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Peut-on se mentir à soi-même?

Par   •  31 Mai 2018  •  1 463 Mots (6 Pages)  •  636 Vues

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le but même du mensonge est un profit. Il est possible que dans une discution, une personne ayant tort et en étant consciente continue d’affirmer sa fausse vérité et ce dans l’unique but de préserver une bonne image de soi. Il s’agit de l’amour propre. La personne cherche donc à se persuader que ce qu’elle dit est vrai même si elle a conscience de la fausseté du discours qu’elle énonce. La personne choisi en effet d’accorder son discours avec ses désirs plutôt qu’avec la réalité dont elle est consciente.

Le mensonge est-il par conséquent une capacité à s’illusionner, à créer une fiction que l’on serait capable de croire ? L’illusion est par définition une perception reconnue comme différente de la réalité. On ferait donc le choix de se mentir, le choix d’être d’accord avec sa fiction. Même si cette illusion peut être vérifiée, il n’en reste pas moins certain qu’elle pourra être certifiée. Le mensonge pourrait donc être un soulagement, une sorte d’aide pour affronter les étapes difficiles de la vie. Mais on ne peut pas dire que l’illusion que l’on se créer est un véritable mensonge à soi-même puisque l’on sait que croire n’est pas synonyme de savoir. En effet, laisser planer le doute et ne pas certifier quelque chose nous permet de penser que nous savons alors que nous croyons. Il est donc possible dans ce cas que la personne se trompe, et se mettre à croire à ce doute puisque qu’aucune preuve ne permet la certitude du fait. Il serait donc possible d’y croire sans qu’il ne s’agisse complètemnt d’un mensonge puisqu’il n’est pas prouvé que l’information est fausse. Mais si se mentir est synonyme de se persuader, alors je peux me mentir à moi même.

Nous pouvons nous demander comment il est possible de se persuader de quelque chose, et donc de se faire croire que quelque chose est vrai alors que nous n’en sommes pas sûr. Dans ces conditions, l’unité de la conscience peut être remise en jeu, puisque je peux croire en quelque chose dont je ne suis pas sûr. Cependant, pouvons nous d’un point de vue extérieur à la pensée de cette personne juger de sa conscience. Peut-être que la personne est seulement dans l’incapacité de discerner le vrai du faux. Nous pouvons par conséquent penser que du point de vue de la personne il ne s’agit que d’une situation incertaine. Dans ce cas le mensonge serait-il une passerelle vers la vérité, une recherche de la vérité ?

Au delà du mensonge, si l’on recherche une verité,c’est avant tout parce qu’elle est cachée ou perturbée par notre environnement. Celui-ci va toucher notre affect qui peut modifier notre verité pusqu’il l’emporte sur la raison. Ceci implique une remise en cause de la verité.

Si notre vérité dépend de notre nevironement, elle dépend principalement de l’amour que l’on se porte, et de la bonne image que l’on veut donner de soi. Nous agissons effectivement dans un evironnement qui est constitué d’autres personnes auxquelles nous souhaitons donner une image que l’on se fait se soi. Ce sont donc les peurs et l’affectifs qui stimulent nos agissements, nos pensées et donc notre verité.

Cependant, notre verité ne peut être modifiée si notre conscience est unique, si je suis moi même je ne me peux me mentir à moi même. Cela pose la question de la recherche de l’identité. Etre moi même c’est connaître mon identité, or je me construits par une somme d’erreurs que je surmonte et qui me permettent d’atteindre ma vérité. Enfin, notre identité est défini par ce que les autres pensent et disent de nous, soit le reflet de ce que l’on veut donner aux autres. Mais pour que ma conscience soit unique, ne faut il pas avoir le désir de se connaître ou de connaître sa vérité ?

Nous souhaitions savoir si il était possible de se mentir à soi-même. D’un côté nous avons montré que si la conscience est transparente, se mentir à soi-même est impossible. Mais d’un autre côté, si l’on admet que le psychisme peut être influencé, on peut se cacher à soi-même ce que l’on souhaite oublier ou ne pas savoir. Finalement, se mentir à soi-même c’est fuir une part de notre identité, souvent par peur de savoir qui nous sommes réellement Nous pouvons donc nous demander pourquoi nous sommes à la recherche de la vérité ?

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