Le bonheur cas

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disproportionnée. Mais en revanche si le bonheur recherché est atteint, ce bonheur compensera tout les efforts de travail fournies. L’homme ne doit pas se contenter de cette conception. De plus, un désir satisfait donne évidemment du plaisir mais il est aussitôt remplacé par un autre désir ; nous replongeons alors dans l’insatisfaction. L’assouvissement d’un désir va donc de pair avec un manque dans le futur. S’amuser et se faire plaisir adviennent comme des accidents, alors qu’on est responsable de son bonheur ou de son malheur.

Bien que l’amusement ne soit pas une finalité, il n’est pas non plus à exclure dans la quête du bonheur. L’amusement est un besoin qu’éprouve l’être humain. « L’amusement est une sorte de repos »Il est donc pause ou une trêve qui est utile à l’accès au bonheur. Il faut donc savoir trouver un juste milieu entre amusement bonheur et travail. Le bonheur est l’obtention d’une succession d’actes accomplis qui sont eux-mêmes dépendants de l’amusement, car comme Aristote le dit : « On ne saurait travailler sans relâche ». Tout comme le désir, et l’amusement, le repos n’est pas le but d’une vie. Ainsi c’est cette succession d’acquisitions de biens reposant sur le plaisir qui constitue les différents outils pour atteindre la finalité recherchée. Donc, si le plaisir est pris en compte dans la quête du bonheur, alors on peut noter que les biens extérieurs sont acceptable : fêter, se distraire implique d’une façon ou d’une autre une recherche en quête du bonheur.

Nous remarquons que la fin de ce texte est une sorte de définition personnelle qu’apporte Aristote sur le bonheur. Pour lui le bonheur « c’est la vie heureuse, une vie conforme à la vertu; et cette vie est sérieuse et appliquée ».

Pour conclure, Aristote dans ce texte nous montre que le bonheur n’est pas l’amusement. Amusement et bonheur sont deux choses différentes. Il ne suffit pas de s’amuser pour avoir le bonheur toute sa vie. Ainsi le bonheur est la fin de l’existance suprême.