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Dissertation : "Quand bien même la fin du monde serait pour demain, je n'en planterais pas moins mon pommier"

Par   •  21 Novembre 2018  •  1 340 Mots (6 Pages)  •  639 Vues

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est-ce vraiment ce que l’humanité ferait si elle se trouvait dans cette situation ? Cette philosophie n’est-elle pas trop utopique ? Essayons d’en voir une autre.

Pour commencer cette deuxième partie, il faut se rappeler que l’Homme est de nature égoïste. Il va d’abord penser à son propre confort et son bien-être. Il est donc normal que si de graves problèmes arrivent, il agit en premier pour lui et fait ce qui le rend le plus heureux. En partant de cette optique là, il est concevable d’accepter l’inaction si celle-ci a été choisie par l’individu en question. Il ne peut pas être blâmé pour ça si cette personne a une philosophie plus épicurienne.

En effet, cette vision du monde qui prône la recherche exclusive du plaisir est également respectable vu qu’elle est adoptée depuis l’antiquité, avec notamment son chef de file, Epicure. Le bonheur instantané est mis en avant, chacun fait ce qui lui plaît et dans notre cas de la fin du monde, il profite de ses derniers instants qu’il vit sur le moment même. Il est préférable ne pas gaspiller notre temps précieux en essayant d’arrêter ce qui est inévitable.

Ensuite, il est évident que le dicton “carpe diem” est accepté de tous car les idées véhiculées sont toutes positives, or, si nous appliquons ce proverbe à notre situation initiale, nous devons donc cueillir le jour et profiter au maximum de celui-ci en ne nous prenant pas la tête avec les problèmes qui nous attendent.

Nous pouvons donc conclure que pour être vraiment heureux, il vaut mieux ne pas se préoccuper du lendemain, aussi néfaste soit-il, et aller directement acheter une pomme au lieu d’attendre que le pommier ait poussé.

Nous avons donc vu deux propositions de philosophie de vie, chacune ayant des arguments pour et contre. Mais ne serait-il pas possible de les combiner afin d’en avoir une troisième qui serait un parfait équilibre entre les deux ? Regardons ça de plus près.

Tout d’abord, j’aimerais vous poser la question suivante : n’avez-vous jamais eu peur de ne pas assez profiter de la vie ? Comme la plupart des gens, vous avez certainement répondu oui et c’est normal. Nous sommes constamment sous le stress de vouloir bien faire et nous nous emprisonnons dans cette anxiété. La solution serait donc de ne pas s’enfermer dans nos actes et de garder les yeux ouverts sur ce qui pourrait nous rendre plus heureux. Cependant, il est important de ne pas sombrer dans l’excès de la recherche du plaisir pour des raisons évidentes ; je vous laisse imaginer comment le monde tournerait si chacun ne faisait que ce qui lui plaisait.

Coupons la pomme en deux et admettons que la meilleure des réactions à adopter face aux catastrophes auxquelles nous serons confrontés est celle-ci : continuons à nous battre, à faire vivre nos valeurs malgré les problèmes. La vie mérite d’être défendue au même titre que nous défendons ce qui nous est cher. Mais ce combat ne doit pas nous aveugler de la beauté qui se trouve proche de nous. Si fin du monde il y a, gardez à l’esprit que vous vivez vos derniers instants, savourez les, et si pour vous la bataille de la vie est synonyme de bonheur, faites face à la mort et affrontez la en lui montrant que vous n’avez pas peur d’elle.

Il est maintenant l’heure de clôturer. Chacun a son point de vue et sait probablement comment il réagirait si un cataclysme devait arriver. Rester passif ou lutter, ce choix vous appartient, mais il est important de comprendre que vous battre pour ce que vous revendiquez, peut vous apporter un bonheur neuf et intense. Cependant, il reste important d’être ouvert et de garder l’esprit critique envers soi-même et envers l’avis des autres. Réfléchissez-y, la vie ne compte pas pour des prunes, ou des pommes, je ne sais plus

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