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Qu'est ce que la philosophie?

Par   •  28 Octobre 2018  •  1 519 Mots (7 Pages)  •  425 Vues

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Freud avec cette méthode, est le fait que le médecin prenne le contrôle du patient qui n’est donc plus conscience de lui-même. Ainsi grâce à l’hypnose, on remarque que l’Homme peut ne pas être soi-même. Freud pense que la cure psychanalyse doit être libératrice, et pour qu’elle le soit, le patient doit être conscient de lui-même.

Ensuite, Freud travaillera avec Josef Breuer, avec lequel il écrira « Etudes sur l’hystérie ». Breuer traitera le cas d’une jeune fille qu’il nommera Anna O. Cette jeune fille appartient à un milieu bourgeois. Elle grandit dans l’opulence et reçoit une éducation stricte, très rigoureuse mais aussi religieuse. La sexualité et les désirs lui sont interdits, ce qui la mènera à de la frustration et à une certaine forme d’étouffement. Cette frustration et cet étouffement s’exprimeront par des symptômes d’hystérie. Elle souffrira de surdité, de cécité, de paralysie et bien d’autres handicaps… mais par-dessus tout elle prétendra avoir deux mois. Un moi gentil, généreux et agréable et un autre moi plus agressif. Ses symptômes s’aggravant à la mort de son père, le médecin Josef Breuer, va intervenir et utiliser la méthode de « Talking cure », la cure par la parole. A travers cette cure, Breuer arrivera à faire remonter Anna O à la source de ses symptômes. Nous sommes donc en droit de nous demander si nous sommes vraiment nous-mêmes ou simplement le reflet de notre éducation.

Notre inconscient est en prise directe avec notre corps. La plupart de nos gestes sont inconscients. Quand nous marchons, avons-nous conscience d’actionner chaque muscle à tour de rôle ? Non bien sûr. C’est notre inconscient qui se charge de cela. C’est la même chose quand nous écrivons, nous n’avons pas conscience des ordres élémentaires envoyés à chaque muscle, bien que nous puissions le faire également consciemment. De même, les informations envoyées par notre corps vers notre esprit, sont d’abord interprétées par notre inconscient. Ainsi une sensation, un bruit, une odeur, un contact, peut nous apparaître désagréable avant même que nous comprenions consciemment de quoi il s’agit.

Avant Freud, le rêve avait fait l’objet d’une interprétation religieuse et d’une interprétation physiologique. Freud en élabore une conception psychologique. Le rêve et la réalisation symbolique de désirs inconscients. Il faut distinguer en lui le contenu manifeste et le contenu latent. Seul un travail d’interprétation peut retrouver derrière les images manifestes les significations cachées. L’acte manqué, comme un lapsus, un oubli ou une maladresse relève de la même intelligibilité. Ces actes que l’on associe souvent à un manque de vigilance de la conscience est l’expression de l’inconscience. Freud considérait que « Derrière tout acte manqué il y a un acte réussi ». Comme « le rêve est la voie royale qui mène à l’inconscient », l’acte manqué nous en apprend beaucoup sur nous-même.

Tout homme est composé de conscience et d’inconscience. Freud affirme que la conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions. Donc finalement le fait de ne pas être soi-même correspond à toutes les pulsions qui essaient de prendre le dessus sur l’inconscient. Ne sommes-nous donc pas en perpétuel apprentissage de nos différents moi et donc de notre JE ?

Depuis notre tendre enfance nous sommes en perpétuel apprentissage. Nous apprenons à marcher et à parler entre autre, mais par-dessus tout, nous nous construisons. Nous apprenons qui nous sommes, comment nous réagissons face aux situations de la vie quotidienne et aux obstacles qu’elle contient. Il nous arrive parfois de nous surprendre nous-même face à des situations inattendues, de nous dire « je n’étais pas moi ». Chaque jour nous découvrons un nouveau moi et donc une nouvelle facette du JE. Ce JE s’enrichie de nos apprentissages quotidiens, de nos rencontres et réactions quotidiennes. Qui n’a jamais entendue dire « je ne te reconnais pas » ou encore « je pensais que tu valais mieux que ça » ? Quand quelque chose nous arrive, notre réaction peut dépendre de tellement de choses : le moment auquel il arrive, la personne avec laquelle on vit cet instant et bien d’autres. Alors si moi-même je ne sais pas vraiment qui je suis et que je me découvre chaque jour, comment peut-on prétendre me connaître à travers ce que je montre ?

Le « moi » est une facette du JE. Tous ces « mois », constitue la personnalité d’un individu. Cette personnalité est propre à chacun. La conscience et l’inconscient sont les deux caractéristiques qui constituent ces différents « mois ». Au cours de notre vie, on les découvre et on se découvre donc nous-mêmes.

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