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Le Banquet de Platon

Par   •  15 Mars 2018  •  1 497 Mots (6 Pages)  •  609 Vues

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Afin, de réaliser le désir, dans chaque homme se trouve une fécondité. Cela peut donc faire naître l’idée de création, on ne peut pas enfanter seul. Il y a besoin d’avoir une union entre le sujet et l’objet, ou sinon il ne peut pas avoir l’occasion de procréer et donc il ne peut pas y avoir l’idée de création. Le lien entre deux être n’est pas une maladie, mais bien une fécondité. Ensemble ils ne sont pas que deux êtres, mais bien trois. La fécondité est définitivement une puissance, une possibilité, c’est-à-dire que cela se peut et que elle n’est pas accompli. Il ne faut cependant pas dire que celle-ci est rien. La fécondité ne veut pas obligatoirement dire un bébé pour les parents, elle peut aussi être vue comme une sculpture pour un sculpteur ou bien un nouveau bâtiment construit pour l’architecte. L’idée de fécondité est propre à soi-même, chacun a une idée différente du fait de faire naître quelque chose. Il cherche à créer la réalité propre à soi-même, c’est pour cela que le désir cherche le bonheur et que le bonheur est l’accomplissement du désir. Quand l’on enfante, c’est comme si nous sommes rendus immortel, car l’on se voit dans l’enfantement, c’est comme une continuité de soi-même. Tu rajoutes de l’être à travers la rencontre avec l’autre, en donnant naissance il fait naître en moi un autre être. C’est la seule façon que l’on peut devenir immortel, le fait d’engendrer quelque chose, car c’est comme une continuité de nous-même.

Il y a donc des différences entre les deux discours sur le fait de comment arriver au bonheur. Il y a une opposition clair entre Aristophane que pour lui pour atteindre le bonheur, il faut mourir, retourné à son antique nature, il faut donc passé de l’état d’être au non-être. Contrairement à Socrate à travers Diotime qui dit qu’il faut passer de l’état du non-être à celui d’être. Aristophane veut retourner dans le passé tandis que pour Socrate c’est le contraire, il veut faire naitre dans l’avenir. Si Aristophane avait raison, le bonheur ne sait jamais atteignable tandis que selon Socrate c’est seulement un être qui n’est pas complètement développer.

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