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Première méditation, le cheminement du doute

Par   •  29 Septembre 2017  •  1 048 Mots (5 Pages)  •  491 Vues

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La remarque à prendre en considération est que cet argument présuppose qu’il est nécessaire que le créateur soit plus fort que sa créature.

- Le troisième point « Une fiction pour lutter contre la tendance naturelle à croire», a été

analysé durant la deuxième heure de cours. Nous avons abordé le dernier paragraphe du texte et nous en avons conclu que pour Descartes, il existe une tendance naturelle à accepter les choses douteuses quand elles sont probables. Mais pour contrebalancer cet argument, Descartes introduit l’hypothèse du malin Génie. Pour définir cette notion, nous avons pris un extrait du texte : « Je supposerai donc (…) qu’un certain mauvais génie, non moins rusé et trompeur que puissant, a employé toute son industrie à me tromper. ».

Le malin Génie serait un être tout puissant qui voudrait nous tromper, cependant si nous arrivons à trouver les bons arguments et que l’on parvient à ne pas se tromper malgré ce malin Génie, il est plausible que nous soyons sur la bonne voie.

6.4.2 L’expérience du cogito

Le deuxième sujet étudié a été l’expérience du « cogito ». Nous avons lu la première partie du texte « Descartes, Discours de la méthode (1637), 4e partie, éd.V.cousin, 1824, p.158-159 ». Puis le professeur a expliqué le sens du mot « cogito, erigo sum » qui signifie « je pense, donc je suis ». Mais d’après le professeur, il aurait été préférable de dire « dubito, ergo sum » qui veut dire « je doute, donc je suis ». La classe s’est posée la question de savoir si « l’on doute ou pas ?». En supposant que la réponse est « oui », nous sommes certains de douter, ce qui mène à une première certitude (voir schéma ci-dessous).

A l’inverse, si la réponse est « non ou peut-être », nous remettons en cause le fait de douter et donc nous doutons. Etant donné que nous sommes sûrs de douter, nous pouvons avoir la certitude que nous existons.

L’examen de la première partie du texte nous a permis de déduire que nos connaissances acquises sont douteuses car elles ne tiennent pas la route. De plus nous n’avons aucun moyen de baser de vraies connaissances dessus. Donc nous ne pouvons que douter de nos sens, du sensible proche, des choses simples et du malin Génie.

Par la suite, le professeur nous a dressé un schéma illustrant le projet de Descartes :

[pic 1]

Nous avons donc compris qu’il faudrait parvenir à construire une connaissance sûre, celle-ci formera la base du cogito.

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