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La métaphysique des moeurs

Par   •  16 Octobre 2018  •  1 208 Mots (5 Pages)  •  352 Vues

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peut être morale parce que celle-ci sera faite dans un but précis et parfois cachée d’où le concept d’inclination et le concept d’intérêt. L’action qui est faite par inclination signifie qu’elle est motivée par une certaine attirance ou encore une préférence naturelle envers quelqu’un ou quelque chose. Par ailleurs, l’action qui sera accomplie par intérêt traduit qu’il y a un avantage a tirée de la situation. Ainsi les actions accomplies, en ce sens, ne peuvent être jugées morale parce qu’elles ont un but et que l’intention n’est pas pure.

Après s’être posé la question, l’homme fera face à la loi de la raison qui se présente sous la forme de commandement qu’il se donne à lui-même, ce que Kant appellera la maxime. Pour que son action soit jugée morale et donc pour qu’elle soit accomplie par devoir, l’homme devra s’assurer que son action réponde aux trois maximes suivantes. La première lui commande « d’agir de telle sorte qu’il puisse universaliser la maxime de son action », la seconde lui commande « d’agir de telle sorte qu’il puisse traiter l’humanité de la même façon dont il aimerait qu’on le traite » et la dernière maxime lui indiquera « d’agir de façon à ce que le commandement qu’il se donne, à lui-même, puisse être une loi universelle de la nature ». Si le choix d’action de l’homme répond aux trois maximes, l’action sera jugée morale d’un impératif catégorique parce qu’elle répond au principe des lois de la morale. Si l’action ne répond pas aux trois maximes, elle sera alors d’un impératif hypothétique pour lequel la fin sera dite possible et problématique ou réelle et assertorique. Ainsi pour Kant, la recherche du bonheur se traduit par la liberté et la rationalité que possèdent l’homme parce que ce sont ces caractéristiques qui permettent à l’homme d’être capable de bonne volonté à travers l’usage de sa raison. Dans la situation que j’ai présentée en lien avec mon stage, selon les principes Kantien, la maxime de mon impératif catégorique serait de dénoncer l’intervenante qui à voler les paniers de nourriture parce que cette action pourrait être universalisée et parce qu’elle répond à la loi de la morale. Dans cette situation, il sera souhaitable pour l’humanité que tout vol soit dénoncé. Ensuite, la dénonciation du vol n’entraînerait pas la destruction de l’humanité et elle ne porterait pas atteinte aux droits fondamentaux des hommes. Finalement, l’action n’entraînerait pas de contradiction avec l’action elle-même. Dans un second temps, je sais que cette action est faite par devoir et non conforme au devoir parce que mon intention est pure et je n’ai aucune inclination ni intérêts à dénoncer l’intervenante qui a commis le vol.

Certains disent que c’est la recherche du bonheur ou de notre intérêt qui guide nos décisions et nos actions. Kant considère que la moralité n’est pas nécessairement compatible avec le bonheur. La moralité et le bonheur, chez Kant, sont distincts, ce n’est pas le bonheur qui guide les décisions et les actions mais plutôt la morale. Kant ne croit pas que ce soit la raison qui conduit au bonheur. Selon lui, la raison nous permet simplement de multiplier les façons de satisfaire un besoin et le bonheur est un concept qui est indéterminé. Aujourd’hui, de plus en plus de troubles de santé mentale ont fait émergences dans le guide diagnostique de santé mentale. Certaines de maladies telles la schizophrénie, la bipolarité et la dépression ont des symptômes qui altèrent la raison. Il serait intéressant de voir comment Kant intègrerait les lois morales pour ceux qui ne sont ni libres et ni rationnels.

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