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En quoi l'entreprise Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail?

Par   •  3 Février 2018  •  3 118 Mots (13 Pages)  •  700 Vues

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dont le premier se trouve à être la division du travail. Cette dernière est bien ancrée dans cette compagnie. En effet, elle compte 3 divisions autonomes qui comporte une équipe de direction, une équipe de vente, des services administratifs et du personnel de bureau. Les tâches de chaques employés leur étaient prédéfinies. Le modèle de la division médicale par exemple met en évidence la division des tâches de chacun incluant ceux des supérieurs. Pour ce qui est de l’autorité et de la responsabilité, le directeur du service des réclamations médicaments l’applique en temps et lieu envers ses employés tel qu’indiqué dans le cas étudié. Il met en évidence son autorité lorsque les performances du travail d’un de ces employés et mis en doute et qu’il devait performer pour ne pas se voir congédier. La subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général se voit être parmi les principes de Fayol. En effet, cela correspond à ce que prime les Assurances Sécuriplus. Les employés ne sont pas traités convenablement dans cette compagnie. Un bon travail de la part de l’employé mérite le respect de la direction mais le contraire ne s’applique pas. Jean a une attitude qui laisse à désirer envers ses employés en les dévalorisant et critique. Dans le même ordre d’idée, la compagnie quant à elle passe en priorité et se concentre sur les résultats et non sur le bien-être de ses employés. Ces principes généraux d’administration ont pu assurer la productivité, l’efficacité, le rendement et la bonne gestion du personnel selon Fayol.

Les principes généraux d’organisation qui ne correspondent pas à l’entreprise des Assurances Sécuriplus seront énumérés dans les prochaines lignes. L’unité de commandement; des mémos sont envoyés par le directeur du service à ses employés pour critiquer leur travail et s’assurer que tout se fait dans l’ordre : « Alors, j’ai envoyé un autre mémo aux commis pour leur dire qu’il fallait augmenter la vitesse de traitement et éliminer les erreurs et que c’était tout ce qu’on leur demandait.» (Le cas «Les Assurances Sécuriplus», p.11). Cette personne les menace même de les faire congédier si leur rendement et leur productivité ne progressent pas. Ces employés ne semblent pas savoir à qui se reférer pour obtenir une formation convenable. La discipline semble être un problème additionnel chez Sécuriplus. En effet, l’un des directeur, Jean blanchette, n’hésite pas à instaurer des sanctions dans les cas où les employés ne suivaient pas les directives établies. Il leur addresse des menaces et malgré la nonchalance de ses employés, ces derniers ne semblent pas vouloir s’améliorer. Suite à cette situation désagréable, des procédures ont été instaurées chez Sécuriplus afin que les employés redoutent la direction et fasse des efforts. Malgré les menaces directes et les rappels d’insatisfaction de la part de l’autorité, rien ne semble vouloir changer. La direction va même jusqu’à affirmer qu’en cas d’insatisfaction de la manière d’être traité, les employés étaient libres de remettre leur démission. Une méthode peu flatteuse utilisée fréquemment chez Sécuriplus est celle de l’envoi de mémos négatifs et critiques aux employés. En effet, Blanchette transmet ce genre de messages à une de ses employés : « Je lui ai dit de se mettre à l’ouvrage et de s’arranger pour comprendre faute de quoi elle devra se chercher du travail ailleurs». (Le cas «Les Assurances Sécuriplus», p.11). Malgré toutes les tentatives de Jean Blanchette ainsi que les envoies hebdomadaires de rappel et de critique les employés continuent à faire des erreurs facilement évitables. Le manque de discipline est mis en valeur lorsque l’on s’aperçoit du nombre de tentatives de Jean Blanchette de corriger la situation et le manque de fermeté puisqu’il passe son temps à menacer ses employés mais n’emploit pas de mesures concrètes. L’union du personnel, l’initiative, la stabilité du personnel ainsi que l’unité de commandement viennent confirmer ce qui ne correspond pas chez Assurances Sécuriplus aux principes généraux d’organisation. En effet, le directeur du service des réclamations/médicaments emploit une attitude lamentable qui ne fait que créer un cercle vicieux avec l’attitude des employés. De plus, il semblerait qu’il y a un logiciel qui devrait être utilisé dans l’application de leur tâche mais qui ne semble pas être maîtriser par les employés. La division du travail déplorable empêche que les employés puissent venir voir le directeur pour s’exprimer ou demander de l’aide. En effet, « J’ai dit à Le Scelleur que quand je voudrais l’entendre japper je tirerais sur sa chaîne mais qu’entre temps, je voulais le voir devant son écran et qu’il avait intérêt à faire du travail qui lui vaudrait le respect de la direction.» (Le cas «Les Assurances Sécuriplus», p.11) Le fait que la durée moyenne des plus anciens employés de la compagnie soit de 3 à 5 ans prouve tout simplement que la stabilité du personnel comporte un important taux de roulement chez Sécuriplus. Le fait que plusieurs directeurs de service dirigent les employés, il n’est pas clair à qui il faut s’addresser et l’unité de commandement n’étant pas établit, ceci provoque des conflits. «Le fait que les membres doivent dépendre de plusieurs dirigeants explique de nombreux conflits.», (Management à l’ère de la société du savoir, Chenelière Éducation, p. 41).

Étant le père de la fonction d’administration, Fayol dénombre l’ensemble des opérations : technique, commerciale, financière, de sécurité, de comptabilité et administrative. Ces fonctions de l’entreprise se retrouvent chez Assurances Sécuriplus. En effet, on peut entre autres, distinguer un service des ventes, de comptable et d’analyste et administratif au sein de cette compagnie d’assurance. Chez les assurances Sécuriplus, on répartit dans chaque division l’opération administrative qui comporte la comptabilité, le finance ainsi que l’informatique. Quant aux opérations de productions, fabrication et transformation, ces opérations techniques sont présents aux services de réclamations pour les services dentaires et médicaments.

Question 3

Sur la base des postulats du mouvements des relations humaines et du modèle participatif, quelles critiques pouvez-vous adresser à l’entreprise?

D’une part, le mouvement des relations humaines a d’abord pour objectif la productivité mais aussi d’améliorer les conditions de travail des employés tout en remettant en question les autres mouvements tels que le Fayolisme

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