Nietzsche, le gai savoir

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tout de meme, cependant un primate caractéristique de l’illogisme ne s’apercevra pas de cela. Il va donc dépendre d’une seule chose et ne cherchera pas d’autres solutions semblable à celle trouvée auparavant. Il va donc, s’il n’y a pas la présence de sa nourriture propre, ne pas se nourrir et mourir de faim ou ne doit pas avoir assez de ressources pour pouvoir se défendre face aux prédateurs. De même quand il s’agit de faire la différence entre les prédateurs ou non. En effet, le primate réussissant à assimiler tout les prédateurs à une seule et même espèces ont un avantage sur ceux qui ne font pas la similitude entre tout les prédateurs, ils ne vont pas se méfier de certains prédateurs puisqu’ils n’auront pas fait la similitude et le prédateur ne ratera pas sa proie ou mettra trop de temps à faire la similitude c’est-à-dire qu’il va mettre trop de temps à conclure, cependant dans la survie l’individu ne peut pas se permettre de mettre un temps de réflexion, cela doit être instantanée et c’est là dedans que repose le principe fondamental de la logique c’est qu’elle permet une réaction rapide qui va sans doute lui permettre de s’en sortir. C’est donc grâce à cette capacité de logique c’est à dire d’assimiler des objets ou deux matériaux que les primates ayant cette capacité auront un avantage sur les autres car grâce à celle ci il pourra survire face aux obstacles de la nature. La selection naturelle va jouer son rôle dans ce cas, ce sont les espèces qui possèdent les caractéristiques nécessaires leur permettant le mieux de survivre dans un milieu de vie donné, ici ce sont les primates possédant de la logique qui vont survivre puisque c’est cette logique qui va leur permettre de survivre dans la nature grâce à ce raisonnement d’assimilation et de réaction rapide. La logique apparait don comme une simplification du monde afin de maitriser la nature et posséder une certaine puissance.

L’homme possédant cette capacité à raisonner logiquement possède un penchant prédominant assimiler les choses qui se ressemblent, c’est-à-dire qu’il possède une inclination naturelle, une tendance instinctive vers cette logique, vers cette assimilation qui paraît illogique mais qui va être à l’origine de toute logique dans le cerveau humain. c’est bien de l’illogisme que née la logique dans le cerveau humain. De plus, c’est l’homme qui a qualifié toutes les choses de la terre, à l’aide d’un terme ou d’une image, c’est donc seulement lui qui peut regrouper ces différentes choses entre elles, le monde n’est pas logique en soit, c’est l’homme qui l’a rendu logique à l’aide de termes qui regroupent différentes choses en une catégorie. C’est parce que c’est illogique de traiter deux choses qui ne sont pas pareils de la même manière que les humains ont pu commencer à développer une certaine logique dans leur cerveau, cela peut paraitre contradictoire mais au commencement de l’histoire de l’homme, à l’époque des primates, ils ne possédaient aucunes logiques mais étaient des êtres remplies d’illogisme. Cet illogisme va leur permettre d’exécuter exactement les mêmes manipulations, mouvements pour deux objets qui se ressembles, cependant ils sont différents puisque par définition, rien n’est identique dans la nature. C’est en assimilant, c’est à dire en simplifiant la nature par le biais d’une certaine naïveté dans le regard de l’individu du monde extérieur,un regard moins précis, moins en accord avec la nature et le réel que née chez certains primates une certaine logique dans leur raisonnement qui va établir un système de relations entre les objets visant à les traiter avec singularité, c’est à a dire comme s’ils étaient tous les mêmes. Donc la logique permet à l’être humain de s’emparer différents phénomènes évènements par le biais de relations, d’experiences et de causalité de ces experiences. C’est donc grâce à cette simplification du monde, grâce à ce regard naïf que possèdent certains primates qui leur permettent de bien s’adapter au monde et de survivre contrairement à tout les autres primates qui eux qui possèdent une intelligence, un regard précis sur le monde extérieur,qui sont à la recherche du réel, qui vont s’attarder sur des points où les autres primates qui possèdent ce regard théorique imprécis de la nature ne vont pas s’attarder puisqu’ils vont plus être attentif sur leur ressemblance plutôt que sur leur réel existence. Dans leur manière de réfléchir ils vont utiliser le raisonnement déductif c’est à dire que deux choses égales à une troisième chose entraine que ces trois choses sont égales comme par exemple pour de la nourriture, dans son raisonnement il ne va pas faire la différence entre une pêche et une poire, il ne va pas s’attarder sur ce détail, ce sont deux objets qui ont le même résultat c’est à dire de se nourrir et de prendre des forces c’est pour cela qu’il va les assimiler à une même famille que l’on appelle aujourd’hui un fruit, c’est de là que vient les différents groupes d’objets que l’on assimile ensemble, cela vient de notre logique qui s’est développé depuis l’époques des primates.

De plus, le concept de substance est indispensable à la logique. En effet le concept de substance est par définition ce qui existe en soi, de manière permanente par opposition à ce qui change, pour que la logique puisse fonctionner à chaque fois que l’on rencontre un objet donné ou lors d’un phénomène donné il faut que cet objet n’ait pas changé et plus particulièrement que sa causalité n’ait pas changé. Cependant ce concept n’est pas réel puisque dans la nature tout change à un moment ou à un autre. Si ce concept de substance ne peut pas être réel puisque dans la nature il y a une constante évolution et rien n’est jamais pareil, « les primates qui ne voyaient pas très bien » qui est en fait une métaphore utilisé par Nietzsche pour qualifier les primates ayant un regard peu précis de la nature c’est a dire un regard naïf avaient une supériorité sur ceux qui possèdent un regard critique et précis. En effet, prenons l’exemple du poireau, un individu qui ne s’attarde pas et qui n’observe pas les fluctuations des choses, c’est à dire leur changement au cours du temps ne va pas différencier un poivron jaune, d’un poivron rouge, d’un poivron vert, il va considérer cela comme une famille et va donc les assimiler, il va donc les traiter de la même manière alors que l’individu qui observe la nature dans les moindres détails va considérer que ces 3 poivrons ne sont différents, ce qui est vrai, cependant il va donc essayer de trouver un moyen différent de les traiter puisque pour lui, des

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