changements au niveau de l’organisation du travail. En effet, un nouveau modèle de contrôle apparait avec deux dimensions différentes. Le premier est l’organisation du travail d’équipe et le second qu’elle fonctionne sur la base de la surveillance. Inventé par SEWELL en 1998, ce modèle de contrôle hybride s’applique grâce à la logique panoptique. Ce dernier ne recherche pas seulement l’obéissance des individus, il s’accentue aussi sur l’identification des performances individuelles supérieures et la rationalisation de ces savoirs afin de réorganiser l’activité de l’équipe autour de ceux-ci. Deux types de surveillances voient alors le jour, celle Verticale avec une structure hiérarchique « supervision électronique des performances individuelles » et celle Horizontale, exercée par les pairs ou chacun est soumis au regard des autres. Grâce à cette méthode, les travailleurs deviennent autodisciplinés (affichage en temps réel des performances individuelles et classements) et applique l’autocontrôle. Les procédures mises en place permettent une surveillance plus active. En effet elles permettent une homogénéité (primordiale) dans l’équipe. De plus, la surveillance est axée sur deux principes, suivre la performance et suivre le respect des procédures.

La méthode managériale et la logique de contrôle s’articule sur la perception subjective des salariés vis-à-vis de l’organisation mise en place. Cependant quoi qu’en disent les différents discours, on en revient à la conclusion que les contrôles sont intensifiés, il y a peu d’autonomie et les procédures sont contraignantes. Ainsi donc, le métier exercé pose problème pour les individus mais il est vital que l’activité soit menée de la manière la plus efficace.

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