Etude de cas sur l'entreprise Mithra

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La société détient aujourd’hui près de la moitié des parts de marché (46,7%) sur le marché belge de la contraception, ce qui représente une croissance de 0,5 % par rapport au mois de mars 2015. Ainsi, Mithra caracole actuellement au premier rang en termes de nombre de cycles, enregistrant une hausse de sa part de marché, qui a crû de 45,5 % en mars 2015 à 46 % en juin 2015. La société se classe également à la première position en termes de valeur, qui est passée de 19,7 % en mars 2015 à 20,7 % en juin 2015. Concrètement, cela signifie que près d’une femme sur deux utilise actuellement une pilule contraceptive Mithra. Cette année, Mithra a gagné environ 38 000 cycles (+8,69 %), tandis que son principal concurrent a, dans le même temps, perdu 31 000 cycles (-11,40 %), n’atteignant que 22,96 % de part de marché.

Au-delà de ses opérations de distribution internationale, elle étend ses opérations en France, au Brésil et en Allemagne. L’entreprise liégeoise dispose actuellement d’un portefeuille de près de 15 médicaments génériques de marque et de 8 produits en vente libre commercialisés dans le Benelux. Elle compte 103 collaborateurs en Belgique, la production étant établie en Espagne, en Allemagne et en France. Il va investir près de 91 millions dans les projets R&D existants jusqu’en 2018

Pour arriver à une telle réussite, Mithra Pharmaceuticals a bénéficié du soutien de la Région wallonne afin de pouvoir développer sa production en Belgique plutôt qu'à l'étranger. Elle espère et parvient ainsi à garder les scientifiques au sein de nos frontières, autour d'un projet motivant. Dès 1999, la Région wallonne a octroyé une avance récupérable de 655.000 € à Mithra Pharmaceuticals, suivie d'un nouveau prêt de 185.000 euros.

Aujourd'hui, Mithra collabore avec 50 chercheurs de l'Université de Liège. Son chiffre d'affaires dépasse les 10 millions € en 2008. Elle exporte ses produits dans 30 pays, réalisant de la sorte un taux à l'export de 15%, ce qui représente 1.080 milliers d'euros.

Le chiffre d’affaire en 2014 était près de 20 millions d’euros. La répartition géographique du CA est la suivante : Belgique (87,7%), Pays Bas (7,3%), Luxembourg (1,8%) et autres (3,2%).

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La concurrence

Le marché des produits pharmaceutiques est très concurrentiel. Sur le marché de la santé féminine, la société est en concurrence avec nombre d’établissements bien implantés dont des entreprises pharmaceutiques, biotechnologiques et chimiques. Bayer, MSD, Pfizer et Actavis sont les plus importantes car leurs ressources financières et leurs R&D sont souvent bien supérieures aux siennes, leur permettant de s’adapter plus rapidement à l’évolution du marché et du cadre réglementaire.

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Analyse du marché de la biotechnologie et de son potentiel

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Présentation du marché

Domaine en pleine croissance, les biotechnologies enregistrent un fort besoin en profils à double compétence scientifique/commerciale. Elles touchent des secteurs variés, comme l’alimentation, la biologie moléculaire, la pharmaceutique ou l’énergétique.

D’après le ministère de l’économie, des finances et de l’industrie, « les biotechnologies jouent un rôle de plus en plus important dans le secteur des industries de santé, mais ont aussi un rôle émergent dans les secteurs de l’environnement, de l’agriculture, de l’agro-alimentaire, ainsi que pour la mise au point de processus industriels innovants. »

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Un marché majeur en Belgique : l’offre en quelques chiffres

Le marché des médicaments et des biotechnologies est un marché majeur en Belgique, tant au niveau de la production que de la consommation. Le chiffre d’affaires du secteur était de 34 Mds EUR en 2013 et le secteur comptait environ 32 000 emplois. La Belgique est un des leaders mondiaux de l’industrie pharmaceutique, 29 des 30 leaders du marché ont un pied en Belgique pour y mener des activités de R&D, de production ou de commercialisation.

Alors que la Belgique représente 2,6% du PIB européen, la part de l’industrie pharmaceutique belge dans l’industrie pharmaceutique européenne atteint 4,7% sur le plan de l’emploi, 3,2% sur le plan de la production, 7,8% sur le plan des dépenses en R&D et 12% sur celui des exportations en 2013.

Le secteur (bio)pharmaceutique est le 2ème plus gros investisseur en R&D (2,3 Mds EUR) et observe une croissance annuelle de 9,8% depuis 2000. Les entreprises du secteur réinvestissent 52% de leur CA en R&D contre 18,4% habituellement en Europe.

Du fait que tous les acteurs majeurs ont des activités en Belgique, nombreuses sont les sociétés locales qui innovent dans le secteur, certaines cotées en bourse. Il s’agit à la fois d’un marché d’importation pour les matières premières, les ingrédients, les équipements et les services et à la fois d’un marché d’exportation pour les produits finis : la Belgique est le 3ème plus grand exportateur de médicaments en Europe après la Suisse et l’Irlande

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La demande

La Belgique est le pays qui compte le plus de sociétés de biotechnologie au monde au regard du nombre d’habitants : 300 dont 75% actives dans la santé.

En moyenne un Belge prend 1,3 médicament par jour, et consomme 40 000 médicaments au cours de sa vie, soit 30% de plus que la moyenne européenne. Les dépenses moyennes en automédication par habitant s’élèvent à 58 EUR, contre 34,5 EUR en France. En Belgique, 32,3% des médicaments vendus sont des médicaments sans ordonnances (OTC), ce qui est bien au-dessus des moyennes française et européenne, respectivement fixées à 15,9% et 23,3%. En 2014, le segment OTC a réalisé un CA de 561,8 M EUR, soit une baisse de 3,1% par rapport à 2013..

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Distribution

La majorité des ventes de médicaments se fait en pharmacie mais aussi de plus en plus en milieu hospitalier. La vente en ligne d’OTC est en pleine croissance (chiffre d’affaires estimé à 26,5 M EUR en 2012). Il est absolument nécessaire d’avoir des représentants médicaux, soit via une filiale locale, soit via un

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