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ETRE LIBRE, EST-CE REFUSER D’OBEIR AUX LOIS ?

Par   •  25 Novembre 2018  •  1 682 Mots (7 Pages)  •  603 Vues

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Dès lors, nous pouvons nous demandez qu’elles sont les limites de ces lois sur notre liberté ? D’un côté morale, pouvons-nous toujours accepter ces lois ?

Le sujet admet le verbe « refuser », qui montre une prise de position, donc un choix, qui est un acte de liberté. Cela admet un certain engagement, et une révolte. La liberté admet donc une exigence morale. En effet, le sujet aurait pu être simplement, « être libre, est-ce ne pas obéir aux lois ? ». Prenons comme exemple « Nuit debout », qui en voulant affirmer leur liberté, en refusant la Loi El Khomri, ou ils ont eu une prise de position.

Cependant, nous constatons que « refuser » et à côté du verbe « obéir », qui sont deux verbes contradictoires. En effet, obéir est une acceptation passive, ce qui peut montrer une certaine aliénation. Le fait d’être actif, et donc de répondre à une autorité nous éloigne du principe d’autonomie et nous rapporte à un certain conformisme, et donc un manque de liberté. L’expérience de Milgram illustre ce propos. En effet, sous l’autorité, une personne va envoyer des charges électriques sur une autre personne (qui est un acteur), pouvant aller jusqu’à la mort. Ces personnes se sont justifiées par le fait qu’elles n’étaient pas responsables, et qu’elles étaient sous les ordres et les lois d’une autre personne. Cela nous montre la banalité du mal. Ce terme provient d’Hannah Arendt lors de son livre Eichmann à Jérusalem, où elle montre une conscience conformisme.

Nous pouvons aussi dire que l’humanité enveloppe un principe de liberté. Lorsque l’on qualifie quelqu’un d’humain, on suppose le fait que la personne se soit montrée digne d’un certain idéal moral dont l’humanité est le signe. L’homme fait de son identité l’enjeu d’une quête de liberté. C’est bien ce que souligne Jean-Paul Sartre dans l’existentialiste est un humanisme « parce que nous sommes hommes, nous sommes condamnés à être libre ». La liberté est inséparable de notre humanité. Parlons du médecin français qui a fait passer des personnes sans papiers malades, en France. Depuis le mandat de l’ex-président Nicolas Sarkozy, une loi interdit toutes personnes d’héberger des personnes sans papiers. Seulement, ce médecin a décidé de désobéir à cette loi. Pour seule défense, lorsqu’il a été jugé, a été de dire qu’il avait des valeurs morales, et qu’il était dans l’obligation d’aider ces personnes. Nous pouvons donc dire que certaines lois morales, empêchent certaines personnes d’obéir aux lois juridiques, et cela peut être interprété comme une forme de liberté.

Nous avons alors analysé différents points de vus, pour chercher à répondre à ce problème. Tout d’abord, nous avons abordé l’opinion publique, qui est le préjugé. La population aurait tendance à répondre que oui, être libre, c’est refuser d’obéir aux lois, car elle apparaît comme une contrainte. Cependant, nous avons aussi démontré que la liberté ne se résume pas à refuser d’obéir aux lois, en effet être libre c’est aussi avoir un libre arbitre, être responsable, et accepter de faire une part de sacrifice de sa liberté afin de rendre possible un ordre commun. Enfin, nous avons vu que certaines lois morales, pouvaient empêcher d’obéir aux lois juridiques, ce qui est punissable, et donc cela entrave une certaine liberté.

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