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La liberté de la presse en Europe

Par   •  28 Mars 2018  •  2 594 Mots (11 Pages)  •  512 Vues

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10/11/2015 Mr. Lourtie

La liberté de la presse.

La liberté de la presse existe-elle encore en Europe ? telle est la question que trop peu de gens se posent.

Pourtant, les médias influencent continuellement notre quotidien.

Il influencent notre opinion sur divers sujets, ils nous informent, ou pas, à propos d' évènements ayant un impact important sur notre façon de percevoir les situations. Les médias sont-ils objectifs; sont-ils neutres ; sont-ils indépendants ?

Je tenterai d'y répondre...

1) Contrôle des médias

a. Censure de l’information :

Les journalistes censurent, transforment et redirigent l’information.

Ils font croire à une indépendance et une objectivité mais le résultat est modifié à l'avantage des dirigeants "médiatique" voire politique.

En effet, certains groupes industriels ayant investi dans les médias pour faire du profit, prennent le monopole de l’information (presse, radio, télévision, … ). Leurs investissements dans les médias ne servent point à nuire la réputation ou le secteur commerciale et financier des dirigeants. Les conflits d’intérêts se manifestent lorsque pouvoir financier et politique s’allient en affaires.

La neutralité de l’information est absente due aux idéaux économiques et politiques des dirigeants. Les journalistes ne nous informent pas des faits mais nous transmettent un modèle, une idéologie à suivre (à vivre)

Dans ce cas, l’information devient communication. La réalité est déformée, voire occulté. Les situations s'en retrouvent souvent aggravées, développant un sentiment de racisme pouvant favoriser un parti politique par exemple. Des catastrophes sont surmédiatisées et des problèmes touchant une plus grande partie de la population sont démédiatisés.

b. Un cercle fermé :

Le cercle médiatique est un milieu hermétique où rester dans le rang est une des règles. C’est un système hiérarchisé, où la concurrence est le maître mot ne voulant pas dire indépendance ou objectivité.

Cette concurrence oblige seulement le renouvellement des journalistes et permet l’enrichissement de certains groupes en vendant un même article à plusieurs journaux. L' omniprésence médiatique et les mêmes journalistes animant les différents plateaux de télévision depuis bons nombres d’années, leurs permettent la diffusion de pensés uniques et ou ciblées doucement mais sûrement.

c. Rôle de la justice :

Notre système institutionnel et judiciaire, protège de moins en moins la liberté d’informer sans entraves économiques, sans corruption.

Elle devient un moyen de pression des hauts-dirigeants fortunés sur les journalistes qui tenteraient de dévoiler au grand jour, les failles du système.

La justice ne rend pas justice mais rend la censure encore plus forte.

2) Le pouvoir du capital

a. Le pouvoir politique :

L’Union européenne, démocratique, est le continent ayant l’indice annuel de liberté de la presse (17,6) le plus bas suivi de loin par le continent Américain.

Mais les pratiques capitalistes (pas toujours d’actualité) diminuent la liberté d’information et d’être informé.

Rappelons-le, la démocratie (voir la définition...) est censée représenter les choix et droits des électeurs et donc ceux du peuple. Ces derniers doivent bénéficier d’informations correctes et fiables pour émettre un avis politique et social objectif. Certes, le pluralisme rend les médias +- démocratique. Mais au niveau de l’objectivité et de l’indépendance, on s’en égare. (écarte, éloigne)

b. Alliance financière :

Les plus riches possèdent les médias et d'une influence, voire d'un pouvoir sur les journalistes.

Par conséquence une puissance de décision qui s'étend au-delà du politique, des journalistes et des citoyens.. Ceux-ci n'étant plus acteurs de leurs idées, pensées.

La plupart des journalistes ne protestent pas parce que leurs employeurs entretiennent « un pouvoir stable, le pouvoir du capital. » Ils sont gérés, contrôlés par leurs employeurs, ou plus largement par l’argent.

Je m’explique, pour atteindre l’indépendance journalistique, l’argent et la politique doivent être dissociés. Les journalistes ne peuvent point valoriser ou représenter une marque quelconque, par la suite ce journaliste serait reconnaissant d’avoir été rémunéré, adoptant avec son partenaire économique une relation influencée.

Ne croyez point que' "experts", soit synonyme d’objectivité. Leurs diplômes prouveraient le contraire mais leurs collaborations avec les banques, multinationales… les décrédibilisent inévitablement.

c. Alliance relationnelle :

En dehors des alliances financières et politiques, les relations humaines interviennent fortement quant à la fiabilité et l’objectivité des médias.

En effet, les hommes politiques, chefs d’entreprises, journalistes sont intimement liés. Ils cohabitent et constituent une seule et même famille.

Ils fréquentent les mêmes écoles (LENA), sont issus du même milieu social et ont un mode de vie semblable …engendrant des caractéristiques et valeurs identiques chez ces individus. Quand un politique et un médiatique s’unissent avec les forces du mariage, il est évident que les avis et idées partagées sont similaires. Ce lien permet la promotion des uns et des autres, faussant une nouvelle fois la vision publique.

Les médias sont indispensables pour nous informer et entretenir notre culture générale.

En Europe, la liberté de presse est beaucoup plus présente que sur d’autres continents.

Mais pour accéder à une réelle liberté: l’argent, le politique et les médias doivent être dissociés. Ce qui, pour l’instant, n’est

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