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Exemple de brouillon en philosophie : la lucidité est-elle compatible avec le bonheur ?

Par   •  20 Novembre 2018  •  1 041 Mots (5 Pages)  •  706 Vues

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car conscience de soi et du monde (comme Dieu).

Conséquence : La conscience est une forme de punition qui enferme l’homme (et surtout la femme) dans un désert où tout est à construire = malheur perpétuel qui se reflète dans l’exercice du travail, la douleur des femmes, la domination de l’homme, la mort...

Les hommes sont séparés de l’état animal = insatisfaction du monde qui l’entoure, conscience de l’ennui de la vie alors qu’un animal se contente de ce qui lui est nécessaire pour vivre et être heureux.

L’homme étant donc séparer de l’état animal, pour lui le bonheur est plus difficile à atteindre.

2) Mythes qui se rejoignent : ex. Grecs, Mythe de Prométhée : feu divin donné aux hommes.

Femme (œuvre de Zeus pour se venger) envoyée à l’homme avec une boîte qui ne doit pas être ouverte : Prométhée ouvre la boîte et libère tous les malheurs du monde mais ne libère pas l’espoir.

Conséquence : Conscience = malheur éternel (lien divins).

Outre le fait que la conscience, dès sa conquête par l’homme, ait entraîné tout son malheur, dans une société donnée et à un moment donné, cette conscience s’avère être un obstacle à une liberté totale.

2) Conscience morale = empêche l’homme de se sentir totalement libre de ses actes, l’obligeant ainsi à se plier aux normes de la société (gestes naturels de l’état animal par ex.).

3) La conscience peut paraître évidente pour certain (de soi et du monde). Cependant, lorsque des questions auxquelles nous sommes incapables de répondre nous sont posées = réalisation d’une forme de méconnaissance (inconscience) ce qui nous pousse à chercher les réponses de nous-mêmes.

MAIS lorsque ces réponses sont incompatibles avec la vision que l’on a vis-à-vis de la nature et de soi, n’est-ce pas le début d’un chemin vers l’incompréhension, l’insatisfaction de la réalité, donc le malheur ?

Lorsque l’on vit dans des conditions qui nous paraissent injustes et que l’on s’accroche à des divertissements par exemple, pour oublier nos mésaventures, nos malheurs, nous éprouvons une forme de joie ponctuel, éphémère, et non un bonheur continu. La base même de notre vie repose donc sur le malheur et le bonheur ne peut être atteint que par des chemins illusoires.

Bonheur serait-il donc une parfaite illusion ?

La lucidité semble donc être un obstacle au bonheur. Par déduction, un homme lucide ne peut être heureux. Cette conclusion soulève tout de même des interrogations.

La lucidité qui nous sépare de la nature animale, et donc qui nous libère de la loi naturelle, ne contribuerait-elle pas à notre bonheur?

II) En effet, les textes bibliques et grecs soulignent le fait que la curiosité de la femme ayant conduit à la lucidité des hommes, serait à l’origine de leurs malheurs.

CEPANDANT : Bakounine =L’interprétation qu’il faudrait tirer de ces textes serait celle dans laquelle la femme aurait libéré l’humanité d’une soumission aveugle.

Par conséquent : Conscience = liberté = pouvoir d’accomplir ses désirs sans obstacles, d’être son propre maître contrairement à l’animal, libre de ses choix (donc volonté : peut se soustraire à la loi de la nature et donc à ses pulsions) = heureux.

Effectivement, l’homme est en quête de bonheur. La lucidité entrainent la liberté de l’homme, l’aide donc à mieux comprendre ses désirs, pour mieux les maîtriser et les assouvir.

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