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La beauté est-elle trompeuse?

Par   •  3 Décembre 2018  •  1 144 Mots (5 Pages)  •  498 Vues

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L’autre erreur qui est possible est le bien, c’est-à-dire ce qui plaît, transmis par la raison, grâce à des notions. Ces choses peuvent faire plaisir à cause de leurs utilités ou parce qu’elles sont bonnes en elles-mêmes. Dans les deux cas la chose a un but, à savoir le plaisir dans l’existence de l’objet lui-même. Le plaisir de la beauté doit être dépendent de la réflexion sur la chose (et sa notion), dans le cas contraire le sentiment est seulement agréable et se rapporte au sujet.

Si les deux erreurs ne sont pas établies, un sujet peut finalement être libre dans son jugement, donc sans préférences privées. Enfin, on peut dire que si des personnes sont à ce stade, les jugements serons dans les mêmes conditions et pourrons être comparés.

Baumgarten postule que notre perception et jugement de l’esthétique cherche une perfection, que nous ne pouvons pas définir plus précisément, c’est-à-dire que nous ne pouvons pas nommer les parties différentes. Mais si on ne peut pas les nommer, comment est-ce que nous savons s’ils existent dans la façon de penser ? C’est pourquoi Leibniz les appelle « confuse », parce que c’est impossible de les apprendre conceptuellement et analytiquement. Ces compétences restent uniquement dans nos sentiments et sont donc absolument subjectives et non traçables pour d’autres personnes. Je le trouve raisonnable parce que quand nous voulons expliquer une expérience sur l’art aux d’autres personnes, nous ne réussissons jamais complètement. Dans l’autre cas, si on analyse des œuvres d’art, le sentiment, qui est important et transmet vraiment le constat d’art se perd. La question se pose si ce fait implique que la beauté est trompeuse.

Kant essaye de nommer ces facteurs subjective (l’agréable et le bien) et il postule qu’on doit être libre pour juger proprement la beauté. Il prend comme point de départ une image divine de l’homme : Il suppose que l’homme est capable de juger d’un point du vue neutre, indépendant du « moi ». Selon Kant, on est capable d’être libre de toutes ses expériences et de tous sentiments, en conséquence on peut juger objectivement. Je trouve ce point très problématique. À mes yeux, et comme la psychanalyse moderne répondrait, l’homme est incapable d’être délié de ses expériences et sentiments, c’est donc vraiment la chose qui constitue le jugement sur l’art.

Finalement, je dirais que oui, la beauté est trompeuse dans le sens qu’on ne peut pas précisément percevoir quelque chose de beau objectivement. Mais la connotation négative de « trompeuse » me gêne. Il me semble que le fait qu’on soit seulement capable de juger quelque chose de beau subjectivement est essentiel pour l’art. L’art, qui a traditionnellement le but d’être beau, est extrêmement émotionnel et répond à nos expériences et sentiments, donc c’est logique et non erroné que chaque personne voir quelque chose de différent quand on admire « la beauté ».

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