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Corrigé d'un DS d'éco-droit

Par   •  26 Octobre 2018  •  2 081 Mots (9 Pages)  •  419 Vues

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Sur la période 2009-2015, le revenu disponible brut a constamment augmenté (taux d’évolution positif). Après la crise de 2009 et une faible progression (+0.1 %), le RDB augmente plus vite en 2010 et 2011 (taux d’évolution 2.4% et 2%). Ensuite les revenus des ménages ont connu un net ralentissement en 2012 et 2013 (taux d’évolution de 0.5% et de 0.3 %). La reprise semple se confirmer en 2015 avec une évolution du RDB de 1.4 %

Pour expliquer cette évolution du RDB, on peut voir que les revenus primaires ont une progression ralentie depuis 2012 passant d’un taux d’évolution de 2.7 % en 2011 à 1.6 % en 2012 puis 0.9 % en 2013). En revanche le maintien du RDB a été permis grâce à une augmentation plus forte des prestations en espèces (+3.8% en 2012 par exemple) ; l’augmentation des impôts à également fortement ralenti passant de +9% en 2012 à +4.9 % en 2013 et +1.5% en 2014).

Pour conclure quand les revenus d’activité des ménages ralentissent, c’est la redistribution qui prend le relai pour amortir le phénomène.

4/ Le revenu disponible brut est l’ensemble des revenus monétaires que les ménages peuvent dépenser. Le revenu disponible brut ajusté corresponde au RDB auquel on ajoute les transferts sociaux en nature, c’est-à-dire les prestations gratuites, services publics fournis par l’Etats et les administrations de sécurité sociale. Il est égal à 1736.7 milliards d’euros pour 2015. 1 point

5/ L’épargne brute des ménages correspond à la partie du RDB non consommée ; elle est égale à 196 milliards d’euros pour 2015. 1 point

B/ Graphique : contributions du pouvoir d’achat du revenu disponible des ménages

1/ le document est un graphique intitulé « les contributions à l’évolution du pouvoir d’achat du revenu disponible. Les données sont issues des comptes nationaux de l’INSEE base 2010.

Le graphique représente une courbe exprimée en taux d’évolution (%) du le pouvoir d’achat des ménages de 2008 à 2015 et des bâtons qui représentent pour chaque année la contribution, en points, de différents éléments à la variation du pouvoir d’achat. 1 point

2/ Le pouvoir d’achat correspond à ce que les ménages peuvent acheter avec leur revenu disponible et compte tenu des prix. 3 points

D’un point de vue général, le taux d’évolution du pouvoir d’achat des ménages est passé de 0.2 % à 1.8 %, donc il a un peu accéléré sur l’ensemble de la période. Mais son évolution a fluctué. On peut distinguer plusieurs phases :

De 2008 à 2010, le pouvoir d’achat a progressé pour atteindre un taux d’évolution de 1.7 % ; puis les conséquences de la crise de 2008 ont conduit à un ralentissement et même à un recul du pouvoir d’achat en 2012 et 2013 (taux d’évolution de -0.8 % et de – 0.1%). L’évolution du pouvoir d’achat est à nouveau positive depuis 2014 et tend à dépasser le taux d’évolution de 2009 pour se rapprocher de 2 %.

Concernant les contributions à cette évolution, sur la première période (2008-2010), très clairement, la contribution des revenus d’activité et du patrimoine est devenue négative ; ce sont alors les prestations sociales et la baisse des prix associé à un ralentissement des impôts qui ont contribué positivement à l’augmentation du pouvoir d’achat.

Sur la période 2010-2013, les revenus ont à nouveau contribué positivement au pouvoir d’achat, mais les impôts et les prix ont pesé beaucoup plus fort sur l’évolution du pouvoir d’achat qui a donc baissé.

Enfin sur la période 2014-2015, on voit que plusieurs éléments contribuent positivement à l’augmentation du pouvoir d’achat : les revenus d’activité et les prestations sociales, la baisse des prix et la réduction des impôts.

3/ l’évolution des prix exerce, sans aucun doute, un poids sur l’évolution du pouvoir d’achat des ménages. C’est particulièrement le cas en 2011 et 2013 où la contribution négative a atteint - 1.8 point pour une évolution négative du pouvoir d’achat atteignant -1 % en 2012. De la même manière on peut voir que l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages sur la période 2014-2015 tient à la baisse des prix (contribution positive). 2 points

L’inflation pèse donc sur l’évolution du pouvoir d’achat.

C/ Analyse de tableau

1/ Le tableau présente les niveaux de salaires par sexe et par décile (salaires mensuels nets EQTP) exprimés en euros constants.

Les données de ce tableau proviennent de l’observatoire des inégalités et de l’Insee pour 2013.

Le tableau est structuré en déciles puis quintiles (5%) puis centiles (1 %) pour présenter la répartition des salaires dans la population totale des salariés et dans la population des salariés hommes et des salariés femmes. 0.5 point

2/ le tableau a retenu les euros constants comme unités ; cela signifie que les euros retenus sont ceux d’une année de base (inconnue ici). Les données exprimées en euros constants permettent d’effacer l’effet de l’inflation en divisant les montants par l’indice de l’année en cours et en multipliant par l’indice 100 de l’année de base). Cela permet quand on travaille sur les salaires d’avoir des données intemporelles car gommées de l’inflation. Ces chiffres correspondent au pouvoir d’achat des salaires présentés. 1 point

3/ pour commenter ce tableau, on peut constater pour l’ensemble que le décile 1 correspond à 1200 € et que le décile 9 correspond à 3544 euros mensuels. Le rapport interdécile est de 3 . La médiane est de 1772 euros. Mais il faut regarder les 5 % voire les 1 % des salariés qui gagnent le plus pour trouver les salaires les plus élevés (8061 €) ; le rapport interdécile passe alors à 6.7. Les inégalités de revenus se situent dont plus dans le haut de la distribution.

Les hommes ont des salaires plus élevés que les femmes à tous les niveaux de la distribution : D1 = 1254€ pour les hommes contre 1154 € pour les femmes ; D9 =3844 € pour les hommes contre 3036 € pour les femmes ; l’écart (700 €) pour D9 est bien supérieur à l’écart pour D1 (100 €). A la médiane l’écart des salaires hommes/femmes est de 200 € environ. Donc plus les femmes salariées montent dans la hiérarchie sociale, pires sont les inégalités de salaires. Le rapport entre

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