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Olivier Reboul - La philosophie de l'éducation, 2001

Par   •  11 Juin 2018  •  1 729 Mots (7 Pages)  •  590 Vues

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Depuis ces dernières années, le débat sur l'autorité c'est stabilisé sur des positions opposées. D'un côté nous avons l'autorité vu comme une figure douce de la violence. Pour eux, l'autorité est synonyme d'emprise, de domination. Celui qui domine est un maître. De l'autre côté, il y a ceux qui ont tendance à penser que l'autorité libère. Pour eux, supprimer l'autorité serait d'empêcher la possibilité d'éduquer.

Étymologiquement, le mot autorité venant du latin « augere », augmenter signifie la capacité de faire grandir dans une certaine direction. Cette notion emporte avec elle les notions d'influence, de persuasion, de pouvoir, de violence, de discipline. Étant donné qu'une institution scolaire est étroitement liée à une société, l'autorité se trouve au cœur d'un enjeu sociétal. D'un point de vue scolaire, l'autorité à une apparence collective et sociale. Néanmoins, il est évident que n'importe qu'elle vie de groupe a besoin de règles pour fonctionner correctement. Une société ne pourrait vivre sans lois et sans règles, sans éducation la vie en collectivité ne serait possible. Cette fonction d'autorité est donc une fonction nécessaire au bon déroulement d'une collectivité.

Cependant l'autorité est l'un des problèmes les plus anciens et reste aujourd'hui une grande question d'actualité. Non seulement les moyens utilisés que détiennent l'autorité comme les sanctions trop lourdes ou l'abus de pouvoir pour se faire obéir, sont jugés dangereux pour l'enfant. Mais aussi le principe qui est censé fonder la légitimité de l'autorité est remis en question. D'une part, nous contestons le savoir des personnes censées nous éduquer car nous avons accès à beaucoup de sources d'information extérieures tel qu'Internet ou la télévision et bien plus encore. Et d'autre part nous ne reconnaissons plus les valeurs d'antériorité et d'expérience des parents. Tous ces problèmes sont à l'origine du choc des générations où des termes comme « enfant roi » sont ressorties. C'est lorsque l'on voit tout cela que l'on comprend que l'autorité n'a plus du tout le même sens qu'auparavant et que celle-ci est aller beaucoup trop loin. Actuellement, il sera préférable que l'école se recentre sur des missions fondamentales pour rétablir une autorité du savoir scolaire. Cependant, vu notre contexte de vie actuelle où nous sommes en permanence influencés par les médias, les vedettes, les chefs de bandes, l'affaiblissement des valeurs familiales, la mondialisation cette remise en question de l'école est loin d'être évidente à mettre en place.

Grande est la tentation pour l'enfant de rester dans sa période infantile, de demeurer dans un égocentrisme, de vivre dans l'obsession de ses propres désirs. L'autorité doit donc créer la possibilité de « vivre ensemble ». Pour cela, l'éducateur doit efforcer l'enfant à s'évader de la tyrannie du présent, du « tout tout de suite » pour permettre une relation avec les autres qui se traduirait par des désaccords. L'exercice de l'autorité doit être un acte de haut niveau de responsabilité, chacun incarnant alors le principe même de la légitimité.

Charte de non-plagiat

Protection de la propriété intellectuelle

Tout travail universitaire doit être réalisé dans le respect intégral de la propriété intellectuelle d’autrui. Pour tout travail personnel, ou collectif, pour lequel le candidat est autorisé à utiliser des documents (textes, images, musiques, films etc.), celui-ci devra très précisément signaler le crédit (référence complète du texte cité, de l’image ou de la bande-son utilisés, sources internet incluses) à la fois dans le corps du texte et dans la bibliographie. Il est précisé que l’UCO dispose d’un logiciel anti-plagiat dans dokeos.uco.fr, aussi est-il demandé à tout étudiant de remettre à ses enseignants un double de ses travaux lourds sur support informatique.

Cf. « Prévention des fraudes à l’attention des étudiants »

Engagement de non-plagiat

Je, soussigné(e) BEAUPERE Léa , étudiant(e) à la Faculté d’Éducation en 2015, m’engage à respecter cette charte et certifie que le texte présenté comme dossier (validé officiellement dans le cadre d'un diplôme d'État) est strictement le fruit de mon travail personnel. Toute citation (sources Internet incluses) est formellement notée comme telle, tout crédit (photo, illustration diverse) figure également sur le document remis. J’ai été informé(e) que tout manquement à cette charte entraînera la non prise en compte de mon dossier.

Fait à Cantenay-Epinard, le 07/12/15

Signature manuelle

Première session 2015-2016

FICHE D’EVALUATION Sciences de l’Éducation

Intitulé de l’enseignement : Philosophie de l'éducation

Nom – Prénom de l’Étudiant : BEAUPERE Léa

Nom de l’Enseignant : Mr USCLAT Pierre

OBSERVATIONS ET COMMENTAIRES

Note : ..…../ 20

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Fait à Angers, le …...........

Signature de l’Enseignant :

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