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Analyse de cas M. Doulac

Par   •  2 Octobre 2018  •  1 986 Mots (8 Pages)  •  1 218 Vues

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Face à ces explications, M. Doulac négocie avec le directeur commercial de baisser le rythme des réunions marketing/commercial. Ce dernier accepte. Le rythme des réunions finit après quelques mois par se stabiliser et la présence essentiellement de 2 représentants du service commercial se généralise. M. Doulac se résigne à accepter cette situation même s’il la juge non optimale. (Une fois encore M. Doulac se résigne)

Conclusion :

- Relation M. Doulac vers service commercial : Tentative de relation hiérarchique qui échoue forcément car M. Doulac n’est pas le supérieur hiérarchique du directeur commercial. Puis, relation de négociation. Pour enfin terminer par se résigner.

- Relation service commercial vers M. Doulac : opposition – tension ?

Même si au départ, le directeur commercial ne s’oppose pas au projet de M. Doulac, au vu du rythme trop intensif des réunions, il finit par s’opposer à son projet peut être aussi dans le souhait de faire annuler ces réunions et continuer à faire fonctionner le service commercial de manière habituelle (avant l’arrivée de M. Doulac). Finit tout de même par accepter le compromis de M. Doulac mais tout en continuant à ne pas assister aux réunions (se fait représenter par son directeur adjoint).

- Relation M. Doulac et le service informatique :

Au moment de la présentation de son projet, le directeur informatique doit son accord pour modifier la base de données selon la proposition de M. Doulac. Des réunions et délais sont donc planifier en ce sens. Or après quelques semaines, M. Doulac est très insatisfait et mécontent de voir que le projet de d’évolution de la base de données n’a pas avancé. Le directeur informatique prétexte qu’il n’a pas assez de temps par informaticien pour faire avancer ce projet (1ère stratégie pour faire reporter ou faire annuler le projet de M. Doulac : Prétexte du manque de personnel). Ainsi, M. Doulac en déduit qu’il y aurait surement la nécessité de recruter une nouvelle personne au service informatique, mais ce recrutement semble difficile car le marché du travail en informatique est tendu et le temps pris pour former ce nouvel employé empiètera sur le temps de travail déjà très chargé pour les informaticiens. Néanmoins, M. Doulac s’étonne que le directeur informatique ne fasse pas de lui-même cette demande de recrutement (cela met le doute chez M. Doulac que son prétexte soit bel et bien vrai...).

De plus, M. Doulac constate que les problèmes rencontrés par lui-même et son service marketing avec le service informatique (attente de dépannage allant jusqu’à une semaine, attente trop longue pour les résultats d’une requête, etc.) ne sont rencontrés par le service commercial. Ainsi, M. Doulac pense de plus en plus qu’il s’agit de la mauvaise foi et mauvaise volonté de la part du service informatique à leur égard (lui-même et le service marketing). Le problème est que M. Doulac est dépendant du service informatique, car il possède le monopole de l’utilisation de la base de données, indispensable au fonctionnement de l’entreprise.

Conclusion sur leur relation :

- Relation M. Doulac vers service informatique : Dépendance – Tension – Conflit caché

- Relation service informatique vers M. Doulac : Hostilité – Absence de coopération

- Relation service informatique et service commercial :

Bonne coopération et bonne entente entre ces deux services visibles par aucune manifestation de mécontentement d’attente trop longue pour obtenir les résultats aux requêtes pour le service commercial, ou encore par des dépannages rapides et conversations détendues dans le bureau des informaticiens avec les commerciaux.

Le service informatique s’implique davantage pour le service commercial que le service marketing. Grâce à leur coopération, le service commercial n’est pas freiné par le service informatique dans l’accomplissement de leurs taches (à contrario du service marketing).

- Relation service commercial et service marketing :

Mauvaises relations et absence de communication entre les 2 services. Par exemple, les représentants ne voient pas d’un bon œil les visites sur le terrain accompagné des chefs de produit. Pas de collaboration entre les 2 services pour une coordination entre les animations de vente et les animations des produits (justement ce que M. Doulac veut changer). Le service marketing est favorable à ce rapprochement des 2 services contrairement au service commercial. Ce dernier n’exprime pas la nécessité de travailler en collaboration avec le service marketing.

- Relation service marketing et le service informatique :

Mauvaises relations entre ces 2 services, et cela même avant l’arrivée de M. Doulac. Le service informatique est un service un peu à part, indépendant et surtout qui a le monopole de l’utilisation de la base de données. Ce qui lui confère une position favorable par rapport aux autres services. Le service marketing est dépendant du service informatique. Or ce dernier ne s’implique pas pour collaborer avec le service marketing, n’effectue pas les demandes de requêtes rapidement par exemple, ce qui ralentit le bon fonctionnement du service marketing. Cette mauvaise volonté du service informatique à l’égard du service marketing crée des tensions (surtout dans le sens service marketing vers service informatique) qui néanmoins ne s’expriment pas directement entre les deux services.

Conclusion

Comment expliquer les difficultés de monsieur Doulac ?

Monsieur Doulac a voulu s’attaquer à trop de choses d’un coup, apporter des modifications dans les 3 services. Il décèle des lacunes sur l’ensemble de l’entreprise, selon son point de vue, et propose par la suite des modifications pour obtenir un fonctionnement optimal.

Il s’obstine à penser et donc à ne proposer qu’une seule solution.

Il dépasse ses fonctions, car il impose des transformations dans des services dont il n’est pas le supérieur hiérarchique, hors c’est censé être au directeur général de s’en charger. Il s’octroie presque le poste de directeur général.

Il n’opère pas à observer l’organisation initiale de l’entreprise, il ne considère

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