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Aimer, est-ce une décision ?

Par   •  26 Novembre 2018  •  2 264 Mots (10 Pages)  •  592 Vues

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M Mais s’il est impossible de directement choisir d’aimer, n’est-il pas possible de le faire sur la durée ? Ne pouvons-nous pas décider de rencontrer la personne dont nous allons tomber amoureux ? Ou au contraire d’en choisir une sur laquelle nous savons que nous aurons toujours le dessus puisque nous sommes sûrs de ne jamais en tomber amoureux ? Ou est-ce que l’amour est si imprévisible qu’il nous est même impossible de prendre ces décisions ? L L’Homme est tel qu’il a conscience de lui-même. Et puisqu’il a conscience de lui-même, a conscience de ce qu’il éprouve, et, par expérience, sait quelque peu ce qu’il peut éprouver envers certains types de personnes ; qu’’importe de quel sentiment il s’agit. Nous savons tous plus ou moins le genre de personne pouvant nous convenir dans une relation amoureuse durable. Plusieurs critères entrent en jeu : le physique, le caractère, l’humour, l’intelligence et autres. Tous ces derniers varient selon les individus ainsi que les gouts de chacun : ce qui fait que n’importe qui correspond forcement a une autre personne, et au contraire certaines sont incompatibles. Et plus nous avançons dans la vie plus nous acquérons de l’expérience en différents domaine incluant celui de l’amour et alors plus nos goût en terme de partenaires amoureux s’affine. Notre esprit nous dirige alors naturellement vers des personnes susceptibles de nous plaire, soit des personnes dont le genre nous semblant encore inconnu nous intriguent, et, par soif de nouveauté, nous attire ; soit au contraire des personnes nous semblant familière, qui nous rappelle un être cher (par exemple les filles, souvent proches de leur père, seront parfois inconsciemment attirées par des hommes qui lui ressemblent) ; ou encore des personnes dans lesquelles nous pouvons nous-même nous reconnaitre… Dans tous les cas, lorsque l’on voit ou entend parler de quelqu’un qui, à première impression, nous attire, alors c’est à ce stade que nous pouvons choisir de nous lancer plus loin avec elle ou non. E En effet l’attirance et l’amour ne sont pas synonymes. La sensation attirance est en quelque sorte la phase précédant l’amour. Elle est moins forte que ce dernier. Et bien que comme tous les sentiments et sensation, elle de provient pas d’une décision, l’on peut prendre la décision d’exploiter cette attirance de sorte à ce qu’elle se transforme en amour. Notre libre-arbitre nous permet de choisir si oui ou non on fait plus amples connaissance avec la personne qui nous attire, au risque de tomber ou non amoureux. Ainsi nous pouvons dans certaines mesures choisir d’aimer ou non. G Quelques fois cependant, l’on peut se mettre à éprouver de l’amour pour une personne totalement inattendue, à laquelle nous n’aurions jamais pensé, l’opposé même de nos attentes, de manière inexplicable. Quelques autres fois encore nous pouvons croire être amoureux d’une personne sans la connaitre réellement, mais alors généralement le temps nous renseigne davantage à son sujet et alors nous finissons par nous en lasser (on peut dire que l’amour fut véritable, mais la personne pour qui nous l’éprouvions, elle, ne l’était pas). M Mais lorsque l’amour n’est pas réciproque, ou que l’individu aimé n’en a pas connaissance car nous n’avons pas le courage de lui avouer de peur d’être rejeté ou de finir par l’être, ou encore que nous avons honte de la personne qu’on aime ou que nous savons qu’une relation avec cette dernière nous porterait préjudice, alors l’amour devient l’une des pire tortures au monde. On éprouve alors un tiraillement indescriptible dont on essaie désespérément de fuir. Mais comme nous l’avons vu dans une première partie, on ne peut se délivrer de l’amour par un simple claquement de doigt parce qu’il est trop douloureux. Le seul choix que nous puissions effectuer dans ce cas se fait entre continuer de vivre en luttant contre cet amour qui nous détruit, en essayant de l’ignorer, de le nier en attendant que le temps efface nos sentiments ; et tenter de rendre tout de même la personne que l’on aime heureuse, dans l’espoir que la voir sourire comblerait le vide dans notre cœur, pour se sentir impliqué dans sa vie, même si le mal persiste. Et même si nous sommes en relation amoureuse avec une personne, nous pouvons choisir de s’impliquer dans la relation, d’y mettre du sien pour qu’elle dure, ou la laisser dépérir pour au final qu’elle se termine. A Autrement dit dans ces deux cas, l’amour n’est pas une décision mais le fait de croire en celui-ci, l’acceptation de vivre avec, ou au contraire le fait de le rejeter et de ne pas s’impliquer dedans, est un choix que nous sommes libre de faire. [pic 5][pic 6][pic 7][pic 8][pic 9][pic 10]

N Nous avons jusqu’ici exploité les différentes possibilités de choix s’offrant à nous concernant le sentiment amoureux entre deux personnes. Mais celui-ci se distingue bien de certains autres types d’amour comme celui que partagent les membres d’une famille par exemple. Ce dernier se caractérise par un sentiment d’attachement, différent du sentiment amoureux mais tout aussi profond. L’amour paternel, maternel, fraternel sont innés chez l’être humain. Et comme n’importe quel sentiment, nous ne pouvons le contrôler. Et comme pour le sentiment amoureux, choisir d’aimer sa famille se fait au préalable : nous pouvons accepter ou refuser de fonder une famille. Mais la famille dans laquelle nous venons au monde, nous l’aimons à vie, quoique nous fassions, les liens du sang sont si forts qu’ils nous ramèneront toujours à elle. Les membres de notre famille sont les seuls à qui nous pouvons tout pardonner. L L’amour fraternel s’assimile beaucoup avec le lien d’amitié qui uni certaines personnes. En effet, une amitié de longue date vaut presque autant qu’une fraternité puisque les liens créés entre deux personnes s’amplifient avec le temps. Cependant une relation amicale, nous avons le choix entre l’entretenir ou non, nous pouvons nous éloigner de la personne puisque le lien nous unissant à elle n’est pas aussi solide que celui entre deux frères ou sœurs, nous n’avons pas les mêmes obligations envers elle. M Mais il existe également un second degré d’amour, bien moins fort que les précédents et pourtant tout aussi importants dans la vie de chaque individu, dans lequel nous pouvons placer l’attachement à certains objets (par exemple les collections d’objets), à certains loisirs, à certains animaux… On parle alors couramment de passions, bien que ce terme puisse paraître légèrement démesuré voire inapproprié si l’on y réfléchit car la passion, dans sa réelle définition se rattache à au sentiment amoureux. Il s’agit bien de sentiments que l’on éprouve

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