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Réflexion personnelle

Par   •  21 Septembre 2018  •  1 186 Mots (5 Pages)  •  469 Vues

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D’un autre côté, celui de l’éthique des droits, les libertalistes seraient contre l’instauration d’une dictature verte, puisque celle-ci brimerait le droit à la liberté ainsi qu’à la propriété des citoyens, soit deux des 7 droits fondamentaux négatifs parmi la vie, l’égalité, la sécurité, la vie privée et le droit politique. Ils sont dits négatifs. En effet, cette dictature viendrait à l’encontre du droit fondamental négatif de la propriété, dont prône le philosophe Robert Nozick. Le droit à la propriété signifie que chacun a le droit de faire ce qu’il veut de son corps et des biens qu’il a acquis légitimement. D’ailleurs, si on reprend le cas de l’augmentation de CO2 dans l’air, contrairement l’éthique de la responsabilité, l’instauration de nouvelles lois comme le covoiturage obligatoire brimerait le droit à la propriété qui est fondamental pour les libertalistes. C’est-à-dire que les citoyens peuvent décider ou non de prêter ou d’utiliser leurs biens comme bon leur sembles. Ainsi, rien faire ne peut alors violer aucun droit négatif.

D’un autre point de vue, celui de l’éthique utilitarisme, la dictature verte serait probablement accepté. Il est possible d’expliquer la position des utilitaristes par le principe du calcul rationnel d’utilité, car pour ceux-ci il est primordial de favoriser l’action qui procurera le bonheur du plus grand nombre. En effet, il requiert un calcul favorisant le plus grand nombre de bonheurs pour le plus petit nombre de souffrances, tout en tenant compte de certains éléments qui entrent en contexte avec le choix de l’action. Une fois de plus, prenons le cas du dioxyde de carbone qui augmente dans l’air ambiant. Dans le premier cas, s’il y avait l’instauration de la dictature verte, il y aurait beaucoup plus de plaisirs que de souffrances, dans la mesure où à long terme les changements climatiques évolueraient moins rapidement, donc les citoyens risqueraient d’être quelque peu souffrants pour s’habituer au changement de vie. Cependant, le plaisir de ceux-ci dura plus longtemps, puisqu’ils vont pouvoir profiter de leur vie « normal » plus longtemps, soit aucun changement majeur dans leur vie. Dans le deuxième cas, si la dictature ne serait pas instaurée, certes les citoyens pourraient être plus libre de leurs actes présentement, mais dans quelques années, ils vont souffrir beaucoup plus, par exemple du réchauffement climatique causé par l’effet de serré due à la croissance du CO2 dans l’air, du manque de ressources naturelles etc. Le premier cas serait alors le meilleur choix puisque la quantité de plaisir à long terme serait plus favorable.

Finalement, selon moi, la dictature verte serait une mesure un peu trop exagéré pour la société. Comme mentionné précédemment, la société actuelle tant vers le liberalisme, soit la société est habituée à une certaine liberté et une autonomie. Cependant, je suis d’accord avec Jonas, sur le fait que le gouvernement devrait instaurer certaines lois pour améliorer le sort de l’environnement, mais sans toutefois en faire une dictature. D’ailleurs, prenons l’exemple de la propositon

http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201303/12/01-4630419-co2-solutions-de-lair-frais-pour-les-sables-bitumineux.php

Références

Sites internet

1. « Libéralisme » In Wikipédia encyclopédie libre. En ligne. Consulté le 30 mai 2013

2. Normand, François. 2013, 10 mai. In Les Affaires Monde « Climat: nous allons passer à la caisse » En ligne consulté le 30 mai 2013

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