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Peut-on se satisfaire du monde

Par   •  21 Décembre 2017  •  4 713 Mots (19 Pages)  •  703 Vues

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On a un pb : Kelsen est un partisan = positivisme, normes posés par un légitimiste : donc morale aussi positive : y a-t-il donc une morale naturelle ?

Texte 2 :

On approfondi le 1er ou la morale et le droit se distingue par la forme de leur sanction. Mais là il dit NON, il y a une autre différence qui est intéressante. Il faut étudier la relation entre l’interdiction et la sanction. Dans un ordre juridique : c’st la sanction qui fonde l’interdiction. Dans un ordre morale, c’est l’interdiction qui forme la sanction.

Plus précisément dans un ordre juridique il n’y a pas d’interdiction s’il n y a pas de sanction (« pas vu, pas pris »), donc si y a pas de sanction prévu, le comportement est juridiquement indifférent.

Quel est notre pb : ne pas confondre la morale et le droit, ce qu’on a tendance à faire. Quand on a voulu faire la distinction mais elles sont erronées

- Différence de contenu

- Droit = comportement externe alors que la morale = régirait notre intérieur

Alors que pour Kelsen : ce sont les sanctions qui les distinguent : socialement organisées ou non.

Nb : Foucault cite Durkheim : la prison est une sanction juridique qui n’existe pas dans les sociétés tribales. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’emprisonnement qu’il n y a pas de sanction juridique.

Levi Strauss : « les frontières de l’humanité s’arrêtent aux frontières de la tribu » = exil.

Dans les tribus : constamment sur la surveillance de tous, on emprisonne pour surveiller, or ici il y a déjà une surveillance permanence.

Donc : on doit approfondir la distinction pour étudier la relation entre l’interdiction et la sanction. Dans un ordre juridique, s’il n y a pas de d’interdiction s’il n y a pas de sanction prévue, ce ne serait qu’un vœu pieu.

Dans l’ordre moral ce serait l’inverse : c’est l’interdiction qui fonde la sanction.

Exemple utilisé : il ne faut pas mentir. Pourquoi sommes nous enclin si facilement à mentir.

Pour Kant : la gravité n’est pas démentir pour tromper les autres, mais c’est parce que « je me mens à moi-même que je vais mentir aux autres ». IL existe le mythomane qui passe son temps à se raconter des histoires pour modifier l’image qu’il a de lui-même, le sentiment qu’il a de la valeur ou de l’indignité de son acte : si on fait un acte indigne et on ment pour justifier notre acte. On ment aux autres pour faire correspondre la vision que j’ai de moi même avec celle que les autres ont de moi.

Kelsen : positivisme juridique (les normes ne sont que des normes posés par un législateur) mais il est également positiviste morale : il considère donc qu’il n y a pas de moral naturel et que toutes les normes morales sont posées par une volonté humaine ou divine. Quelle est donc la source de l’interdiction s’il n y a pas de fondement naturel à l’obligation : d’où vient alors le commandement « il ne faut pas mentir » : qui dit cela, quelle est la justification de ce commentaire. On a alors accusé les positivistes de fonder le droit et la morale sur une position arbitraire.

Comment créer des valeurs ? Et quelle est la légitimité que l’on peut donner à un acte de création de valeur ? Existe-t-il des normes naturels ?

Si on n’a un ami qui nous dit qu’il faut changer de vie : comment justifier cette phrase ? Est-ce qu’on se lève le matin en se disant qu’on va créer des nouvelles valeurs ? Quelle est la technique que les hommes ont utilisé pour créer ds valeurs ?

Dans l’histoire de l’Humanité : ce sont les prophètes les premiers. Ils disent qu’ils ont reçu une révélation divine : Moïse a dit qu’il a vu Dieu en face. Après la sortie d’Egypte, les hébreux se retrouvent dans l’état de nature, ils sont affranchis de l’autorité des Egyptiens et deviennent alors hors la loi. Les hébreux se réunissent pour interpréter la parole de Dieu, ils veulent qu’ils leur parlent : mais Il répond par des tremblements de terre et des éruptions volcaniques. Donc la plupart sont terrorisés : ils ont cru qu’ils étaient un peuple de prophètes. Donc ils se disent « Toi Moïse qui nous a sorti d’Egypte, vas-y ». Hop il y va, il voit Dieu en face : et il revient avec les 10 commandements. Moïse a donc un don prophétique : il a été capable de donner une forme humaine et intelligible à la parole de Dieu (d’habitude c’est es phénomènes naturels). Le génie prophétique de Moïse = transcrire une révélation divine en une somme de commandement divin. Il ne suffit pas d’être inspiré par Dieu, comme les hébreux, pour prophétiser c’est-à-dire de transcrire sa parole.

Les grands créateurs de valeur : Moïse, Jésus, Bouddha, Mahomet.

Toujours une idée de rupture : il faut rompre avec la vie antérieur et change radicalement, suivre un nouveau chemin qui te conduira à un éventuel Salut.

Kelsen : la morale est fondée par les commandements religieux qui ont été révélés par des prophètes. Pour échapper à la confusion entre morale et droit, on trombe dans la morale et la religieux : c’est un contresens total de réduire la religion à une somme de commandement moraux.

Essayons d’imaginer un législateur moral qui pose des normes sans s’appuyer sur des commandements divins : comme Socrate qui avance que la vie ne peut qu’être fondée que sur la connaissance, la contemplation et non sur des mythes. Il est tellement innovant qu’il est éliminé.

On constate que nous avons à faire à des législateurs humains = qui s’appuient sur leur propre force pour inventer de nouvelles valeurs. Il y a une très belle formule de Rousseau dans le Contrat Social :

« Du législateur (titre du chapitre) » : « la grande âme du législateur est la preuve de sa légitimité, de sa mission ». Qu’est-ce qui peut agrandir notre âme et la rétrécir ?

Pour les prophètes, la grande âme est reçu d’une révélation divine.

Mais comment se forger par ses propres forces une grande âme. Qu’est-ce qui peut « dilater » (Rousseau) mon âme ?

Ce sont les idées qui vont agrandir notre âme, et c’est au nom de cette idée qui amplifie notre âme que nous allons partager ou imposer aux hommes

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