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Faut-il travailler pour être heureux ?

Par   •  16 Février 2018  •  1 195 Mots (5 Pages)  •  679 Vues

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pas l’Homme aura le sentiment de ne servir à rien.

Mais si l’Homme travaille il n’est pas libre donc est-il heureux ?

En effet, l’Homme est condamné à travailler. Selon Rousseau s’il travaille tant, c’est qu’il est naturellement fainéant. Conscient de sa situation au sein de la nature, conscient également d’être perpétuellement insatisfait, il n’a d’autre solution que de travailler. Or, le travail contredit son désir de liberté. Il lui rappelle sans cesse qu’il existe un fossé entre ce dont il rêve et la réalité. Les besoins ne sont pas fixes, ils changent avec l’histoire et la société. D’une manière générale, le développement économique élargit le domaine des besoins si bien que la nécessité du travail, loin de disparaître avec les progrès techniques, est sans cesse réaffirmée. De cette manière l’Homme travail tout au long de sa vie afin de pouvoir assouvir ses envies qui se renouvellent sans cesse. L’Homme est également obliger de travailler pour gagner de l’argent et combler ses besoins primaires tel que boire ou manger. Cependant la satisfaction des besoins n’est pas immédiate : une activité, donc une dépense, est requise non seulement pour boire et manger, mais aussi pour se procurer les biens nécessaires. Il existe également des cercles vicieux, par exemple je travail, il me faut donc un moyen de transport, de ce fait j’achète une voiture pour me rendre sur mon lieu de travail, mais ensuite je dois travailler pour payer ma voiture. De ce fait le travail deviens une obligation afin de pouvoir payer cette voiture.

Le travail est nécessairement une contrainte. Si il n’est plus soumis aux seules nécessités naturelles (se nourrir, se protéger...), il ne cesse pas pour autant d’être une contrainte. Toute activité laborieuse exige l’acquisition d’un savoir-faire, donc le respect de certaines règles. Par ailleurs, en tant qu’activité sociale, le travail impose la soumission à des horaires, une hiérarchie, des impératifs de productivité. Comme le dit Aristote, «toute action imposée par la nécessité est naturellement fâcheuse.» L’homme serait heureux s’il pouvait se passer de travailler. Le travail est toujours une peine. Par exemple, le fait d’aller à l’école est comme une contrainte pour moi car je n’aime pas ça mais je suis doit y aller car elle est obligatoire. De même que pour un emploi, si on en a pas il est difficile de vivre agréablement il faut de l’argent et qui on a jamais travaillé on en a pas. Cela va à l’encontre de la liberté de l’Homme et donc par conséquent de son bonheur. De plus si on travail dans un environnement qui ne nous satisfait pas nous ne pouvons épanouir dans notre métier ce qui empêche le bonheur.

Dans la Bible, il est dit qu’Adam, après avoir désobéi à Dieu en mangeant la pomme de l’arbre de la connaissance, a été condamné au travail. L’Homme, depuis, doit gagner son pain à la «sueur de son front». Le travail apparaît donc comme une fatalité. Les Grecs méprisaient tout ce qui dépend de la nécessité. Jusque dans la première partie du XXème siècle, on condamnait les criminels aux travaux forcés. Voilà qui montre bien que le travail est davantage une source de malheur que de bonheur. D’un autre côté, le travail, en tant qu’acte libre, en tant que création, en tant que réalisation des désirs et des volontés de l’individu, est à l’origine d’inépuisables satisfactions. C’est aussi grâce à lui que les Hommes sont parvenus à agir sur la nature afin de la rendre moins hostile. Ils ont amélioré leur condition, à défaut de conquérir un bonheur absolu

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