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Faut-il vivre d'abord, philosopher ensuite?

Par   •  5 Décembre 2018  •  1 045 Mots (5 Pages)  •  1 286 Vues

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Ensuite, nous allons voir que le bonheur ne se résume pas à satisfaire ses désirs mais peut aussi se manifester sous forme de philosophie. En effet, la philosophie s'apparente au bonheur car elle est source de maitrîse de soi. La maitrîse de soi conduit au contentement et à la satisfaction de ce qu'on a et de ce qu'on est. En philosophant nous faisons une étude de notre esprit, réflechir est la clé du savoir, et c'est grâce a nos réflexions que l'on parviens à mieux se connaître nous même. Quand on accepte qui on est et qu'on apprend à anticiper nos réactions alors nous pouvons également apprendre à les maitrîser. Nous ne dépendons donc plus de nos pulsions mais bien de notre raison. Chose accessible uniquement grâce à la philosophie.

Par exemple, si un homme est doté d'une grand maitrîse de soi alors il est capable de réfrener ses désirs, voir de ne rien désirer. Or que serait un homme qui ne désire rien ? Le désir nous permet d'avancer et de progresser car ils nous donne un but, un objectif. Cependant si on satisfait tous ses désirs sans en mesurer les conséquences alors cela nous conduira au malheur car, à en abuser, un désir satisfait ne procure plus autant de bonheur qu'a l'accoutumée.

Penchons nous sur la Lettre à Ménécée d'Epicure, il propose de classer les désirs dans plusieurs catégories afin de maximiser le plaisir. Mais pour réaliser ce classement il faut réflechir, par conséquent, philosopher. Philosopher nous conduit au bonheur.

Pour vivre il faut philosopher, mais on ne peut pas philosopher sans vivre. A travers cette dissertation nous avons pu constaster que ces deux termes étaient complémentaires, voir indissociables. Dans un premier temps nous avons vu que la philosphie permettait de dépasser l'animalité. Sans la raison l'homme n'est qu'un animal parmis tant d'autres, mais sans instinct, il se meurt. Dans un second temps nous avons vu que le bonheur est impossile sans philosopher. En effet la maitrîse de soi est primordiale à notre quête incessante du bonheur. Mais en satisfaisant nos désirs sans y réflechir on trouve également une certaine forme de bonheur, même si celle-ci n'est pas éternelle. Alors faut-il vivre d'abord et philosopher ensuite, la réponse est claire, ni l'un ni l'autre. Même si techniquement les deux sont possibles individuellement, il manquera toujours quelque chose.

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